La Guinée signe avec Veolia le 19 juin : faut-il s’attendre à une privatisation du secteur de l’énergie ?

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A la suite d’un appel d’offre international avec l’appui conseil de la société financière internationale (SFI), le gouvernement guinéen vient de recruter le groupe VEOLIA-SEURECA pour renforcer la capacité opérationnelle de l’électricité de Guinée (EDG), a appris Gbassikolo.com de source du département en charge de l’énergie.

 

 

{jcomments on}Si cette initiative a été saluée par le secteur industriel et les partenaires au développement, force est de constater que la nouvelle est accueillie avec prudence voire inquiétude par les responsables et autres syndicats de l’EDG. Et pour cause, la crainte de privatisation du secteur avec à la clé, des licenciements.

Sentant l’inquiétude gagner les employés du secteur, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique Cheick Taliby Sylla a reçu successivement, les corporations syndicales des travailleurs de EDG, les directeurs et chefs de service pour un débat ouvert et sincère.

D’entrer de jeu, M. Sylla a tenu à expliquer le bien-fondé de la venue du groupement VEOLIA-SEURECA dans le secteur de l’énergie en Guinée notamment dans l’équipe de EDG.

«Il s’agit, dit-il, pour notre pays de faire venir un professionnel dans le secteur de l’énergie pour nous aider pour une durée de quatre ans à la gestion de notre énergie. Il faut un minutieux travail pour la gestion du processus de distribution et de la commercialisation de l’énergie produite. Donc, ce n’est pas une privatisation mais plutôt un transfert de compétence. Le groupement va pendant quatre ans montrer à nos cadres comment gérer l’énergie. Après, il revient aux Guinéens, de suivre la logique de la performance».

Il a par ailleurs tenu à rassurer les responsables syndicaux : « l’arrivée du groupement n’est nullement une menace pour les emplois. C’est plutôt une occasion pour vous les travailleurs d’apprendre et de travailler en équipe avec nos partenaires. Ce sont des cadres qui ont une expérience en la matière. Donc, ils peuvent nous être très utiles. Avec ce contrat, les cadres de l’EDG seront formés, et l’entreprise bénéficiera des financements. Nous le savons tous que les ressources financières manquent à EDG. Donc, c’est une occasion à saisir pour sortir de cette situation d’impasse », a-t-il précisé.

Mais, a-t-il ajouté, « pour obtenir un meilleur résultat à la fin du contrat, vous devez exprimer la bonne foi et faire preuve de patriotisme et d’intégrité pour la réussite de la mission assignée au groupement. Vous devez travailler en toute transparence et impartialité afin de permettre à notre partenaire à mieux nous aider à instaurer une gestion saine », a-t-il interpelé.

Nous y reviendrons

 

Ismael Souare, Adminstrateur de Gbassikolo.com

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