GBK (…)Contrairement aux précédentes réunions, la Ceni a longuement monopolisé la parole sans toutefois donner la possibilité aux partis politiques invités de s'exprimer ou d'apporter des précisions.
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Ceci fait, la Ceni a ensuite expliqué la clé de répartition de la subvention. Une ambiance festive régnait dans la salle jusqu'à la prise de la parole du commissaire Etienne Soropogui pour annoncer le montant accordé à chacun des 31 partis politiques engagés au scrutin.
Tout d'abord, c'est le parti présidentiel, le RPG-Arc-en-ciel, qui a remporté la grande cagnotte de la subvention pour 297 millions 805 mille 642 francs à lui tout seul. Ensuite, l'UFDG de Cellou Dalein Diallo et le parti GPT de Kassory Fofana 194 millions 357 mille 366 francs chacun. Puis, le PEDN de Lansana Kouyaté et l'UPR de Bah Ousmane 177 millions 115 mille 997 francs chacun.
De même, l'UPG de Jean Marie Doré 165 millions 621 mille 734 francs, l'Ufr de Sidya Touré 159 millions 874 mille 608 francs, l'Ufd de Mamadou Bah Baadikko 125 millions 391 mille 849 francs. Quant au Grup de Papa Koly Kourouma et Afia de Dr Saliou Bella 119 millions 644 mille 723 chacun.
Le PDG-RDA de Mohamed Touré et le BOC de Dr Ibrahima Diallo 113 millions 877 mille 596 francs chacun. La NGR de Abé Sylla et le RDIG de Jean Marc Telliano 108 millions 150 mille 470 chacun. Le PTS de Mamadou Diawara 102 millions 403 mille 347 francs. L'UNR et l'UGDD 96 millions 656 mille 217 francs chacun.
Quatre partis ont bénéficié chacun 90 millions 909 mille 091 francs. Ce sont le PUP de Moussa Solano, le PNR de Bah Fisher, le PRG et le GUD. En revanche, l'UNED s'est contenté de 11 millions 494 mille 252, alors que le PDP, le RGP, le PUSG, la GeCi de Fodé Mohamed Soumah, le RGUD de Abraham Bouré, le DG et le Frondeg ont chacun bénéficié 5 millions 747 mille 126 chacun.
Après cette annonce, la Ceni a proposé deux solutions pour le retrait de l'argent. Soit, le virement bancaire à l'adresse des partis en lice. Soit l'émission des chèques. "Cela va prendre du temps, nous voulons l'argent en espèce et maintenant", rouspète un leader au fond de la salle. "Tout parti politique qui n'a pas de compte bancaire est illégal", répond Patrice Camara de l'UNR.
"Je jure, cette subvention est trop petite, la CENI a des sous mais elle joue au pingre", lâche une dame qui a eu cinq millions seulement. "La CENI est incapable de partager la subvention comment peut-elle partager des voix équitablement" martèle un leader en veste noire. "La CENI dit chèque, chèque, chèque mais est-ce qu'elle a bien partagé d'abord", fulmine un troisième. "Je ne suis pas d'accord avec ce partage de la CENI, mon parti doit avoir 100 millions. Un parti est égal un parti, sinon ce serait la discrimination qui commence avant les élections", dit un autre.
Avec Guineenews, partenaire de Gbassikolo.com