MPA – Reboisement de 4,5 ha de Mangrove au débarcadère de pêche artisanale de Folon dans la préfecture de Coyah.

0 0 votes
Évaluation de l'article

Dans le cadre de la contribution guinéenne à l’équilibre des écosystèmes marins et côtiers, le projet Grand Ecosystème Marin du Courant des Canaries (CCLME) a procédé au reboisement de 4,5 ha de mangrove au débarcadère de FOLON dans la Préfecture de Coyah.

{jcomments on}

Le reboisement des mangroves est l’une des activités phares du CCLME qui concourt au maintien de l’équilibre de l’écosystème marin et côtier. La mangrove est l’un des habitats les plus riches en biodiversité. En effet, outre son rôle socioéconomique, il joue un important rôle environnemental dans la stabilisation des côtes et surtout dans la lutte contre le réchauffement climatique. Elle sert de zone tampon entre océans et continent en fixant les sédiments et en brisant les vagues. Elle peut également amortir les effets des forts ouragans et même des phénomènes de tsunami.

En Guinée mais aussi en Afrique de l’Ouest, les zones de mangrove sont particulièrement vulnérables et souvent dégradées avec des conséquences allant de la perte des frayères et nurseries entrainant des crises des pêcheries à la stérilisation des terres ou encore la disparition de l’habitat de nombreuses espèces de poisson.
 

Le Grand Ecosystème Marin du courant de Canaries (CCLME) est un projet sous régional qui couvre sept pays, à savoir : Le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Maroc et le Sénégal. Il vise à améliorer la capacité des pays concernés à traiter les problèmes relatifs aux déclins des pêcheries, aux menaces sur la biodiversité et sur la qualité de l'eau.

L’objectif du projet est de lutter contre la dégradation de l'écosystème marin du courant de Canaries causée par, la surpêche, la modification de l'habitat et les changements de la qualité de l'eau par l'adoption d'une approche éco-systémique.
 

Le courant de canaries génère entre 20 à 30 % de la production mondiale des produits de mer et les prises varient entre deux et trois millions de tonnes par an dominées par les petits poissons pélagiques.

Le projet est financé par le Fonds Mondial pour l'Environnement (FEM) avec des cofinancements des pays participants et des autres partenaires. Il est exécuté par l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) et le Programme de Nations Unies pour l'Environnement (PNUE).

En Guinée, le projet est géré par un Comité interministériel regroupant cinq Départements : Agriculture, Environnement, Eau et Forêt, Transport, Recherche Scientifique, Pêche et Aquaculture qui en assure la tutelle. La coordination du projet est assuré par M. Sankoumba DIABY du Ministère de la Pêche et de l'Aquaculture.

 

guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments