
A chaque régime ses sectateurs faisandés, ses mercantis éhontés, ses « ngnamakala » de tout poil, ses politicards véreux. Et Brutus Doumbouya, le Parrain aux deux palais, qui n’est pas un foudre de guerre, a aussi ses faiseurs attitrés. Et le premier ministre Bah Guérémassoy, au regard de ses prises de position publique en faveur du maintien du castrateur au pouvoir, peut se targuer de tenir la queue de la poêle.
Le dimanche 21 septembre 2025, ça a été le référendum captieux de Brutus Doumbouya qui a voté sous la garde d’un régiment de bérets rouges puissamment armés. Et sans surprise, Kalil Condé, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, annonce 89,38% des suffrages pour l’adoption de ce projet de constitution de Brutus Doumbouya. Le taux de participation serait de 86,42%. Les maîtres d’œuvre de ce ersatz de référendum concèdent que seuls 10,62% des suffragants ont coché la case « non » sur le bulletin. Et la Cour Suprême, sans se casser la tête à examiner des recours de contestation des résultats grotesques, valide les chiffres à la six-quatre-deux. Dans la foulée, Brutus Doumbouya promulgue à la seconde près la nouvelle constitution et fixe, à travers ses décrets lus à la télé bidon nationale, la date de l’élection présidentielle pour le 28 décembre 2025.
Bah Guérémassoy jubile et augure sur un ton sardonique que sous peu « des contre-pouvoirs qui ne cherchent qu’à discréditer, qu’à noircir le tableau et à nier la réalité, il va de soi que, par la force et les dynamiques naturelles d’une société qui est en perpétuelle évolution et de modernisation, ils n’auront plus la possibilité d’avoir des personnes qui vont les écouter ou qui vont les suivre. »
Qu’est-ce que c’est que ça ? Bah Guérémassoy, qui inaugure les chrysanthèmes à la primature, tartine la merde dans le but de promotionner le pouvoir militaire de Brutus Doumbouya.
Suivant les insinuations du ministre tartineur, il est permis de supposer que Sidya Touré de l’UFR et Cellou Dalein Diallo de l’UFDG sont ces « contre-pouvoirs » en question. Mais au delà des personnes physiques de ces deux leaders notoires de l’opposition guinéenne, ces dires de Bah Guérémassoy exaspèrent.
Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage.
Le Sid de l’UFR et La Petite Cellule Diallo, comme les appelle le satirique guinéen, Le Lynx, ne discréditent pas Brutus Doumbouya qui tient le timon d’une main de fer, ne noircissent pas un tableau déjà trop noirci et ne nient pas la réalité du bled qui crève les yeux.
La prise du pouvoir par Brutus Doumbouya, le 5 septembre 2021, c’est un coup de poignard dans le dos qui nous a débarrassé de Néron Condé. Comme un chevalier blanc, Brutus Doumbouya a eu le mérite de se dire : « Me, me adsum qui feci », c’est moi qui ai fait cela.
C’est vrai que beaucoup de Guinéens, pressés d’en finir avec toute forme de dictature et toute forme d’autoritarisme, l’ont vite applaudi. Il leur a juré d’assurer une transition devant déboucher à une élection présidentielle inclusive, indépendante à laquelle ni lui ni aucun membre du pouvoir militaire ne participeront. Maintenant !… Avec tout ce qui se trame dans les deux palais dès longtemps pour une confiscation du pouvoir, on lui rendra sa parole.
Parce qu’aujourd’hui, mon siège est fait, Brutus Doumbouya, qui est une brêle, ne lâchera pas le timon du rafiot. De ce fait, il se discrédite lui-même.
Maintenant que le maître du bled a brûlé l’étape du référendum, il est sur le pont et va passer à l’étape supérieure. C’est-à-dire sa légitimation au pouvoir par l’élection présidentielle qui passe inexorablement par la déconfiture de l’opposition, par l’élimination politique du Sid de l’UFR et de La Petite Cellule Diallo.
Et c’est là que les coryphées de l’adoption de la nouvelle constitution rivalisent d’ardeur à qui mieux mieux sera à la dévotion de Brutus et grisera du coup l’électeur déterminé à voter avec ses pieds.
Des milliards de billets de banque en monnaie locale seront décaissés pour graisser la patte à ceux qui mèneront la danse à Cona-cris et à l’intérieur du pays. On racle les fonds de tiroirs qui vont servir de prébendes à de mauvais sujets qui, poussant leur chance dans toutes les directions où ils pensent faire fortune, saisiront cette opportunité. Alors, l’on est en droit de parangonner le pouvoir de Brutus Doumbouya à celui de Néron Condé. C’est toujours le même tabac !… Certains aigrefins, qui mangeaient hier dans la main de Néron Condé, et d’autres profitards, les plus vils, n’ont pas perdu de temps pour se mettre sous les auspices de son tombeur. Tous ces profitards qui savent tirer parti de tout sous tous les rapports, se sont prodigués pour le succès du projet de constitution de Brutus Doumbouya.
Alhousseyni Makanéra Kaké a usé d’arguments spécieux pour parangonner le projet constitutionnel de ce dernier.
Dans la vulgarisation de son sophisme, Alhousseyni pousse le bouchon un peu loin en établissant un parallélisme captieux entre des versets abrogés par d’autres dans le Saint Coran et le non respect de l’engagement pris par Brutus Doumbouya à ne pas candidater à l’élection présidentielle.
« Quand vous prenez le Coran c’est rempli de versets abrogés, abrogeants. Et d’ailleurs si ce principe n’est pas respecté dans le Coran, le Coran devient un livre qui se contredit. Donc ceux qui m’attaquent, ils soutiennent les ennemis de l’islam. Je me rappelle, une fois, quelqu’un a dit « Pourquoi vous encouragez le général Mamadi Doumbouya à être candidat alors qu’il avait dit qu’il ne sera jamais candidat ? ». J’ai dit ce jour-là : « Même le Bon Dieu a adapté les versets du Coran aux conditions de vie des hommes. Donc il a changé des versets. »
Ça fait un éclat ! La comparaison est sans nuance…
Le sophiste guinéen donne l’exemple de l’alcool et met aux défis quiconque de le contredire.
Remisons le mégalomane…
Dans la sourate 2, verset 106, c’est bien dit : « Si nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un ensemble. Ne sais-tu pas qu’Allah est Omnipotent ? »
Et dans ce qui nous regarde directement, ici-bas, c’est la question du respect de l’engagement pris et de la parole donnée.
Or dans la sourate 5, verset 1, Allah interpelle littéralement les croyants en ces termes : « Ô les croyants ! Remplissez fidèlement vos engagements. (…) »
Dieu avertit les croyants dans la sourate 17, verset 34 : « (…) Et remplissez l’engagement, car on sera interrogé au sujet des engagements. »
Et dans la sourate 61, versets 2 et 3, l’interpellation des croyants est plus menaçante : « Ô vous qui avez cru ! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? C’est une grande abomination auprès d’Allah que de dire ce que vous ne faites pas. »
C’est toujours les attraits du pouvoir qui aveuglent le sophiste sybarite. Comme au temps du pouvoir de Goby Condé, aujourd’hui encore, Alhousseyni Makanéra Kaké frelate le Saint Coran, amalgame des versets abrogés au parjure de Brutus Doumbouya pour justifier sa confiscation du pouvoir. Sur ce Makanéra Kaké, qui pousse sa fortune, affine son art de la flatterie, de la courtisanerie en couvrant de fleurs le Tyrannus absque titulo.
Le sophiste se défroque de la vérité coranique à l’effet de capter le regard du maître !…
Et il a l’outrecuidance de dire que ceux qui l’attaquent sur ce terrain sont les ennemis de l’islam. Sacristi ! Franchement, qui de vous deux est ennemi de l’islam ? Diantre ! Qui est ennemi de l’islam entre Alhousseyni Makanéra Kaké et El hadj Mansour Fadiga ?
Diable ! Des imbéciles dans ce pays ont la propension de fabriquer des dictateurs et de les conforter dans leur croyance qu’ils sont des élus de Dieu.
Par la magie de biftons flambant neuf, Cellou Camara dit CC de l’Office Guinéen de publicité a râtelé les doigts dans le nez, selon ses propres dires, trois cent bigots pour marmonner des hosannas, lire des cantiques sataniques au nom d’une prétendue paix sociale qui viserait en vérité à conforter Brutus Doumbouya dans sa confiscation du pouvoir.
Le pays retourne dans les pratiques de la Révolution sékoutouréenne qui commanditait des lectures du saint coran pour que Dieu, le Tout Puissant, accorde longue vie au Chef Suprême de la Révolution.
Dieu d’exaucer les prières et Sékou Touré de régner dans le sang et dans les excréments de ses victimes durant vingt-six (26) ans.
Ah, non ! Il faut rompre avec ces vieilles habitudes qui visent à ancrer dans les esprits qu’il y a des prédestinés pour gouverner et des prédestinés à être des subalternes. Non. Non au syndrome de l’imposteur surtout dans le cadre de la gouvernance d’un pays. Sans verser dans la méritocratie à outrance, on est d’accord que l’on mette en avant la compétence, la capacité, les ressources intellectuelles de l’individu à assumer tel ou tel poste. C’est la République de Platon. On est ok sous cet angle. Seulement, en Guinée-Conakry, un fil ténu sépare le syndrome de l’imposteur à la prédestination qu’on exploite à fond pour conforter des dictatures en exercice. Les cas de Moussa Dadis Camara, l’ex Pharaon du CNDD et de Goby Condé, l’ancien chauffard du teuf-teuf à trois roues et demi du palais Gokhi Fokhè, sont édifiants. C’est ce que je veux que tu admettes !… Parce que si on en est là aujourd’hui c’est à cause de l’égoïsme politique de Néron Condé. Son obstination à garder le pouvoir pour lui nous a conduit au coup d’Etat de Brutus Doumbouya. Et personne dans l’entour de Goby n’avait eu le courage et la sincérité de lui dire de quitter le palais Gokhi Fokhè par la grande porte de l’histoire. Personne. Aucun de vous. Tous des béni-oui-oui, exécuteurs de sa volonté la plus folle : troisième mandat. C’est le même abus que le dictateur Alassane Dramane Ouattara est en train de faire courir actuellement à toute la Côte d’Ivoire avec son histoire de quatrième mandat. Et surtout ne dis pas que ça ne regarde que les Ivoiriens qui se font une raison !…
Bon ! Revenons à toi, Bah Guérémassoy ! C’est toujours le tohu bohu dans le bled. Quel bazar !
Seulement, il n’y a pas lieu de rejeter la responsabilité sur ceux-là que tu ne veux même pas voir en peinture.
« Bah Guérémassoy !… », « Présent ! », « Interrogation ! Quelle est la couleur du tableau noir ? » De tout son sérieux Bah Guérémassoy répond : « Noir », « Bien ! Bien ! Choisis alors une couleur dans la boîte à craies et va au tableau», « Quelle est la couleur que tu as choisi ? », « J’ai choisis la craie noire », « Bien ! Bien ! Bah Guérémassoy ! Alors écris la première chose qui te vient à l’esprit. Lâche la bonde à ton ire et à ton ressentiment », « Ils m’avaient exclu pendant tout le temps que j’étais en exil. Je n’ai pas été associé à toutes les activités politiques de l’UFDG. Je les apprenais en lisant les sites, et en écoutant les radios. »
Et maintenant que tu es du côté du manche, tu vas leur montrer de quel bois tu te chauffes, hein ?! Ça s’appelle aussi de la rancune. C’est la marque de fabrique des faibles, des simples d’esprit, des narcissiques.
Dieu sait combien tu exaspères tout le monde de par tes désinvoltures et tes indifférences face à la grâce accordée à l’ancien Pharaon du CNDD, face aux brimades de citoyens, face aux kidnappings d’activistes et de militants des droits de l’homme, face à des massacres de manifestants de l’opposition à Cona-crimes et à l’intérieur du pays ! Sur le corsetage des libertés d’expression dans le bled, tu donnes tort aux journalistes qui refusent de baisser l’échine face aux diktats de l’hégémon.
Aujourd’hui, les Guinéens ne te reconnaissent pas. Ceux qui t’ont approché disent que tu es obnubilé par ta carrière personnelle, ton intérêt personnel et que tu te montes la tête à ton poste. Un trait de caractère naturel. Et pour emprunter le mot à George Lacourt-Gayet, parlant du plus ignoble, du plus détesté mais du plus politique des Français, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, en bon courtisan, tu fais le sacrifice de tes propres idées en avalant des couleuvres pour exécuter sans discussion les idées du Parrain. A l’instar de Talleyrand auprès de Napoléon Bonaparte, tu as juré d’être l’exécuteur des volontés de Brutus Doumbouya. Et à toutes occasions, tu tombes sur le râble de tes anciens compagnons politiques que tu désignes ignoblement en ennemis à abattre. Actuellement, tu es en pleine faveur dans l’entour du dictateur et tu as de l’ascendant sur la plupart de tes anciens amis qui te faisaient la guerre à l’UFDG et qui sont présentement mis sous la coupe du gouvernement. Du reste certains d’entre eux ont été subornés avec ton concours à l’effet de nuire à la Petite Cellule Diallo.
A réfléchir un tantinet, l’on donne raison à François Mitterrand : « Sur le chemin de la trahison, il n’y a que le fleuve de la honte à traverser. »
La Guinée-Conakry a atteint un état d’immoralité sans précédent. L’on est tombé dans un tel état de corruption, de prévarication, de concussion, de cupidité, de manque de conscience professionnelle, de crapulerie, d’immoralité que l’on aura du mal à ancrer dans la tête des Guinéens les vertus cardinales, au nombre de quatre :
- la prudence
- la justice
- la force
- la tempérance.
La Guinée-Conakry rappelle aujourd’hui la France au temps de Talleyrand.
Il ne faut pas accuser Le Sid ou La Petite Cellule Diallo, qui passent au laminoir, de cette décrépitude du pays. Le discrédit du pays est un fait indéniable. Par contre on refuse d’avaler des couleuvres et de croire n’importe quoi. Tu joues sur l’ambiguïté en tartinant : « il va de soi que, par la force et les dynamiques naturelles d’une société qui est en perpétuelle évolution et de modernisation… »
Didon ! L’on se demande si c’est du lard ou du cochon. On parle bien de la planète Guinée-Conakry où les jeunes, perdant la maîtrise de leur présent et de leur avenir, quittent le pays par grappes chaque jour que Dieu fait.
En Occident, le nombre d’émigrés guinéens va crescendo. Les étudiants guinéens à l’étranger, à la fin de leurs études, préfèrent faire de petits boulots dans leurs pays d’accueil que de retourner au bercail où ils sont quasi certains de ne pas trouver du travail.
Par dessus tout, la justice et la sécurité sont le talon d’Achille du pays où l’on peut être kidnappé en tout lieu et à tout moment et disparaître à jamais. Des coupeurs de route opèrent avec des tenues et des armes du pouvoir militaire.
Face à une justice à deux vitesses, l’impunité est la loi qu’admettent la plupart des justiciables, la mort dans l’âme.
La situation actuelle du pays c’est qu’il n’y a pas un seul secteur viable où le pouvoir militaire, en exercice depuis plus de quatre ans, peut tirer vanité de ce qu’il a fait concrètement en termes d’évolution et de modernisation de la société.
Parlant d’éducation, l’école primaire de Saréboïdo, sous-préfecture située à 27 kilomètres de Koundara, est complètement en ruine. Ce qui compromet, aujourd’hui, la scolarisation de plus 500 élèves pour l’année scolaire 2025-2026. Les photos attestent de l’état de ruine de l’école.
L’argent que le pouvoir militaire a claqué pendant sa campagne référendaire pouvait servir à la restauration de l’école primaire de Saréboïde.
Je mets ma main au feu que des établissements scolaires tombés en ruine, qui nécessitent des restaurations urgentes, foisonnent dans tout le pays.
Aucune satisfaction non plus n’est à noter sur l’état des routes.
Pas de travail, pas d’argent, désœuvrement total, personne ne sait où donner de la tête.
Les Guinéens argentés ou les VIP continuent à aller se soigner au Maroc ou en Tunisie au lieu de prendre le risque de tomber entre les mains des médicastres et autres imposteurs en blouse blanche qui sévissent à Ignace Deen et à Donka, les deux hôpitaux du pays aussi vieux que mathusalem.
Cette réalité du pays n’est pas à nier : Le pouvoir militaire a fascisé la Guinée-Conakry. Et maintenant que Brutus Doumbouya a fixé lui-même la date pour la mamaya présidentielle, il ne tardera plus à officialiser sa candidature. Pour parler comme Macbeth, devant son intérêt tout doit céder le pas.
Prenant exemple sur Alassane Dramane Ouattara qui écarte ses principaux opposants à candidater à la prochaine élection présidentielle, Brutus Doumbouya blackboule de facto les candidatures du Sid de l’UFR et de la Petite Cellule Diallo à la mamaya présidentielle du 28 décembre prochaine. Avec la parcellisation de l’opposition, l’autocrate n’aura aucun candidat sérieux qui se mettra en travers de son projet de s’enkyster au pouvoir. Face à lui, des menus fretins qui se payent de mots.
Afakoudou ! votre gars n’a pas fermé l’œil, hier. Vous direz sûrement qu’il souffre du syndrome de Calimero. Mais il y a de quoi se lamenter tout le temps. La Guinée et les Guinéens sont pris en otage par le pouvoir militaire de Brutus Doumbouya. Et aucune lueur d’espoir à l’horizon : « Ce qui commence par le mal ne prospère que par le mal » prévient Shakespeare dans Macbeth. Ça sent la poudre !…
A la tribune des nations unies, le général Cassius Camara, hiérarque du CNRD et secrétaire général des deux palais, a jeté de la poudre aux yeux et déclare que Brutus Doumbouya « attache une importance primordiale à la paix, au développement et aux droits humains ». Cassius maquignonne ainsi son patron pour le rendre plus iréniste et plus humain aux yeux de l’extérieur ; mais aux yeux des familles de centaines de jeunes massacrés par le Groupement des forces spéciales pendant la dictature de Goby Condé, il est un impassible bourreau, candidat à sa propre succession à la farce présidentielle du 28 décembre 2025.
Benn Pepito
La moutarde de Benn Pepito, incompréhensible, incongru, fleuve, satiriquement stressant, fourre-tout, érection cutanée et j’en passe et repasse. J’aime les coups de plume de ton ancien patron Tibou Kamara. Malgré des années en exil, tu as toujours la nostalgie du Lynx…. hebdomadaire ethnique dans lequel tu déversait tes immondices comme c’est encore le cas aujourd’hui. Pauvre Benn, le diaspourri mélancolique !