Quinze mois après l’arrivée de la junte au Pouvoir, quel regard faut-il dresser de la conduite de la transition ? Comment renouer le fil du dialogue entre les autorités de la transition et le trio « UFDG, RPG ARC EN CIEL, FNDC POLITIQUE » ?
Dans un entretien qu’il accordé à notre confrère Africaguinée.com ce mercredi 24 janvier 2023, le Dr Sékou Koureissy Condé, président de l’Alliance pour le Renouveau National (ARENA) et fondateur de African Crisis Group, propose des pistes de solution. Nous vous en proposons un extrait…
DR SÉKOU KOUREISSY CONDÉ : En tant qu’acteur politique, citoyen attaché à l’entente, à l’unité nationale et la paix, je souhaite que cette transition ait un dénouement heureux, un aboutissement apaisé. Mais je constate deux choses :
Premièrement, la prise du pouvoir par le CNRD (comité national du rassemblement pour le développement) était fondée et basée sur des constats partagés, vu que le régime précédent avait montré beaucoup de limites, de faiblesses. Les relations entre les communautés, dans le traitement des questions d’Etat, on sentait l’essoufflement, aussi bien au plan politique que du traitement de l’adversité. Donc, à l’avènement du CNRD, toute la classe politique et toutes les organisations de la société civile, toutes les populations ont dit d’accord, on tourne la page et on passe à autre chose.
Quinze (15) mois après, quelles sont les questions qu’on se pose ? Les intentions sont là, les décisions sont là, mais il manque le dialogue inclusif. La réconciliation ne semble pas être le chantier principal. Le dialogue et la réconciliation, voilà deux chantiers qui sont liés par l’évolution de la société guinéenne et sur lesquels il va falloir se pencher profondément.
La troisième chose c’est le régime. Dans quelle société sommes-nous ? Quelle société voulons-nous ? Moi je considère que de l’indépendance à nos jours, les pays africains francophones ont tous épousé et adopté les régimes présidentiels. Le régime présidentiel est un régime fort et unique, détenu par une seule personne qui fait et défait les hommes et les lois, qui oriente et exerce la plénitude du pouvoir. Donc, les séparations des pouvoirs dont il est question ne s’exerce pas véritablement. Ainsi, le développement n’a pas lieu, les libertés en question ne sont pas consacrées. Il faut corriger ça. Pourquoi ?
Lorsque le président Mamadi Doumbouya, dans sa première déclaration a annoncé la refondation de l’Etat, il a promis de doter de la Guinée d’une nouvelle Constitution qui soit en phase avec sa sociologie, j’ai souhaité qu’il soit le De-Gaulle de la Guinée. Parce que les deux points là m’intéressent intellectuellement. Depuis 20 ans, je questionne les sociétés africaines, mais il n’y a pas de pays africains développés. Ce n’est pas possible. Donc, le problème ce ne sont pas les hommes mais les systèmes. Il faut le changer le système. Aujourd’hui, je suis très inquiet, très préoccupé par le fait que je vois revenir le régime présidentiel.
Vous avez vu des prémisses ?
Les cadres de concertation, les travaux du CNT (conseil national de la transition) tout tourne autour d’un régime présidentiel reconduit. Cela m’inquiète. C’est mon appel, c’est ma préoccupation principale. En 2010, en tant président de l’ARENA, lorsque j’étais secrétaire général du CNT, j’ai reposé le problème, changeons le régime, il faut aller à un régime parlementaire révisé et adopté. C’est possible.
De quel type de régime parlementaire parlez-vous précisément ?
Le pouvoir africain est parlementaire. Lorsque vous allez dans le Fouta, en Guinée Forestière, en Haute Guinée ou en Basse Côte, le Chef de village n’est pas le porte-parole. Les conseillers du village ont leur mot à dire, il y a des critères de désignation pour être dans la case des sages. Le pouvoir est exercé, le rôle des jeunes ou des femmes est connu, le chef n’est qu’un symbole. En fait, il n’exerce pas le pouvoir, il a une autorité morale. C’est ça le régime parlementaire, l’enjeu c’est le premier ministre. Donc, tout le combat politique, la compétition électorale, se mène pour élire un premier ministre qui est le chef de l’exécutif. Ce n’est pas le président qui nomme le premier ministre et les autres.
C’est le ministre et son gouvernement. A partir de ce moment-là, la société est apaisée. Le président de la République devient un arbitre incontestable et incontournable. Son autorité consistera à suivre la constitutionnalité des lois. C’est un arbitre. C’est très proche des pays africains. Aujourd’hui, les présidents qui se sont suivis, tous ces accords, miniers et autres, les désignations, les routes… tout est au niveau d’une seule instance. Je demande vivement que cela soit changé.
D’un côté de mon constat, il faut revoir la feuille du dialogue, il faut qu’il soit véritablement inclusif. Deuxièmement, il faut mettre la réconciliation au centre du débat. Certains pensent qu’on n’en a pas besoin. Mais quand je prends l’histoire de la Guinée, la violence d’Etat, jusqu’à une date récente, fait qu’il faut en parler. La troisième solution, il faut carrément aller au débat sur le changement de régime, la nature du régime. De mon point de vue, la transition est faite pour ça.
Parlant du dialogue selon vous comment sortir de l’imbroglio actuel ?
Il y a deux choses : premièrement, je vous ai dit que la prise du pouvoir est justifiée. Mais ce n’est pas ça la question. C’est l’exercice de son pouvoir qui est discuté. Donc, ce sont deux choses complétement différentes. Il n’y a pas de mauvaise de foi derrière. C’est une lourde responsabilité que je prends en disant que cette prise du pouvoir était justifiée. Cependant, dans l’exercice du pouvoir, économique, social et politique, surtout le volet politique, tu ne peux pas te taire.
Vouloir un dialogue politique et constater l’absence de l’UFDG, du RPG et autres, et dire que c’est le dialogue, non, ce n’est pas comme ça. Je suis président d’un parti politique, j’aurais pu dire, ‘’ ils n’ont qu’à partir, nous autres allons-nous débrouiller’’. C’est une question de conscience politique. Je dis qu’on peut faire mieux. Je me suis même dit porteur, volontaire pour résoudre cette équation. Je vais parler à l’UFDG, au RPG arc en ciel et l’UFR, si le CNRD le permet. Qu’on m’écoute, je propose que les partis politiques qui n’ont pas participé au cadre de concertation de décembre puissent désigner trois négociateurs, qu’on sorte des dix points de préalables et qu’on désigne ces trois. Ensuite, que ceux-ci discutent avec les institutions représentatives de la transition pour nous permettre d’aborder les questions clés. Que la CEDEAO nous soutienne ou pas, la réalité est que le dialogue actuel n’est pas véritablement inclusif. Donnons-nous les moyens de le rendre inclusif. C’est possible. Moi je parle à tout le monde et je pense que c’est faisable.
On voit l’impasse perdure. Quelle solution préconisez-vous ?
La première solution, il faut que la classe politique évolue de façon unique. Ensuite, que les partis politiques qui n’ont pas assisté au cadre du dialogue accepte de désigner trois négociateurs surtout. C’est très important. Ces trois peuvent parler avec le CNRD et avec les institutions. Cela me parait aujourd’hui une étape importante. Déjà, ceux qui ne sont pas là vont se sentir concernés. A partir de ce moment-là, toutes les questions juridiques ou judiciaires économiques et personnelles seront abordées. Ce n’est pas une condition, c’est le format. Il faut qu’on accepte le principe de négociation. Tous ceux qui disent qu’on peut aller sans eux, ça c’est l’épreuve de force. Les gens peuvent parler pour faire plaisir au pouvoir, mais, essayons de nous entendre. Je pense que la première étape n’est pas du côté du CNRD, mais c’est avec son aval.
Est-ce que vous avez engagé des démarches dans ce sens ?
Je ne fais que ça. Mais c’est difficile en Guinée, dès que tu le dis, certains pensent que tu as un intérêt derrière. Ça n’a rien à voir. C’est une proposition de sortie crise. Aujourd’hui, je considère que le RPG, l’UFDG, l’UFR, peuvent trouver deux ou trois personnes qui vont parler en leur nom avec les autorités. Je suis prêt à en parler, que ce soit avec le premier ministre, ou avec mes collègues politiques. Si cela est accepté de part et d’autre, ça va être un tournant important. Le jour où les partis politiques qui n’ont participé aux négociations désigneront deux personnes pour leur dire d’aller négocier, toutes les autres questions relèveront de cette atmosphère.
Pensez que le trio sera à votre écoute avec cette proposition ?
C’est une question de capitale de confiance. Je ne suis pas le plus âgé des leaders politiques, mais point de vue ancienneté, je suis le plus ancien leader politique. Je suis indépendant intellectuellement et moralement. Je ne me suis jamais privé de parler avec les différentes parties. Je veux que les Guinéens s’entendent. C’est incroyable ce que nous avons comme richesse humaine. Donc, du côté des partis politiques, il y a une seule chose que je déplore, il faudrait que la classe politique guinéenne fasse sa révolution. On n’est pas un leader contre un autre. On n’est pas leader parce qu’on est riche, ça n’a rien à voir, c’est une question de conviction. La classe politique souffre de cette division inutile mais profonde. Et ça, c’est individuel et personnel. C’est vraiment dommage.
C’est une question d’autorité nationale, de survie. Quel sera la Guinée dans 50 ans ? Donc, du côté des partis politiques, je n’ai pas de problème. Je vais essayer de rencontrer le premier ministre pour lui proposer ce schéma. Lui demander qu’il m’autorise à rencontrer les autres. Parce que je ne veux pas qu’il me dise cette histoire de quatuor nous on en déjà tourné la page. Donc, c’est une manifestation d’intention. Je me porte volontaire pour porter la désignation de deux négociateurs du côté des partis politiques qui n’ont participé au cadre du dialogue. Si les autorités l’acceptent ce serait un pas, parce que le facilitateur n’est pas le médiateur. Je ne serai qu’un facilitateur.
Shams Deen qui accuse un Gandhi d’etre ethno, c’est vraiment l’hopital qui se fout de la clinique, comme dirait l’autre. Que disait Michel Audiard deja de ceux qui osent tout ? Je disais ici, il n’y a guere une dizaine de jours, a ce cher Shams Deen d’avoir l’extreme delicatesse de ne pas nous prendre pour des pilones en essayant de se faire passer pour ce qu’on sait qu’il n’est pas. On y est encore. Il bouffe ethnie, respire ethnie, empeste l’ethnie, et accuse l’un des rares sur ce forum a prendre soin de s’elever au-dessus de la melee de… Lire la suite
@Shams Deen,
Laisse Gandhi se noyer dans ses justifications oiseuses ou plutôt dans ses élucubrations.
Me convaincre de quoi ? Votre vérité, celle des vainqueurs ? Demandez à un Allemand ce qu’il pense d’Hitler et de Napoléon, et demandez ensuite à un Français. Bizarrement l’histoire ne s’écrit pas de la même façon. Vous avez raison de ne pas tenter le diable, moi je n’essaie même pas de vous convaincre de quoi que ce soit. Il y a longtemps que j’ai repéré certaines personnes qui trouvent que ça fait du bien quand on arrête de se taper la tête contre les murs !!! Vous pouvez m’affubler d’ethno, ça me fait d’autant plus plaisir lorsqu’on connait mon… Lire la suite
Panafricain
Je pense qu’il n’est pas nécessaire de perdre son temps pour convaincre celui qui a décidé librement de ne entendre la VÉRITÉ.
Ghandi a peut être compris mon message avec son obsession à justifier son opinion « ethniciste ».
Lhistoire a été déjà écrite il faut passer à autres choses.
Schams, moi je n’ai pas d’image à défendre, je me fous de la bonne conscience. Je dis ce que je pense et je me moque des retours et si je devais prouver mes dires ce serait tellement facile que personne ici ne me le demandera, à part des faux culs qui ne ne trouvent pas seulement qu’au Fouta, comme on a l’habitude de le dire. Quant à Baldé c’était un fidèle, pas un opportuniste, un militaire, un vrai, pas un politicien de pacotille. Si les militaires veulent faire de la politique qu’ils s’assument, mais ils sont tellement nuls qu’ils sont… Lire la suite
Gandhi, Là où les Fulbe dirigent en Afrique de l’Ouest , ils sont forts , ils ont des armes . Chez nous en Guinée, on a développé un dégoût pour le service militaire . Les Fulbe ont certes des officiers mais pas de soldats parceque ça n’intéresse pas grand monde . Et nous vivons ce résultat aujourd’hui. A part AST, tous les présidents Guinéens y compris Alpha sont arrivés par les armes . Mr CDD aura beau ratissé des voix pour être élu, si dans l’armée il n’a pas de soutiens , il perdra les élections . Mieux, il pourrait… Lire la suite
“ si vous ne le savez pas en 1985 ,vos « ennemis »malinkés ont vu leurs élites militaires décimés par les soins des vôtres qui ont crus bon dormir et 20 ans après ces mêmes gens ont pris le dessus dans cette même armée au nez et Barbes de ces mêmes meurtriers.” soyez sérieux et indexez ceux qui étaient derrière ces exécutions. Si des gens comme le professeur Kaba, Mansour Kaba en veulent aux Soussous c’est parcequ’ils sont plus honnêtes envers eux mêmes et savent ceux qui étaient cet événement. Malheureusement pour eux, on ne peut pas diriger la Guinée… Lire la suite
Ghandi
Il n’est interdit à personne de se couvrir de peintures pour se donner la bonne conscience.
Chacun de nous peut trouver à peindre l’autre de nos tares .
Je répète encore que l’on juge toujours les autres à travers sa propre personne.
Enfin ,votre Baladé était tout simplement un lâche donc il n’avait aucune chance de réaliser votre rêve.
Le rete relève de la littérature inutile.
Shams, je ne vais pas m’étendre sur le sujet, c’est beaucoup plus aisé de le faire verbalement. Moi c’est en Guinée que j’ai découvert les problèmes ethniques. Ils existent en Guinée et moi je ne les cache pas et j’affirme même que certains malinkés le nient tout simplement parce qu’ils profitent du système et veulent le camoufler. Combien de malinkés, dans l’armée, dans l’administration, bref dans des domaines où on perçoit une rente (un salaire, voire plus avec les détournements) sans aucune contrepartie. A quoi sert un général qui possède un 4×4 avec dotation de riz, de carburant, de matériel,… Lire la suite
Gandhi On a coutume de dire que l’on juge toujours les autres à son image et donc c’est très facile de se dire je blanc comme neige mais l’ADN reste même si on se couvre de peinture. Pourquoi vous autres aimer traiter les gens ethnos dès qu’ils ont un jugement différent sur une personne qui leur ait proche linguistiquement ? Africain peut bien vous répliquer qu’il aussi Francais 100% que vous même s’il a eut un ami de Labé pendant un ou deux ans. African a viré avant la fin du pouvoir Alpha certainement parcequ’il a été déçu et étant… Lire la suite
Africain vous êtes complètement à côté de la plaque, mais je vous remercie néanmoins d’assumer votre identité. Comme vous dites, il y a de nombreux faux-culs qui ne s’assument pas et qui s’imaginent être invisibles en oubliant que les traces sont indélébiles et qu’on ne peut se cacher sur Internet. Je voulais juste en être sûr, car moi j’ai du mal à comprendre ces volte-face à 180°, mais peut-être un jour prochain, vous pourrez me l’expliquer. Par ailleurs vous vous trompez sur mon compte, je n’ai pas d’amis, de camarades ou de congénères ethniques. Je ne suis Guinéen que de… Lire la suite
@Gandhi, C’est le même africain, le « fana » du « fama » et toujours ethno, mais pas konianké. Toujours le même africain qui « cognait » très dur sur l’UFDG sur guineeactu, sur ce site et ailleurs. Votre doute n’est pas surprenant pour des ethnos masqués comme vous qui sont souvent démasqués entre deux lignes. Ils auront toujours des doutes ou des suspicions tant que leurs « compagnons », leurs «camardes« , leurs amis etc…ne sont pas des congénères ethniques ou communautaires. Dans ce jeu de suspicion, a l’UFDG certains poussent le bouchon jusqu’à l’extrême. Il ne suffit pas qu’il soit de la communauté, mais il faut qu’il… Lire la suite
LOL Gandhi,
Beacoup de personnes sur ce site se connaissent virtuellement depuis le forum guineenews. Les positions ont bel et bien change et c’est tant mieux. C’est Manzo qui est reste toujours fidele a son champion malgre que ce dernier etait opposant a son propre regime.
Africain, j’ai un doute …
Etes-vous récent sur ce site, où êtes vous l’un de ceux avec qui je ferraillais sur ce site il y a une dizaine d’années, car celui qui se faisait appeler Africain à l’époque n’était pas de l’UFDG, et ressemblait plus à un ethno konianké ?
C’est juste pour info…
« …C’est l’un des défauts de CDD, son image. Moi je suis peul par mon père et j’en suis fier, car je n’y peux rien…. » dixit GANDHI En effet; nous avons un problème de formes dans nos déclarations et d’anticipation. Je pense que vous faite référence à sa dernière sortie au Ghana. Sachez qu’il n’aura pas le choix, cette question lui sera toujours posée tant que la « bombe ethnique » n’est pas désamorcée, même quand il sera à la tête du pays. et il sera appelé à répondre, pas d’autre choix. Mais comment répondre et quels sont les éléments de langage pour… Lire la suite
@ Le Pan-Africain, « …Je ne comprends pas pourquoi par exemple il accepte de parler an Alpha alors que ce dernier se réclame toujours président jusqu’à 2026« « Fi Allah », ne vous fiez pas des écrits orientés de JA pour tirer des conclusions hâtives. Cela est d’autant vrai que mêmes des hauts responsables du RPG et pas les moindres sont incapables de confirmer que les deux ont parlé. Même s’il s’avérait que CDD à parler avec AC, ce n’est pas un accord politique, ou un accord dans le cadre d’une éventuelle gestion du pays. « …La seule attitude qu’il faut avoir avec lui… Lire la suite
@ Jacques, Je vous concède que je n’ai pas de nouvelles stratégies d’adaptation au regard de la situation et que je suis preneur et l’UFDG serait aussi preneuse de vos propositions ; vous me sortez que vous restez sur votre faim. Soyons sérieux tout de même. Tout d’abord et une fois encore nous sommes preneurs de vos propositions, ne serait-ce qu’une ébauche. Ensuite, quand je vous dis que j’ai cherché de quoi reprocher à CDD ou à l’UFDG qui pouvait changer/influencer la suite des évènements en faveur de l’UFDG ou la classe politique, et que je n’ai pas trouvé, c’est… Lire la suite
C’est l’un des défauts de CDD, son image. Moi je suis peul par mon père et j’en suis fier, car je n’y peux rien. Et je considère que tout Guinéen, qu’il soit soussou, malinké ou forestier a raison d’être fier de ce qu’il est, mais ce n’est pas cet état de fait qui va faire avancer le pays. CDD a besoin de prouver qu’il n’est pas sectaire, et se complait trop à vouloir montrer qu’il ne sert pas les intérêts du Fouta. Lorsqu’il était ministre, il a fait beaucoup plus pour la Haute Guinée que pour le Fouta (pour lequel… Lire la suite
@Africain, Personnellement ce que je reproche à CDD c’est qu’il n’apprend pas des leçons du passé. Sinon il a prouvé sa capacité à rassembler autour de lui et bien au delà de sa région comme l’élection de 2020 l’illustre bien. Je ne comprends pas pourquoi par exemple il accepte de parler an Alpha alors que ce dernier se réclame toujours président jusqu’à 2026 et qu’il a plusieurs fois été roulé dans la farine par ce dernier . Alpha est un personnage dangereux pour tous ceux qui font la politique en Guinée. La seule attitude qu’il faut avoir avec lui ,… Lire la suite
Africain, je reste sur ma faim. Je réponds pelé mêle. Toi tu cherche le pouvoir mais avec ce coup d’état la prudence était de mise. Tu accompagnes sans retenue, les premiers à être a l’investiture d’un mutin sont les deux grandes personnalités du pays. Ils ont donné à doumbouya la légitimité et un mandat. Ils ont acceptés la charte. Pour deux maigres places ils sont présents au CNT. Ils ont refusé les 36 mois qui finish deviennent 40 mois. A l’ufdg, personne a dit à CDD que cette maison de dixinn, qu’il n’ avait droit même si il à acheter.… Lire la suite
« …Je demande toujours de se remettre en question et d’adapter les stratégies si non ce cnrd est là pour longtemps. » Dixit Jacques L’opposition, notamment l’UFDG serait preneuse de vos propositions en termes d’adaptation de stratégies que vous n’arrêtez pas de nous sortir. Par ailleurs, j’ai comme l’expression que pour vous, c’est l’opposition en général et l’UFDG en particulier qui est le problème et non la junte au pouvoir à sa tête un légionnaire français formé pour tuer et non pour gérer un pays. En outre, pour vous si le CNRD venait à confisquer le pouvoir se serait à cause de cette… Lire la suite
Sékou Koureissy Condé est un t*** c’est un (!) qui fait partie du milieu.
La faiblesse de l’opposition rend fort Doumbouya et son CNRD. L’erreur des CDD et Sidya Toure qui ont applaudi et qui ont donné une légitimité à cette mafia du CNRD ça coûter cher aux opposants et aux Guinéenn.es
Voilà, un autre magicien, tu pense qu’il est hors service mais oups il se met au centre. Pour jouer. Je demande toujours de se remettre en question et d’adapter les stratégies si non ce cnrd est là pour longtemps.
Non Koureissy tu n’es pas légitime pour faire une médiation forcément orientée (vu ton texte précédent), et d’ailleurs ces criminels ne sont ni arbitres, et n’ont aucun droit à décider pour les Guinéens. Seul le pouvoir de leur kalachnikov inspire la crainte. Tout ce qu’ils feront sera défait, c’est donc une perte de temps à faire autre chose que de les aider à déguerpir.