GBK La facilitation onusienne est intervenue en Guinée pour éviter des manifestations de rue et le boycott des élections législatives.
{jcomments on} Alors que l'opposition menaçait d'organiser des manifestations de rue jeudi pour dénoncer ce qu'elle a qualifié de "mauvaise préparation" du scrutin prévue le 24 septembre prochain.
Les opposants affirment avoir noté qu'il y a "plus de bureaux de votes dans des régions qui seraient plus proches de la mouvance" présidentielle au pouvoir, et aussi qu'il y avait des bureaux de votes où "le nombre de votants excédait le nombre qui a été recommandé qui était de 500 à 700", a rappelé Saïd Djinnit, président du comité de suivi des accords du 3 juillet entre le pouvoir d'Alpha Condé et l'opposition.
Face à la menace des adversaires du président Condé, le comité de suivi a demandé et obtenu des changements au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Il a été recommandé à la Ceni "qui a accepté nos recommandations" que "un, tous les bureaux de votes où il y a plus de 1000 électeurs soient éclatés en plusieurs bureaux de votes" et "deuxièmement tous les bureaux de vote où il y a un nombre se situant entre 500 et 1000, dans ce cas la Ceni considère la possibilité de dédoubler fonctionnellement les bureaux (…) qu'elle mette 2 urnes et 2 isoloirs dans le cadre d'un même bureau de vote ", a expliqué M.Djinnit.
Le comité de suivi a affirmé avoir eu, au sortir de la rencontre avec les différentes parties, le sentiment qu' "aujourd'hui nous avons une bonne base pour aller vers la création des conditions d'un scrutin dans les conditions souhaitées pour le 24 septembre", a conclu le représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu pour l'Afrique de l'ouest
La tenue des élections législatives en Guinée a été plusieurs reportée depuis 2010 sur fond de tension entre les coalitions des partis de l'opposition et la mouvance présidentielle.
BBC