GBK Incroyable diraient certains mais vrai ! Il a encore perdu les élections législatives. Des élections dont il a volontairement contribué à fausser les résultats malgré le score qu’il qualifie de «très honorable » de 37 députés de l’UFDG.
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Etant habitué au contentement et au second rôle dans sa vie de cadre de l’Etat, notre Cellou laamiké se démène à justifier sa seconde défaite politique face aux vaillants militants de l’UFDG qui, cette fois- ci, ont compris que leur président s’est noyé dans les eaux troubles de la République de Guinée. Malgré les conseils, les avertissements, les menaces, Cellou n’a rien changé de son attitude, dans sa stratégie, il a plutôt multiplié les « fautes politiques » : CENI, révision des listes électorales, l’application des accords du 3 juillet 2013 favorisant ainsi l’échec de l’UFDG dans ce second scrutin majeur. Maintenant que tous les signaux d’alertes sont rouges faut-il attendre les présidentielles de 2015 pour trouver un véritable opposant au régime d’Alpha Condé ? Parce que lesderniers événements ont démontré que nos « opposants » ne font point le poids face à notre Président Alpha qui ne cesse de grimper sur le toit de Sékoutouréyah.
Après les regrettables élections législatives qui ont confirmé la complaisance du chef de fil de l’opposition avec Alpha Condé, il est urgent de rompre le silence afin de continuer notre travail de sensibilisation sur le manque de sincérité et de sérieux du président de l’UFDG à mener la lutte démocratique. Aujourd’hui, qu’il l’admette ou pas, il est d’une certaine manière responsable de la mort de tous les militants qu’il a envoyés se faire tuer pour seulement un « score honorable de 37 députés ». Sacrifier des vies humaines pour quelques sièges à l’assemblée, attribués à des amis (es), à des proches qui n’honoreront jamais la lutte de ces vaillants militants-martyrs. Briser l’espoir de tout un peuple pour des petites attributions liées à un poste. Faire subir encore à des milliers de guinéens d’autres années de souffrance, d’autres années de ségrégation et d’injustice. Pourquoi aussi autant de mensonges et de mépris vis-à-vis des militants qui veulent la libération de leurs frères emprisonnés et le retour de leur 1er vice-président ? Cette attitude démontre que le Cellou laamiké est entrain de devenirCellou yooliké. Sentant son déclin politique, Cellou et son clan menacent tous les militants demandant un changement dans le fonctionnement de l’UFDG. Ils essayent de garroter le débat interne en prétextant que ceci nuira à l’unité du Parti.
Pourquoi refuse t-il un tel débat s’il est sûr de son apport dans le fonctionnement du Parti ?
A-t-il la capacité de satisfaire les aspirations les plus nobles des vaillants combattants de la démocratie ?
Ces questions rejoignent les hypothèses que nous avions soulevées dans la chronique « Le Fouta prit en otage et son avenir hypothéqué par Cellou Dalein ». Plus Cellou s’entête à fuir le débat, plus il encourage les forces démocratiques à s’exprimer à travers les différents canaux de communication pour trouver des solutions aux problèmes qu’il a aggravés par son refus de dialoguer. Cellou doit absolument savoir qu’il n’a pas le monopole des bonnes idées et qu’au sein de l’UFDG, il n’y a que le débat franc qui garantira l’unité du Parti.
Garder le silence dans ces moments critiques, c’est être complice d’une situation qui met en péril la vie de plusieurs milliers de personnes. Les combattants pour une Guinée démocratique ne doivent pas accepter d’être engloutis dans le torrent qui est en train d’emporter Dalein. Diallo Sadakaadji quant à lui a compris et a promis de s’investir pleinement aux côtés des forces démocratiques pour sauver cette lutte. Comme il l’a si bien dit dans sa première interview « ne cherchons plus à ramasser une eau déjà versée » au risque de perdre encore du temps.
Comment Cellou Dalein est passé de Cellou laamiké à Cellou Yooliké ? Avec toute la mobilisation et les sacrifices consentis par les uns et les autres pour son accession au pouvoir. A ceux qui idolâtrent Cellou sachez que vos sentiments ne le sauveront pas de ce naufrage politique. Dans cette lutte, les sentiments ne comptent pas, c’est le résultat qui compte. Réveillez-vous avant que la vague déferlante ne vous emporte aussi.
Qu’Allah nous sauve de cette noyade collective. Amen !
Marwane Diallo, Bruxelles-Belgique