GBK Les Guinéens ont finalement voté ce samedi dans le calme après les tensions des derniers jours pour les législatives à un tour, plusieurs fois reportées depuis l'élection du président Alhpa Condé en 2010.
{jcomments on}Selon notre correspondant sur place, corroboré par de nomreux observateurs, ainsi que l'ensemble des medias nationaux et internationaux, ce scrutin a connu une grande mobilisation. Ce, aussi bien à Conakry que dans le reste de la Guinee.
Toutefoisquelques problèmes ont été signalés par endroits aussi bien dans la capitale qu'en province, notamment:
– l'absence d'encre indélébile
– des électeurs avaient du mal à trouver leur bureau de vote
– d'autres n'avaient pas reçu leur carte
– des listes d'émargement sont arrivés tardivement dans les bureaux de vote.
Cellou Dalein Diallo, le principal dirigeant de l'opposition, a dénoncé ces anomalies. Selon lui, "non seulement des certains électeurs présumés de l'UFDG n'ont pas recus leurs carte, mais nous avons également retrouvé 500 cartes qui avaient été jetées. J'en ai d'alleurs parlée à la communauté internationale", revèle-t-il.
Tout en se felicitant par ailleurs de la grande mobilisation des Guinéens, l'opposition a mis en garde contre toute tentative de fraude. Selon Sidya Touré, President de l'UFR, "toute la Guinée sera dans la rue si nous constatons que les résultats donnés ne sont pas conformes à la réalité".
Du coté de la mouvance, on estme que "les quelques anomalies relevées dans une douzaine de bureaux de vote sur 1200, ne peuvent en aucun cas remettre en cause la sincérité des législatives."
A rappeler que près de 1.800 candidats – parmi une trentaine de listes – étaient en lice pour 114 sièges à pourvoir.
Il faut noter enfin, que ce scrutin s'est déroulé sous la supervision de plus de 100 observateurs de l'Union européenne et de l'Union africaine.
Conformement, à loi électorale, les resultats ne devraient pas être connus avant le lundi 30 septembre, soit dans les 72 heures suivant le scrutin.