Suivant Bakary Fofana: « La Ceni veut organiser l’une des meilleures élections en Afrique de l’Ouest »

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GBK Le 4 juillet, le président de la Commission électorale nationale indépendante (ceni) Bakary Fofana a reçu en audience une mission des observateurs électoraux de l’Union européenne. Cette mission a été introduite par Madame Silvia Severir de la Délégation de l’Union européenne en Guinée.

{jcomments on} Ils sont venus pour s’imprégner de l’atmosphère des préparatifs des prochaines élections législatives.

Madame Caroline Monmarchon, cheffe de mission, a indiqué que la CENI est le partenaire privilégié des missions d’observation. Cette mission vise à recueillir le maximum d'informations au niveau politique, électoral, logistique et sécuritaire afin d’étudier l’utilité, l’opportunité, la faisabilité de déployer une mission d’observation électorale sur le terrain.

Ladite mission par la voix de Madame Caroline Monmarchon, s’est réjouie que son arrivée en Guinée ait coïncidé avec la signature de l’accord du dialogue politique inter-guinéen. Et de préciser que la mission qu'elle dirige est à Conakry sur la demande des autorités guinéennes.

Les observateurs fonctionnent indépendamment du siège de l’Union européenne à Bruxelles, et de sa Délégation en Guinée. La mission, comme caution de transparence, rassure que la mission d’observation est impartiale. Elle ne favorise aucun des acteurs, dira la cheffe de mission.

La particularité des observateurs de l’Union européenne, est qu'ils se déploient avant, pendant et après les élections. C'est une démarche qui vise à suivre le déroulement de tout le processus électoral.

La mission d'observation sollicite un protocole d'entente

A la fin de son exposé, la cheffe de mission a sollicité de la CENI, un protocole d’entente qui fixe les droits et devoirs des observateurs et du pays hôte représenté par l'Institution électorale. « Ce protocole d’entente garantit un certain nombre de choses essentielles. Cela leur permet d’avoir accès à l’ensemble des étapes et des acteurs du processus. Egalement le respect d’un code de conduite des observateurs qui font fixer les limites de leur action et qui est un code qui reprend les normes internationales en la matière », a conclu Madame. Monmarchon.

Dans son discours de bienvenue, le Président de la CENI Bakary Fofana a rappelé que son institution coopère étroitement avec l’Union européenne à travers sa Délégation à Conakry. Il a remercié l’UE pour son appui constant au processus électoral en Guinée.

"La CENI veut organiser l'une des meilleures élections en Afrique de l'Ouest"

Se réjouissant du dénouement heureux de la crise politique, Bakary Fofana a rassuré que son Institution mesure avec la plus grande attention, l’enjeu de sa mission qui est d’organiser des élections transparentes, crédibles, et apaisées. « On veut organiser l’une des meilleures élections en Afrique de l’Ouest. C’est le défi depuis que nous sommes-là. Malgré tous les soubresauts, nous sommes très optimistes ».

Pour lui, les élections doivent être une fête et rien d'autres. Il soutient que des mesures ont été prises pour renforcer les capacités des démembrements de la CENI. « Nous serons très heureux d’avoir effectivement votre regard, votre observation. Cela nous permet de nous juger en tant qu’individu, du point de vue organisationnel,… et de pouvoir, sur le plan institutionnel partager vos recommandations et observations en vue de qualifier davantage notre travail».

Bakary Fofana a déclaré que sur le plan sécurité, les dispositifs sont déjà en place. Ainsi, il a dit à la mission que le budget de la Fossepel (Force spéciale de sécurisation du processus électoral) n’est plus domicilié à la CENI. C'est pour lui, une manière de mieux responsabiliser les deux corps qui composent cette force. A savoir la gendarmerie et la police.

S’agissant de l’accréditation des observateurs, le Président de la CENI a souligné que le Département de la Formation et Accréditation va engager dans les prochains jours, des ateliers d’élaboration des badges et autres équipements. « Nous allons essayer d’améliorer les choses pour que partout où les observateurs seront que nos démembrements puissent leur faciliter la tâche…».

Concernant le protocole d’entente, Bakary Fofana a soutenu que son Institution l’avait déjà intégré. « Nous sommes prêts à signer cet accord. C’est extrêmement important parce qu’il faut définir le cadre de travail. Je me réjouie aussi que l’Union Européenne déploie des observateurs avant les élections. Cela permet de relativiser et mieux apprécier la qualité organisationnelle », a conclu le président de la CENI.

Source: Ceni

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