Financement des élections par l’Etat guinéen : quelques réactions…

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Suite à l’annonce faite par la CENI devant les députés mercredi faisant état du financement des élections de 2015 par l’État, les réactions se multiplient…Nous en avons recueillies quelques unes pour vous..

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Salim CISSÉ Secrétaire général RPG-Arc-en-ciel :

 

« Nous avons très peu de jugement de valeur à ce niveau. Car, ce n’est pas nous qui donnons l’argent, c’est l’Etat qui finance. Donc, il est mieux que vous vous adressiez au ministère de l’Administration du territoire. Dans tous les cas, nous voulons que les élections soient transparentes, crédibles et acceptées de tous »

 

Cellou Dalein Diallo :

 

« L’Union européenne dispose de ressources pour financer  les élections, la France a l’habitude de contribuer au financement des élections, les États-Unis aussi. Lorsqu’il dit qu’il ne veut pas de financement extérieur, c’est tout simplement parce qu’il ne veut pas d’implication des partenaires dans le processus électoral parce que, il pense que ce financement induit nécessairement une implication de ces gens aussi bien pour la surveillance du processus que pour les missions d’observations habituelles. »

Fode Oussou Fofana :

« Si le gouvernement Condé est si riche au point de rejeter l'aide des bailleurs pour financer les futures élections, qu'il aille jusqu'au bout de sa logique en retournant l'argent d'Ebola et celui du Onzième FED. »

 

Guineepresse.com  (Site proche de l’Opposition)

 

« En Guinée, il ne fait plus aucun doute que nous nous acheminons vers une parodie d’élections en 2015 dont les acteurs principaux seront Alhassane Condé de l’Administration, Bakary Fofana de la Ceni et Ousmane Kaba de la commission des finances de l’Assemblée nationale.

 

Les deux premiers sont chargés de la planification des fraudes électorales et le dernier est chargé de l’apport financier pour l’application de ce plan. »

 

A rappeler qu’un document transmis à l'Assemblée nationale vendredi 12 décembre, la CENI a déclaré avoir besoin de plus de 500 milliards de nos francs pour organiser les deux prochaines échéances électorales, soit plus de 300 milliards de nos francs pour les futures élections présidentielles contre 150 milliards pour les élections locales.

 

Nous y reviendrons

 

Gbassikolo.com

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