GBK Un atelier d’évaluation de la qualité de la démocratie et de la gouvernance en Guinée a été lancé, mercredi, 23 octobre à la Maison de la presse de Coléah dans la Commune Urbaine (CU) de Matam à Conakry.
{jcomments on}Organisé par State View Internationale (SVI), l’objectif de cet atelier est, de faire la présentation des résultats de l’étude sur la démocratie et la gouvernance en Guinée.
Dans son intervention, le directeur général de SVI, Alimou Barry a affirmé aux hommes de médias, qu’ils sont à leur 2ème dissémination, une étude qui est particulièrement importante pour les journalistes à travers des statistiques fiables concernant les progrès accomplis en Guinée en matière de communication et des médias. ‘’La radio est la principale source d’information des guinéens d’après la première enquête Afro baromètre en Guinée. La télévision constitue la deuxième source d’information des guinéens. Plus de quatre guinéens sur dix ont accès à cette source. Les journaux et l’internet sont encore peu accessibles pour les guinéens’’, a souligné M. Barry, ajoutant que la radio 75%, la télévision 35%, les journaux 8% et l’internet avec 5% des guinéens qui ont déclarés qu’ils s’informent régulièrement ou quotidiennement à travers ces médiums. Avant de préciser : ‘’Nous avons essayé de comparer notre pays aux autres pays en termes de liberté d’expression, et l'on a constaté que la Guinée est nettement au dessus de la moyenne avec 55%, alors qu’en Afrique, 49% des Africains disent qui ne sont libres d’exprimer leurs opinions.
Sur les 34 pays africains, pour les quelles nous avons essayé d’agréger les données dans ce sens, la Guinée se situe au 15ème rang’’, a fait savoir le directeur de SVI.
S’agissant de la liberté des médias, le directeur de SVI a indiqué que la Guinée se classe au 29ème rang sur 34 pays et que la moyenne est de 57% après la Côte d’Ivoire. Selon lui, pour 71% des guinéens, les médias devraient constamment enquêter et publier sur la production et les erreurs du gouvernement.
‘’Plus d’un guinéen sur quatre trouvent que la presse abuse souvent de la liberté d’expression pour publier ou donner de fausses informations, c’est-à-dire, il doit y avoir un contrôle sur ce que font les médias’’, a-t-il estimé.
MKC/FDF/ST