Grogne au sein de l’UFDG: quand des cadres du parti dénoncent « l’opacité » et exigent des « reformes en profondeur »

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Évaluation de l'article

GBK Dans un document parvenu ce lundi 11 novembre à notre rédaction, le Directeur Adjoint de Campagne de l'Union des Forces démocratiques de Guinee (UFDG), M. Mamadou BARRY, a dressé un tableau peu reluisant sur la gestion du principal parti d'opposition du Pays. Dénonçant "la prise en otage de toutes les instances de décision du parti par un cercle restreint autour du Président", M. Barry propose "une reforme en profondeur du parti", pour mettre fin à ce qu'il qualifie de "gestion opaque", préjudiciable au bon fonctionnement et au succès de l'UFDG. Lisez!

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"Introduction :

Toujours programmée, mais jamais réalisée, la restructuration du parti est devenue le seul passage obligé pour bâtir une nouvelle dynamique pour la conquête du pouvoir dans un proche avenir.

 

Fin 2002, et fin 2013, Onze (11) ans après l’arrivée de BA Mamadou à l’UFDG, nous avons longtemps programmé une restructuration en profondeur du parti pour en faire une machine non plus de mamayas, mais de conquête du pouvoir à travers une organisation effective dans tous les compartiments de la vie du parti. Mais aujourd’hui encore tout le monde reste sur sa faim.

 

Fin 2007, et fin 2013, Six (6) ans après l’arrivée de Cellou Dalein DIALLO et malgré une installation partielle des structures de base et un Congrès validant la Présidence de Cellou Dalein, ainsi que les Cinq (5) Vice-Présidents, le parti reste dans une gestion informelle à tous les niveaux.

 

La conséquence de ce manque d’organisation est et demeure la prise en otage de toutes les instances de prises de décision du parti au niveau d’un cercle restreint autour du Président, caractérisant ainsi la gestion du parti, d’une opacité totale.

 

Ce mode de fonctionnement du parti qui se résume à juste deux ou trois amis du Président du parti est de nature à faire fuir tous les talents qui veulent se mettre à la disposition de l’UFDG, mais qui n’ont aucun moyen de mettre à jour une quelconque volonté de contribuer. Les seuls talents qui arrivent à s’approcher sont ceux qui ont des liens avec le Président et mêmes eux sont rapidement écartés par les faucons qui ne veulent de personnes auprès de Cellou Dalein.

 

Le manque de volonté pour remédier à cet état de fait entraîne une mauvaise gestion du parti en général et celle des élections en particulier. Si aucune action sérieuse n’est prise pour assurer des mesures correctives à cet état de faits, l’UFDG manquera, encore une fois, les enjeux actuels et les défis des échéances futures et les conséquences seraient tout simplement dramatique pour le parti.

 

C’est dans le souci d’attirer l’attention des uns et des autres en général et les responsables et cadres du parti en particulier que cette réflexion voit le jour, dans le but non seulement d’attirer l’attention des uns et des autres sur le risque que le parti court à faire comme si de rien était jusqu’à la perte et l’éclatement, mais aussi et surtout de réveiller les consciences et de s’occuper de cette merveilleuse machine qui est l’UFDG.

 

La présente réflexion se fera autour 1) de la gestion du parti dans son ensemble, 2) de la Gestion des élections Présidentielles et Législatives, 3) de la Présence de l’UFDG au Parlement, 4) du Congrès du parti en 2014, 5) des enjeux des futures élections et 6) des Actions concrètes à mettre en œuvre.

 

Merci de comprendre que cette réflexion n’a aucune intention de remettre une quelconque légitimité en cause, mais simplement qu’il y a lieu d’être plus efficace dans la gestion du parti. Merci donc de ne prêter aucune intention de déstabilisation à cette réflexion.

 

II-) La Gestion du Parti dans son Ensemble :

Près de Cinq (5) ans après le Congrès de l’UFDG, le parti se doit de faire son bilan de gestion dans son ensemble pour tirer des leçons, afin de pouvoir se projeter vers le futur avec plus de sérénité.

 

  1. Les Structures :

Le Congrès de 2009 a eu le mérite de consolider la mise en place des structures à la base, mais à Conakry, la suite des recommandations du congrès est restée lettre morte. Ainsi, la Direction n’a jamais été en mesure de mettre en place les autres structures que sont le Bureau Exécutif National, les Secrétariats Nationaux, les Comités Nationaux des Femmes, des Jeunes et des Sages. Des Structures Socioprofessionnelles dans les marchés et autres gare voitures, et estudiantines avait été prévues, mais sans suite. A la place de ces structures statutaires, l’informel a pris le dessus et c’est cette gestion qui prime de nos jours dans le parti. Cette pratique rend vulnérable la vision même du parti pour le futur ;

 

  1. Les Statuts et Règlement Intérieur :

De la même manière que les structures ont été laissées de côté dans la gestion au quotidien du parti, de cette manière les statuts ont été négligés et le Règlement Intérieur n’a jamais été finalisé. Conséquence, aucune règle ne régit le fonctionnement du parti de manière efficace et efficiente. Aucune volonté n’a été affichée pour rendre à ses statuts, toute leur place dans la gestion du parti ;

 

  1. Le Projet de Société :

Sorti sans trop de conviction et pour les besoins et exigences de Présidentielle de 2010, un projet a été élaboré et mis dans les tiroirs pour ne jamais servir de repère et de référence dans la campagne électorale. Représentant avec élégance le principe du copier-coller, ce projet de société est maintenant caduc et aura besoin d’une sérieuse remise en cause, afin de le remettre au goût du jour ;

 

  1. Les Secrétariats Nationaux :

Au nombre de Trente et un (31), cette équipe est simplement le gouvernement de l’UFDG en charge de se mettre en valeur en face du gouvernement du RPG et de présenter un programme cohérent d’alternance dans les meilleurs délais. L’idée était de faire en sorte qu’à chaque action du gouvernement, il y ait un répondant pour monter à l’opinion qu’il y a une autre solution que l’UFDG pourrait proposer pour un meilleur choix dans le bon sens. Juste Trois Secrétariats ont plus ou moins été mis en place, il s’agit de l’Implantation, des Affaires Electorales et des Fédération à l’Etranger ;

 

  1. Le Cabinet du Président :

Selon les Statuts, il y a des membres du BEN qui seront pris pour le Cabinet du Président, il s’agit du Secrétaire Général du Bureau du Président, du Trésorier Général du Bureau du Président, de l’administrateur du Siège du Bureau du Président. Mais ces poste ne devrait pas s substituer à ceux du parti. Mais c’est le cas et le parti perd automatiquement ces postes au sein de l’appareil UFDG. Conséquences, ces personnes titulaires de ces postes ne rendent pas compte au parti de leurs activités, mais simplement au Président du parti.

      

  1. Le Fonctionnement :

L’UFDG, dans sa gestion au quotidien ne ressemble à aucune formation qui suive les principes les plus élémentaires de gestion. A ce niveau nous avons une administration quasi inexistante pour la simple et unique raison que la gestion des archives se trouve éparpillée entre deux ou trois ordinateurs personnels. La gestion financière reflète les mêmes lacunes de transparence. L’inexistence d’un simple système de comptabilité rend fragile toute l’efficacité de la mobilisation des ressources. L’opacité dans la gestion administrative et financière du parti et des ressources prouve à suffisance que le parti est sous la coupe de deux ou trois personnes autour du Président ;

 

  1. Le Budget de Fonctionnement :

Pour la mise en œuvre des différentes activités du parti, la direction se doit de mettre en place une administration pour le bon fonctionnement de la machine sur une base quotidienne. A cet effet, lorsque des actions ont été planifiées pour la mise en place d’un système de mobilisation de ressources à travers une assiette préalablement définie, un squelette de budget devrait être mis en place pour faire face à la gestion et aux besoins de fonctionnement de l’appareil. Ce squelette devrait être décentralisé au niveau de toutes les structures de base à l’intérieur comme à l’extérieur. Dans cette perspective, il est loisible de créer au niveau de la Direction une ligne : « Subventions aux Fédération » sous forme de péréquation, afin de permettre à chaque structures de recevoir des fonds en fonction de sa capacité ou non de mobiliser des ressources propres. Cette vision a manqué et manque toujours à l’UFDG et cela a pour principale conséquence, la gestion au jour le jour et de ma manière toujours arbitraire, subjective et ponctuelle. Cette lacune entraîne une orientation des fonds mobilisés vers des activités et surtout vers des dépenses qui ne sont pas toujours productifs et efficace pour le parti et la gestion des structures ;

 

  1. La Base de Données des Militants :

Depuis le début de l’installation du Cabinet du Président, il avait été prévu un poste de gestionnaire de la Base de Données des militants du parti, afin de pouvoir, à terme, mettre en place une cartographie des militants sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger. Cette vision avait un double objectif : 1) Identifier, catégoriser et surtout quantifier le nombre de militants en Guinée et en dehors, non seulement pour des fins de gestion et électorale, mais aussi 2) pour la confection et la vente de cartes de membres, ainsi que la collecte de cotisations, principales source de financement des activités du parti. Nul ne peut ignorer que cette vision a été ignorée par la direction et cela a eu une conséquence grave par la suite. En effet, de nos jours, nul ne peut être en mesure de quantifier les militants pour une quelconque action salvatrice du parti surtout lors de la gestion du processus électoral en général et la révision du fichier en particulier.

 

  1. La Commission en charge des Affaires Electorales :

Pour les besoins de la cause et légèrement comme c’est le cas avec le Secrétariat en charge des Fédérations UFDG de l’Etranger en raison de l’implication des guinéens de l’étranger dans l’assistance aux victimes des violences politiques, le Secrétariat en charges des élections aussi se retrouve de manière restreinte avec tout ce que cela implique comme enjeu pour le parti. Cette commission fonctionne sur une base purement de copains et d’amis ;

 

  1. La Commission en charge de la Communication :

Considérée comme la commission phare et la vitrine de l’UFDG vers l’extérieur avec notamment un Vice-Président spécialement dédié à cette commission, il n’a jamais été question de mettre une commission en place à la hauteur des attentes. Tout le monde a reconnu les lacunes dans la gestion de l’information et de la communication au sein du parti en temps normal en général et lors des campagnes électorales en particulier. La communication du parti a toujours été gérée da manière informelle et surtout ponctuelle ;

 

  1. La Mobilisation des Ressources :

Le Trésorier Général du parti devrait être au dessus de celui du Bureau du Président et devrait être en mesure de mettre une équipe en place pour assurer non seulement une assiette de mobilisation des fonds, mais aussi et surtout l’élaboration d’un budget de fonctionnement sur une base annuelle, tout en assurant la gestion et le contrôle des coûts. C’est à cette équipe de mettre en place un programme de mobilisation basé sur le financement du parti à travers des cotisations des militants, des dons et legs, entre autres ventes de cartes de membres et autres articles de promotion du parti ;

 

  1. La Gestion des Ressources financières :

Les lacunes ont été constatées depuis les Présidentielles de 2010 et aucune leçon n’a été tirée pour apporter des mesures correctives. La gestion s’est faite et continue de se faire en dehors de tout cadre transparent entre un groupe restreint de personnes autour du Président. Les contributions se font de art et d’autres, mais la rigueur dans la gestion n’est pas de mise, faute d’organisation et de structuration adéquate. Cette non transparence dans la gestion des ressources remet tout simplement en cause la volonté des uns et des autres à contribuer efficacement ni en ressources financières et matérielles conséquentes, ni encore moins en ressources humaines de qualité ;

 

  1. La Gestion des Actifs du Parti :

Dans toute structure normale, un inventaire des actifs doit se faire par catégories de biens avec une situation claire sur une base régulière de toutes les informations et statuts de chaque actif pour en définir le coût d’acquisition, la durée de vie, la valeur résiduelle et donc le taux d’amortissement de chaque actif. A l’absence de cet inventaire, nul ne peut évaluer les actifs du parti. Dans la confusion entre les biens personnels du Président et autres mis à la disposition du parti et ceux du parti acquis normalement ou donnés par les tiers, le parti, en tant que structure n’est pas en mesure de sortir un inventaire avec toute la situation du patrimoine et de faire ainsi la part des choses ;

 

  1. Le Comité de Soutien :

Tous les efforts ont été déployés depuis l’arrivée de Cellou Dalein DIALLO à l’UFDG pour dire qu’un comité de soutien ne peut être créé que pour deux voix : 1) pour créer un parti à terme, ou 2) pour servir de groupe de pression lors de l’intégration d’un parti. Dans les deux cas, le comité de soutien disparaît après la création ou l’intégration d’un parti. En dehors des dispositions du parti, le comité de soutien reste et demeure une structure non formelle et qui pèse plus que les structures formelles. Les deux bras de ce comité sont la section motards et les Taabès et Sèrès.

Ces lacunes citées constituent un gros frein à main dans le fonctionnement normal du parti. Lorsque les structures normales et statutaires du parti ne sont pas opérationnelles, l’informel prend le dessus et les personnes à qui on confie les tâches n’ont aucune obligation de résultats et ne rendent compte à personne d’autre qu’à celui qui leur a commis à la tâche de manière informelle. De là découle toutes les tares du parti que l’on voit actuellement dans sa gestion au quotidien.

 

III-) La Gestion des Elections :

Basé sur tout ce qui a été dit plus haut, il est difficile de mettre en place une machine électorale qui soit à la hauteur des attentes et de faire face, de la meilleure des manières aux défis des élections. Conséquence, le parti se retrouve toujours pris de vitesse. Dans la précipitation, aucune réflexion n’est possible et on tombe sur la première personne rencontrée

 

  1. La Présence à la CENI :

Le choix de notre représentant à la CENI lors de la Présidentielle de 2010 s’est passé sur une base purement subjective depuis le temps de BA Mamadou et tout le monde a vu ce que le parti a subi comme préjudice entre les deux tours particulièrement avec lors de la disparition d’ordinateurs, l’incendie de l’entrepôt de la CENI au camp Samory, le délai de près de Quatre (4) mois entre les deux tours et la disparition de PVs de certains Bureaux de Vote au détriments de l’UFDG.

 

Cette réalité a été encore plus flagrante avec la nouvelle CENI particulièrement avec les deux représentants de l’UFDG qui étaient en poste avec toute la mascarade dont la CENI s’est rendue coupable dans la planification, l’organisation et l’exécution de la mascarade des législatives en général et le tripatouillage du fichier en particulier ;

 

 

  1. Les Démembrements de la CENI :

Sans une structure de jeunes en place au sein du parti et sans une structure estudiantine comme prévue dans les statuts, il était difficile d’avoir de jeunes et dynamiques représentants du parti dans les démembrements de la CENI tant au niveau de Conakry, qu’à celui de l’intérieur du pays. Conséquences, les représentants ont toujours été pris sur une base de copinage au mépris de tout critère objectif pour répondre efficacement aux exigences des différents postes et enjeux ;

 

  1. Les CARLEs :

Cette carence dans le choix des représentants du parti s’est trouvée accrue avec une présence totalement approximative de nos délégués. Par manque d’objectivité dans les choix, la révision est arrivée et les militants de l’opposition en général et ceux de l’UFDG en particulier ont eu tous les problèmes du monde à se faire réviser et pire personne n’a été en mesure de prendre en charge les dispositions nécessaires pour la bonne remontée d’information en vue de corriger les anomalies.

 

Lors de l’affichage, le défi pour nos membres était de s’assurer que les corrections seront faites convenablement. Nos représentants n’ont pas été en mesure de faire valoir leur présence pour rassurer les militants en les aidant à s’identifier et ou à corriger les information et de les remonter pour une prise en compte. A la fin de la journée, tout le monde s’est rendu compte qu’il n’y a aucune chance de correction.

 

Certains de nos représentants se sont même perdus dans des revendications d’ordre pécuniaire en pleine révision privilégiant ainsi leur prime à la révision des militants dans nos zones ;

 

  1. Les Commissions pour les Cartes d’Electeurs :

A partir du moment où le révision a été catastrophique et l’affichage encore plus surtout dans nos zone, tout le monde s’attendait à une émission de carte d’électeur encore plus grave. Les représentants du parti se devaient de se mettre en ordre de bataille, afin de prendre en charge l’orientation des militants pour la récupération des cartes, à défaut de les récupérer eux-mêmes et de faire du porte-à-porte pour les distribuer aux électeurs dans nos fiefs. Cette lacune a entraîne une désorientation sans précédent de nos militants qui ont erré dans la nature jusqu’au jour du vote à la recherche à la fois de leur carte et de leur lieu de vote, certains en vain ;

 

  1. Comité de Suivi :

Pendant ce temps, le parti avait des représentants dans le comité de suivi des accords du 3 Juillet dont les signataires sont entre autre, la Communauté Internationale. Nos représentants là ont connu tous les manquements et ont suffisamment eu la latitude d’attirer l’attention des uns et des autres sur ces manquements. Tout le monde voyait que ces manquements étaient au préjudice de l’opposition en général et de l’UFDG en particulier ;

 

  1. Comité Technique :

Très vite, les experts internationaux ont été en mesure de se rendre compte des problèmes techniques dans l’organisation de ces élections. Nos représentants étaient au courant de ces carences que l’on espérait corriger en quatre jours avec le report des élections du 24 au 28 Septembre. Naïvement, tout le monde s’est laissé piéger dans ce jeu. Les conséquences, on les connaît ;

 

  1. La Campagne Electorale :

Dans une monotonie qui est certes due au contexte et climat politique du pays, la campagne de ces législatives s’est déroulée exclusivement avec la caravane de Cellou Dalein dans le Fouta. Toute la machine a été mise en place pour la Tournée en Moyenne Guinée. Pendant cette tournée, rien ne se passait ailleurs alors que dans les autres zones, l’UFDG avait des uninominaux qui faisait campagne dans l’indifférence la plus totale. Les législatives étaient tout simplement la troisième mi-temps des Présidentielles avec un accent sur le leader du parti et rien sur les candidats uninominaux.

 

  1. Le NDI et IFES :

Dans la gestion du processus électoral, des organismes internationaux, sous financement USAID ont mis en place des modules de renforcement de capacité au profit des partis politiques. A cet effet, des jeunes cadres devraient être identifiés à travers les structures du parti à la base pour un meilleur suivi du processus à la base. Mais comme d’habitude, les personnes choisies n’ont pas été à la hauteur des attentes parce que les critères de sélection n’ont pas été sur des bases objectives, mais surtout à partir de connaissance. Les mêmes cause entraînant toujours les mêmes effets, les lacunes des présidentielles se sont reproduites dans bien des zones au détriment du parti ;

 

  1. La Subvention de la CENI :

Près de 195 Millions de FG ont été mis à la disposition du parti pour des fins de campagne électorale lors de ces législatives. Ces fonds ont été gérés dans la plus grande opacité entre certains membres de la Direction en dehors de tout contrôle et de tout suivi du Directoire de Campagne installé justement à cet effet. Dans le cadre d’un audit de ces fonds publics, il y a peu de chances que le parti soit en mesure d’exposer toute une rigueur dans la gestion de ces fonds publics t prouver ainsi que lesdits fonds ont exclusivement servi pour les besoins exclusifs de la campagne électorale ;

 

  1. La Gestion des Alliés Electoraux :

Depuis l’acceptation de l’UFDG et de l’opposition d’aller aux législatives, le débat s’est tourné vers les alliances. En effet, fort de ces 44% du premier tour de la Présidentielle, l’UFDG devait se positionner en maître du jeu des alliances en prenant ses partenaires sous son parapluie de leader. Cela devrait être plus efficace avec la mise en place d’une commission de réflexion pour mettre sur la table tous les enjeux et définir une vision pour la gestion de l’après élection et surtout pour la perspectives des Communales et communautaires à venir pour mieux préparer les présidentielles. Cette réflexion devrait tenir compte des acteurs sur le terrain de la Basse Guinée, de la Haute Guinée et de la Forêt. Comme dans toute négociation, il faut savoir ce que tu donnes et ce que tu reçois tout en gardant ta position de leader et de père de famille du haut de tes 44%. Aucune commission n’a été mise en place de manière formelle. A la fin de la journée, on s’est retrouvé avec juste un seul acteur en face, Sidya TOURE pour ce qui est de la Basse Guinée. Les négociations ont donné à l’UFR les uninominaux et l’UFDG n’a pas eu la présence d’esprit de conclure un marche selon lequel partout où on a laisser à l’UFR l’uninominale, l’UFDG devrait avoir le soutien de Sidya pour la Communale prochaine. Conséquences, le soutien à l’UFR nous a coûté Fria et Kindia. La gestion des alliances a été très mauvaise vis-à-vis de Kassory, Kouyaté, de Telliano et de Jean Marie Doré. C’est la raison pour laquelle l’opposition n’a pas été en mesure de plus sécuriser les choses surtout en Haute Guinée et en Forêt ;

 

  1. Le Directoire de Campagne National :

Supposé être la structure par excellence de campagne et ayant pour prérogative la couverture des actions de la Commission en charge des Affaires électorales, de la communication de campagne et de la logistique, le Directoire de campagne a été finalement relégué à la simple fonction de collecte et de montage des images du président du parti en tournée au Fouta, pour les besoins du journal de campagne de la télévision nationale. Les affaires électorales, la logistique, ainsi que d’autres aspects de la communication on fonctionné sous la direction du Président et un groupe très restreint dont mêmes les candidats en général et les uninominaux en particulier étaient exclus. Les deux secteurs cruciaux des Affaires Electorales et de la logistique ont ignoré totalement les besoins et autres appels des candidats uninominaux, laissant chacun se débrouiller selon ses propres moyens. Des efforts ont été fournis du côté du Directoire de campagne pour faire en sorte que la campagne soit recentrer exclusivement autour des candidats uninominaux  avec notamment la création de Comités de soutien et de Directoires locaux, mais ces efforts ont été balayé par les faucons du parti. Les fonds alloués à ces structures locales de campagne venaient directement du Président du parti sans passer par le directoire national sur une base de relations et d’amitié ;

 

 

  1. La Logistique de Campagne :

La non implication directe des candidats sur liste nationale et les uninominaux dans la mise en place des comités de soutien et des directoire communaux et préfectoraux a non seulement rendu difficile la gestion et le suivi du processus, mais aussi et surtout compliqué cohésion au niveau de la logistique. Conséquences, problèmes au niveau du slogan de campagne, des affiches, des T-Shirts et surtout à celui des spécimens de Bulletin. Le comment voté a été négligé par le parti jusqu’à la dernière minute et le nombre de bulletin nul en fait fois et à notre détriment. Un programme national de campagne devrait être défini en parfaite collaboration avec les candidats surtout uninominaux et un budget devrait sortir de là conformément aux ambitions du parti. A l’absent de cette logistique suffisante, les candidats ont été abandonné à eux-mêmes avec une grande inégalité entre les candidats qui ont un minimum de moyen et de facilités auprès des membres de la direction et ceux qui sont dans leur localité respective et qui ne compte que sur ce qui leur tombe dessus ;

 

  1. Les Bureaux de Votes :

De la même manière, un grand besoin de mise en commun des projets des uns et des autres s’est fait présent pour la gestion des bureaux de vote. N’ayant pas en place un comité national des jeunes, la direction n’ayant pas instruit au « membres » du Bureau Exécutif National de se déployer conséquemment, les comités de soutien n’ayant pas été soutenu avec les directoires de campagne au niveau des communes de Conakry et des fédérations de l’intérieur où on a des candidats, la commission des Affaires électoral a eu du mal à mobiliser les jeunes même en cette période propice de vacances scolaires pour être présents de manière effective et soutenue dans les Bureaux de Vote au compte de l’UFDG. La réalité est que dans bien des cas, bien plus que l’on imaginait, les représentants n’ont pas été à la hauteur parce que le choix s’est fait dans la précipitation et pour des raison de rémunération, les liens personnels et familiaux ont été privilégiés par rapport à l’efficacité de nos représentant. Dans la précipitation, l’effectivité et le suivi de la formation avant le scrutin tant au niveau du parti qu’à celui de IFES et NDI, n’ont pas répondu aux attentes des uns et des autres ;

 

  1. La Centralisation des Résultats UFDG :

Depuis les Présidentielles, un projet informatique avait été développé pour assurer une parfaite centralisation des résultats. L’objectif de ce projet était de faire en sorte que l’UFDG ait les chiffres du vote avant même la CENI, afin que la pression soit sur elle pour donner les résultats dans les meilleurs délais. A l’époque, la direction, encore une fois a mis de côté cette vision qui aurait permis d’avoir des résultats plus fiables et dans les meilleurs délais. Pour les législatives, la vision était de même avec une plus grande possibilité de décentralisation grâce aux comités de soutien et des directoires communaux et préfectoraux,  à travers le déploiement des jeunes dans les bureaux. Le défi était de faire une remontée bureau de vote par bureau, afin de pouvoir non seulement annoncer des résultats fiables, mais aussi et surtout avoir une cartographie de ces élections que les élus pourraient utiliser dans la définition de leur programme de développement durant leur mandat au bénéfice des populations de leur circonscription électorale respective. Les premières diffusions de la radio FM Synergie ont bien montré que cela était possible et que même si l’UFDG n’a pas le droit de publier les résultats avant la CENI, le parti aurait une mine d’information qu’il pourrait exploité en vue des prochaines échéances. Mais là encore, la vision n’y était pas.

 

 

IV-) L’UFDG au Parlement :

Bien que l’on soit dans une crise due à l’exagération des fraudes lors de ces législatives, les yeux sont tournés désormais vers la Cour Suprême pour faire face à ses responsabilités. Il est important de se dire que nous sommes en train de franchir une nouvelle étape dans la vie du parti avec ces législatives qui auront vu l’élection de 23 cadres du parti sur la liste nationale et 14 sur la liste uninominale. Pour une total de 37 députés, les jeu sont faits et nous passerons sous peu de temps à une nouvelle étape de la vie de notre jeune démocratie.

 

  1. Le Non Cumul de Fonction :

Le parti mettra à la disposition du parlement et de la nation, un bon nombre de cadres qui grâce au non cumul de fonction ne peuvent pas être députés à l’Assemblée Nationale et continuer à exercer des fonctions au sein du parti. Pour les cinq (5) prochaines années, nos députés ne pourront plus exercer des fonctions au sein du parti. Cette réalité obligera la réflexion pour assurer la continuité dans la gestion des affaires du parti ;

 

  1. La Présence dans l’Administration de l’Assemblée :

Avec le statut de la seconde formation politique à l’Assemblée, l’UFDG devra prendre toute sa place dans l’attribution de quotas au niveau de l’emploi au sein de l’Administration du Parlement. Ce sera le lieu et le moment de veiller à ce que les jeunes de l’UFDG soient propulsés dans cette administration pour apprendre. En plus de ces emplois au Parlement, il est important de se mettre dans la configuration selon laquelle chaque député de l’UFDG devrait avoir Quatre groupes d’Attachés parlementaire pour l’aider ou l’assister dans le plein exercice de ses fonctions. Il s’agira de :

 

        Un groupe de Jeunes attachés pour la Communication ;

        Un groupe de Jeunes attachés pour le domaine Juridique ;

        Un groupe de Jeunes attachés pour le projet politique de l’UFDG ;

        Un groupe de Jeunes attachés pour assurer les modules de formation.

 

Au niveau de la Communication, ces jeunes pourront assister le député à mieux préparer sa communication tant en dehors de l’hémicycle qu’en dehors du pays avec un contact assez régulier auprès des collègues des députés de la sous région ou de l’Internationale Libérale. Cette organisation devrait se faire pour permettre les rencontres entre le député et la presse entre autre.

 

Au niveau du domaine juridique, un second groupe donnera les outils nécessaires pour une meilleur lecture des textes tant de la constitution que de la législation guinéenne et le fonctionnement de l’Assemblée Nationale. Ce groupe facilitera au député de faire des propositions de projets de lois.

 

Au niveau du projet de société de l’UFDG et des enjeux politiques, un troisième groupe permettra au député de toujours être en phase avec les attentes du parti, tout en restant en contact avec les parti alliés tant au niveau du parlement guinéen qu’à celui des partis libéraux de l’Afrique et du monde.

 

Au niveau de la formation, un quatrième groupe sera exclusivement consacré à la préparation des modules de formation pour le député, afin d’assurer, sur une base au moins trimestrielle, une formation de la jeunesse de l’UFDG sur le travail de l’Assemblée, le rôle d’un député et les enjeux des défis du développement.

 

Dans cette perspective, une vision est là pour permettre à de nouveaux talents au sein de l’UFDG de s’exprimer au-delà du parti et de se faire une nouvelle expérience tant professionnelle que politique ;

 

  1. Les Liens avec le Parti :

Si les fonctions ne sont pas « cumulables » entre l’Assemblée et le parti, les députés de l’UFDG se doivent de garder le contact avec le parti, afin de comprendre ce qu’attend la base et s’assurer qu’ils sont en conformité avec le projet du parti et la défense des valeurs républicaines qu’incarne le parti. Au-delà de cette présence effective, les députés seront impliqués, par leur contribution, dans la mobilisation des fonds du parti. A cet effet, une cotisation mensuelle par exemple d’un million de FG par mois permettre de contribuer efficacement au financement des activités du parti sur une base mensuelle. Toujours dans la même vision, les député uninominaux seront encore plus sollicités pour une forte présence dans leur localité respective pour tâter le terrain et s’assurer d’être en conformité, non seulement avec le projet de société du parti, mais aussi et surtout en phase avec les besoins des populations  la base ;

 

  1. Les Relations avec les Parlementaires Libéraux :

Depuis un certain temps, l’UFDG fait partie de l’Internationale Libérale dont les parlementaires jouent un rôle important dans le monde pour faire passer la vision et les vertus du libéralisme comme mode de gouvernement. A ce titre, il faut rappeler que Cellou Dalein avant même d’être député, est Co-Président de l’Alliance des Libéraux et Démocrates du Pacifique, de l’Afrique et des Caraïbes (ALDEPAC). Une grande opportunité se présente là aux députés de l’UFDG pour consolider des liens avec cette Alliance pour une plus grand projet de renforcement des capacités des structures et des jeunes politiciens du parti, en vue de mieux se préparer à relever les défis de prochaines échéances.

 

V-) Le Congrès du Parti en 2014 :

 L’UFDG se trouve à nouveau devant un tournant de son histoire en cette année 2014 qui sera chargée de turbulences politiques. En effet, Cinq (5) ans après le Congrès qui a consacré les Vice-Présidents et le Président du parti les 14, 15 et 16 Août 2009, l’UFDG se prépare encore une fois à renouveler ses instances pour les Cinq (5) années suivantes. Ce nouveau congrès en préparation sera encore plus décisif que celui de 2009 parce que le succès de l’UFDG lors des Communales et Communautaires de 2014, dépend uniquement et exclusivement de la capacité du parti et se restructurer du sommet à la base, en mettant ainsi les hommes et les femmes qu’il faut aux places et responsabilités qu’il faut.

 

Avant la fin de l’année, une réflexion est obligatoire pour fixer un calendrier clair et précis pour la mise en place d’un programme cohérent d’installation des structures à la base. Il est à souligner que les structures installées depuis l’initiative de BA Mamadou ont été abandonnées à elles-mêmes sans aucun suivi. Cet abandon a été préjudiciable lors de toutes les mobilisations du parti en général et lors des dernières législatives en particulier.

 

Un inventaire devrait être fait sur les structures qui existent encore, celles qui fonctionnent toujours et celles qui ont besoin de coup de pouce. Dans tous les cas, le parti se doit d’une très grande vigilance dans ce processus, afin que la machine soit prête pour les futures échéances. La victoire en 2015 en dépend largement.

 

Tout le principe de toujours « remettre à demain » ce qui doit être fait pour le renforcement du parti, devrait être mis en cause pour voir objectivement tous les aspects de la vie du parti pour remédier aux mauvaises pratiques en général et à la gestion de l’informel au sein des instances dirigeantes en particulier.

 

Les défis de ce Congrès sont énormes, mais il est clair que c’est le passage obligé pour le parti de mettre les bases d’une certaine organisation et d’une grande rigueur dans la gestion des activités de l’UFDG pour non seulement rassurer les uns sur le caractère et la capacité organisationnelle et impliquer les autres grâce à cette capacité à mettre en valeur les talents qui sont à dispositions.

 

Une grande réflexion sera fait au niveau du parti avec une grande implication des cadres pour une sorte d’organisation des Etats Généraux de l’UFDG avant la fin de l’Année 2013, afin de mettre les base d’une restructuration à tous les niveaux du parti, de manière à mettre un appareil capable de proposer une alternance crédible au peuple de Guinée en 2015. Les grandes lignes de ce Congrès tourneront autour de :

 

  1. Les Structures du Parti :

Du sommet à la base, il sera question que la réflexion pense sérieusement au mode de fonctionnement du parti. Faut-il reconstruire sur les mêmes base, à savoir la structure de Comités de Base par secteur, Sections par quartier et Fédération par Commune ou Préfecture. Devrait-on avoir un congrès pour l’installation de toutes les structures ou bien en plusieurs étapes. Les organismes parallèles seront-elles autonomes ou pas ? (CNJ, CNF et CNS) ? Comment prendre soins du Bureau Exécutif et du Conseil Politique ? Quelle valeur donner aux structures socioprofessionnelles, la Coordination Inter-Universitaire et les Comités de Soutien ?

 

  1. Les Statuts et Règlement Intérieur :

Jamais les Statuts et Règlement intérieur du parti n’ont été aussi négligés. Il faudrait que cela change par une nouvelle vision pour les statuts avec une claire définition des rôles et responsabilités et une précision nette des TDR à assigner à chaque poste. Faut-il garder le Président et Cinq (5) Vices ? Faut-il avoir un cabinet du Président pour travailler en lieu et place du Bureau Exécutif ? A quoi sert un Conseil Politique ? Le Trésorier Général et le Secrétaire Général doivent ils être simplement sous la coupe du Président ? Faut il un Secrétaire Général pour le parti juste derrière le Président ? Un parti comme l’UFDG a-t-il besoin de Cinq (5) Vices-Présidents ? Les postes au sein des structures ont-ils leur raison d’être ou il faut revoir ces postes ? Les Secrétaires Nationaux sont ils importants pour le fonctionnement du parti ? Ceci n’est qu’un petit aperçu des questions sur lesquelles la réflexion va porter pour préparer un congrès efficace. A travers les textes qui seront mis au goût du jour, le parti bénéficiera d’un mode de fonctionnement règlementé. A cet effet, un manuel de procédure devrait être mis en place pour la gestion administrative et financière.

 

  1. Le Projet de Société :

Un projet de société a été élaboré pour les besoins de la Présidentielle. Il va falloir revoir en profondeur le contenu pour le remettre au goût de l’actualité et réorienter la vision du parti pour la gestion de nouveaux défis. C’est autour de ce nouveau projet ou en quelque sorte, ce nouveau pacte entre le parti, le candidat à la présidentielle et le peuple de Guinée pour la perspective de 2015

 

  1. Les Secrétariats Nationaux :

Actuellement au nombre du Trente-et-un (31), ces secrétariats n’on jamais été installés dans les règles de l’art pour servir de « Gouvernement » à l’UFDG, afin de répondre à la gestion du pouvoir de Alpha CONDE. La liste de ces Secrétariats devrait être mise sur la table, afin de faire le point sur leur utilité et leur apport au débat pour la construction d’un pays que nous ambitionnons de bâtir. Avons-nous besoins d’un Secrétariat qui sera un trait d’union entre le parti et ses parlementaires à l’Assemblée Nationale ? Ce sont le genre de question que la réflexion va poser pour mieux définir chaque poste avec une claire description de poste et une solide lettre de mission.

 

Encore une fois, cette possibilité de Congrès du parti au lendemain des Législatives, le jour des Communales et Communautaire de 2014 et à la veille des Présidentielles de 2015, est une opportunité à ne pas rater pour la mise en place d’une machine de conquête du pouvoir. En effet, les efforts de maintenant pour un congrès réussi dans sa vision et son besoin de restructurer le parti, seront récompensés par de bons résultats aux Communales et Communautaires, seules garanties à la victoire de 2015.

 

« Dis-moi combien de Chefs de Quartiers et de Chefs Secteurs tu as et je te dirais quelle chance tu as de gagner la Présidentielle de 2015 ! »

 

VI-) Les Communales et Communautaires de 2014 :

Elles restent une des principales raisons de mettre de l’ordre dans les structures, la gestion et le mode de fonctionnement du parti. En effet, après les bons chiffres des Présidentielles et la confirmation lors des législatives de la perte de vitesse de Alpha CONDE et de son pouvoir, l’UFDG est en phase de gagner son pari de la conquête du pouvoir en 2015.

 

Mais l’atteinte de cet objectif passe obligatoirement par une bonne performance de nos élus à l’Assemblée d’un côté, mais aussi et surtout par la performance du parti lors des prochaines communales.

 

Après le travail préliminaire à l’organisation du Congrès du parti en 2014 et surtout après la restructuration effective du parti qui aura mis les base d’une machine à conquête, l’UFDG pour fièrement se tourner vers ces communale avec une certaine sérénité.

 

Les élections de proximités ne sont bénéfiques que pour les formations politiques qui sont implantées à la base. Depuis le début de processus, l’UFDG est incontestablement le parti le mieux implanté du pays. Cet état de fait devrait se voir renforcé à la fin du congrès pour affronter les Communales.

 

Un Président de Comité de Base, gagné le combat du Chef de Secteur et un Secrétaire Général de Section, gagné le combat du Chef de Quartier pour finir par voir un Secrétaire Fédéral gagné le combat de la Mairie à la Commune. Voilà la meilleure manière de préparer les Présidentielles de 2015.

 

L’UFDG dans sa logique de promouvoir une nouvelle classe de jeunes politiciens, trouvera les mots pour impliquer plus de jeunes et plus de femmes dans cette vision de renouvellement de la classe politique.

 

VII-) Les Actions Concrètes à Mettre en Œuvre :

Comme vous pouvez l’imaginer, les lignes qui ont précédé ont eu pour objet de faire le point de la situation de l’UFDG depuis les présidentielles de 2010 et bien avant. Le présent document vise une totale remise en cause du mode gestion du parti. A cet effet, un calendrier et un programme devraient être mis en place.

 

  1. La Réflexion :

A la suite de ce document, les cadres qui recevront ce projet, sous l’impulsion de la Direction nationale, devraient se retrouver autour de cercles de réflexion tant à Conakry et à l’intérieur du pays, qu’à l’étranger, afin de discuter le document soumis pour y apporter les amendements nécessaires ;

 

  1. Le Calendrier :

Une table ronde devrait s’organiser pour la discussion autour de ce document afin de l’amender et d’en faire une grande feuille de route avant le 15 Novembre 2014. Entre le 15 et le 30 Novembre, un document issu de ces réflexions devrait voir le jour et présenter à la Direction nationale. Les différents amendements devraient y être apportés pour un document final avant le 15 Décembre 2013. Les Etats Généraux devraient se tenir entre le 25 et 31 Décembre 2013, tout en précisant une date pour la tenue du Congrès de l’UFDG au cours de l’année 2014 ;

 

Je ne pourrais finir ce projet qui vous est soumis sans remercier les uns et les autres de tous les efforts consentis pour la construction de notre parti en vue d’en faire la première formation politique du pays.

 

Une machine à conquérir le pouvoir vient d’une machine forte. Après les présidentielles et les dernières législatives, les leçons devraient être tirées en toute objectivité pour aller de l’avant avec pour ultime objectif, la réorganisation du parti pour les échéances de 2015.

 

Il est important de s’accorder sur le fait que le prochain congrès montrera ce que nous pouvons attendre des communales et communautaires avant de se mettre en ordre de bataille pour la Présidentielle de 2015.

 

 

Merci pour votre attention et

Bonne chance pour les prochains défis de l’UFDG.

 

 

 

Mamadou BARRY

Analyste Financier

Directeur Adjoint de Campagne

 

 

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