On le sait, en Guinée, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a fixé le premier tour de l'élection présidentielle au 11 octobre prochain et les communales à la fin du mois de mars 2016. Une décision qui a provoqué un Taulé général au sein de l’opposition. Dans un entretien accordé à notre confrère VOA Afrique, le Président de l’Union des Forces Républicaines (UFR) a révélé que «Sur 25 membres de la Ceni, seuls trois sont issus de l’opposition… »
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Actuellement on veut organiser des élections présidentielles avec des maires, des chefs de quartier et des chefs de districts qui relèvent directement du parti au pouvoir. Nous avion un accord ave le gouvernement, avec la communauté internationale : les accords du 3 juillet 2013 qui prévoyaient l’organisation des élections locales avant l’élection présidentielle. Donc nous n'accepterons pas l'organisation de ces élections locales en 2016. Nous allons exiger que ces élections aient lieu avant la présidentielle".
A la question de savoir si l’opposition boycottera les présidentielles prévues pour cette années, le leader de l’UFR a précisé qu’on n’est pas encore à la présidentielle. Nous allons exiger que les élections locales se tiennent avant la date de la présidentielle qui est fixée par la constitution, de toutes façons. Nous demandons que conformément aux accords signés sous l’égide de la communauté internationale que ces élections aient lieu avant les présidentielles, pour que les chefs de quartiers, les maires et les élus locaux soient effectivement les représentants des partis pour lesquels ils auraient été désignés et non pas des fonctionnaires agissant pour le compte du parti au pouvoir. (…) Cela fait 10 ans que les maires n’ont pas été renouvelés en Guinée
Selon lui, « cette Ceni est aux ordres du pouvoir. Sur 25 membres, cette commission paritaire n'en compte que trois de l'opposition », explique le leader de l'UFR.