GBK Comme il fallait s’y attendre, l’appel lancé par le facilitateur international Said Djinnit, relatif à l’exigence de l’opposition d’annuler le scrutin du 28 septembre pour cause de « fraudes massives », s’es heurté à une fin de non recevoir. C’est en substance ce qu’a déclaré M. Sidya Touré au sortir d’un conclave qui a regroupé les principaux leaders de l’oppositoion au domicile du leader de l’Union des forces Républicaines (UFR). Lisez !
{jcomments on}« L’opposition a malgré tout décidé de maintenir sa position. Nous ne comptons pas reprendre notre participation ni au comité de suivi, ni comité de veille. Nous continuons de maintenir notre position en demandant toujours l’annulation de ce processus pour donner la possibilité aux guinéens de mieux s’exprimer dans des conditions plus transparentes, plus sécurisées et plus acceptables par tous.
Nous déplorons néanmoins que les remarques qui ont été faites par les observateurs internationaux notamment, des Nations-Unis. Les irrégularités soulevées ne se résument uniquement que dans huit circonscriptions et ne tenant pas compte de ce que nous avons tous observé en Forêt, dans d’autres villes comme Guéckédou, Macenta et Yomou, mais également de la haute Guinée dans des zones où 97% des électeurs ont voté sans qu’il n’y est d’absent ni de mort, ni d’annulation. Ce genre de choses est de nature à mettre en doute le processus électoral. En basse Guinée aussi .
A Matoto il y a des bagarres orchestrées par le RPG (parti au pouvoir, Ndlr) dans la cour de la commission de centralisation. Ce sont des faits qui sont de nature à ne pas nous rassurer sur l’ensemble de ce processus. »
A rappeler qu'au terme d'un long entretien qu'il a eu avec ses pairs de la communauté internationale, le comité de suivi des élections en Guinée dirigé par Said Djinnit, a fait état des irrégularités dans 8 circonscriptions électorales et recommandé les voies de recours devant la cours suprême.
Nous y reviendrons