C’est un chantier présidentiel qui s’inscrit dans la droite ligne du vaste programme de gouvernance du Pr. Alpha Condé et de son gouvernement. Les six prochaines années, « la construction des routes est une de nos priorités » disait-il dans une interview.
D’une distance de 521 km, la route nationale numéro N°1, Coyah-Kouroussa(pour être précis il s’agit des projets de route en plein chantier de Coyah-Mamou-Dabola ; de Dabola-Cissela et de Cissela-Kouroussa) dont les travaux d’extension et de réhabilitation sont en cours focalise déjà toutes les attentions, au regard non seulement de l’énormité du travail mais surtout à cause de la qualité de l’infrastructure qui sera de plus de 10 mètres de largeur contre 6 auparavant, sans parler des centaines d’ouvrages de tout genre, répondant aux standards internationaux.
Depuis le dimanche 20 décembre 2020, une équipe du ministère sillonne l’intérieur du pays pour observer l’évolution des travaux
Malgré, quelques mois de retard accusés liés à la pandémie de coronavirus, les entreprises contractantes sont à pied d’œuvre afin de respecter le contenu du cahier de charge. Sur le parcours, au-delà des bourdonnements de machines ça-et-là, l’on peut aussi admirer sur plus de 45km entre Dabola-Kouroussa, la nature de l’ouvrage qui jadis, dans le passé, ressemblait à une route de la mort et de tous les dangers avec ses tournures de serpent ou ses ravins de vertiges.
Puisque le contrôle n’exclut pas la confiance, le ministère en charge des Travaux Publics veille au grain avec des équipes de suivi dépêchée sur le terrain pour s’assurer de la qualité et de l’évolution des travaux conformément à la volonté du Chef de l’État, pressé certes pour offrir le luxe aux guinéens mais très regardant et exigeant.
Parcourir en 6 jours, 1 931km pour rendre compte de l’évolution des chantiers
Partout où les chantiers routiers sont ouverts, le Ministre Moustapha NAÏTE se conforme à la rigueur du chef et demande des chiffres pour chaque projet.
Entre Coyah-Dabola-Kouroussa (521km), le travail est estimé à plus de 30%. Pourcentage moyen. Le terrassement, le remblai et les planches d’essai sont les priorités du moment. De gros ouvrage sont remarqués sur toute la ligne. Ils varient selon les fleuves et rivières et sont construits dans un respect strict des études. Ceux de Linsan, de Kolenté et Labhota constituent les plus enviés de la zone.
Aucun travail ne sera bâclé et aucun détail ne sera laissé pour compte s’est fixé comme créneau, le Ministre Moustapha NAÏTEdepuis sa nomination à la tête de ce département.
Comme d’ailleurs il ne cesse de rappeler à chacune de ses interventions, l’indulgence des usagers de la Route Nationale N°1 est sollicitée quant aux dégâts collatéraux mais leur esprit de fair-play sur nos routes en construction qui doit s’illustrer par la courtoisie, le pardon et le respect de la vitesse maximale indiquée sur chaque panneau indiquant des déviations ou des ralentis pour cause de travaux est demandé.
Cet article (non signé) me rappelle un sketch de l’humoriste belge Raymond Devos:
« Se taire quand on a rien à dire ? Non, mais c’est trop facile! Moi quand je n’ai rien à dire, je veux que ça se sache… Eh bien mesdames et messieurs, si nous n’avons rien à dire, parlons en ».
Plus sérieusement, après 10 ans au pouvoir les ministres du régime en sont toujours à parler de projet, faute de bilan à défendre… Vraiment pitoyable.
Ce n’est pas le contrôle qui n’exclut pas la confiance. Lenine a dit que c’est plutôt la confiance qui n’exclut pas le contrôle. Ce qui est vrai.
On a pleinement confiance au Sénégal de Macky Sall,mais il faut contrôler Macky Sall pour voir si notre confiance,apŕès controle,se justifie encore. Après avoir controler ses actions,je suis désolé,il ne mérite plus ma confiance qui ne se justifiait d’ailleurs pas.