Arrestation de Nanfo Diaby : le témoignage poignant de son épouse….

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C’est à un témoignage  qui fait froid au dos que s’est livrée Dame Bintou diaby, l’une des épouses de l’imam, suite à une déscente musclée des forces de sécurité dans leur domicile pour reprimer la prière de l’aïd el fitr  qu’ officiait ce jeudi  le chroniqueur islamique Nanfo Soumaila Diaby en langue malinké. De nombreux blessées, plusieurs téléphones emportés par les agents de la police, comme l’en témoigne d’ailleurs l’épouses de l’imam.

« Quand on s’était réveillé très tôt le matin, un pick-up est venu se garer devant notre concession. Ils nous ont dit qu’ils cherchaient un voleur qui se trouverait dans les parages. Mon mari leurs a dit qu’il n’a pas vu de voleur passer par là. Ils se sont embarqués pour se diriger vers son école. Après cela nous, on a pris le déjeuné.

Ainsi nous avions commencé la prière chez nous ici, à l’intérieur de la cour, quand on a fini de prier, alors mon mari avait commencé à prêcher. Soudain, un pick-up s’est garé devant notre concession. Mais mon mari est resté serein, il n’a pas bougé, il est resté sur place. Y’en a parmi nous de peur, qui ont fuit avec certaines femmes. Moi suis rentrée dans ma chambre. Un certain Diafode qui était dans l’effectif des policiers est entré dans notre maison, il nous a violenté et m’a frappé sur le front à l’aide de son fusil qu’il détenait. Il a tiré plus de cinq fois le gaz lacrymogène dans la maison. On était tous étouffé, d’autres s’étaient évanouis.

Ils ont frappé plusieurs personnes avant d’arrêter mon époux (Nanfo) et mon grand frère. Ils ont pris tous les téléphones qui se trouvaient dans la cour. Mes deux enfants ont été blessés, plus trois autres membres de la famille », rapport Dame Bintou diaby.

À rappeler que  le chroniqueur islamique Nanfo Soumaila Diaby a été mis aux arrêts et conduit, selon son avocat, vers une destination inconnue alors qu’il officiait la prière de l’aïd el fitr en malinké ce jeudi à son domicile de Bordo à Kankan,

Nous y reviendrons.

Gbassikolo.com

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Africain
Africain
15 mai 2021 08:17

« …Un certain Diafode qui était dans l’effectif des policiers est entré dans notre maison, il nous a violenté et m’a frappé sur le front à l’aide de son fusil qu’il détenait. Il a tiré plus de cinq fois le gaz lacrymogène dans la maison. On était tous étouffé, d’autres s’étaient évanouis…. »

Les militants de l’UFDG en savent quelques choses (pour ne pas dire que c’est leur quotidien) de cette pratiques des forces de l’ordre guinéen.
Du terrorisme de l’État tout simplement.