Cellou Dalein Diallo: « Je n’ai ni un taxi, ni une bicyclette, ni une société, encore moins de participation dans une entreprise » au Senegal.

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GBK C'est un Cellou Dalein Diallo qui se dit "sidéré" et "choqué" qui a nié en bloc toutes les accusations rapportées sur lui par un journal de la place, faisant état de fraude fiscale et de possession de plusieurs milliards de FCFA dans des comptes bancaires au Senegal. Cétait ce vendredi sur Espace fm. Lisez plutôt!

{jcomments on}" (…) Je suis tombé des nues en voyant ces informations. Je suis même surpris de l’importance accordée à ces rumeurs sans fondement par la presse guinéenne. Je n’ai pas de problème avec l’administration fiscale sénégalaise, je n’ai pas de problème avec les autorités du Sénégal. Je n’ai pas de société, je n’ai pas d’action dans une société. Je ne sais pas d’où sont venues ces informations. Et je pense qu’il faut se rappeler d'une chose, la campagne approche.

L’arrivée de l’ufdg dans le processus électoral dérange beaucoup de gens. Je pense que c’est une diffamation, je dois dire que les gens ont de l’imagination… Je ne suis pas un homme d’affaires ici ni là-bas. J'ai été surpris. Mais, je trouve que c’est ridicule. Parce que la moralisation de la vie politique passe par la moralisation des débats. C’est quand même choquant. (…) Mais ça ne date pas d’aujourd’hui.

La première fois où j’ai été choqué cette fois-ci je l’ai été moins, c’est après les élections présidentielles. Le monde entier m’a félicité (…) Le Medef du Sénégal a décidé de me décerner le cauris d’or pour avoir contribué à préserver la paix dans mon pays. (…) J’ai donc été invité à Dakar pour aller recevoir cette distinction. Une cérémonie qui a été fortement médiatisée par plus de 70 télévisions dans le monde. Le prix m’a été remis par madame Wade.

Et quelques jours après, j’ai entendu un ministre de la République en l’occurrence M. Alhassane Condé dire que j’ai reçu le prix du meilleur investisseur au Sénégal. Alors, les gens m’ont dit de porter plainte. (…) A cette cérémonie, j’avais même invité des journalistes guinéens. J’ai dit que ne porterais pas plainte parce que je suis un homme public qui doit accepter de prendre des coups. (…) D’abord, on a dit que c’est un journal sénégalais. Ces derniers temps, on dit que c’est un journal guinéen (ndlr : "Bilingue infos", rappelle le journaliste intervieweur). Je ne sais pas d’où il tire ces informations. J’étais au Sénégal il y a dix jours. Personne ne m’a parlé de ça. Les gens sont étonnés là-bas.

Le président Abdoulaye Wade est un ami, un père. Nul n’ignore ce qu’il avait fait comme effort pour m’extirper de la Guinée après les événements du 28 septembre 2009. Il m’a mis dans son avion personnel alors que j’avais les quatre côtes cassées. Les autorités d’alors (ndlr, le CNDD) ne voulaient pas que je sorte. (…) Le président Wade ne peut pas dire ça.

Je n’ai pas un taxi, je n’ai pas une bicyclette au Sénégal. Je vais souvent là-bas, j’aime bien ce pays, j’ai beaucoup d’amis et même des parents. Mais je n’ai pas de société, je n’ai pas de participation dans une entreprise. Je ne suis pas un homme d’affaires au Sénégal. (…) Je n’ai pas à justifier pourquoi je suis allé au Sénégal.

 Encore une fois, ces accusations n’ont absolument aucun fondement. Je suis vraiment sidéré de voir que l’imagination des gens peut aller jusqu’à ce niveau. Il n’y a rien, aucun élément… (il n’achève pas sa phrase). C’est la campagne électorale. J’ai rappelé que le gouvernement avait indiqué que moi j’étais le plus grand investisseur au Sénégal dans le souci de discréditer un adversaire politique. Chose qui continue. Et le gouvernement ne doit pas être très loin, le Rpg-arc-en-ciel aussi. (…)".

 

Nous y reviendrons

 

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