La Guinée prévoit une croissance économique de 4,5 % en 2014

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Grâce aux multiples réformes macroéconomiques et aux engagements pris avec les bailleurs de fonds, le Guinée se déploie énormément pour atteindre un niveau de croissance économique de 4,5 % en 2014, contre seulement 2,5 % en 2013, a déclaré vendredi le chef de cabinet du ministère en charge de l’économie et des finances Mohamed Lamine Yayo.

{jcomments on}Parlant des objectifs spécifiques et des prévisions du gouvernement pour l’année en cours, il a énuméré les tendances plutôt favorables pour l’atteinte d’une performance de l’économie guinéenne, malgré un contexte sociopolitique difficile du moment.

Ainsi, cette tendance qui se projette sur un taux d’inflation que sera ramené à 8,5 %, contre 10,6 % en 2013, un taux de change moyen de 7.000 franc guinéen (FG) pour 1 dollar et de 9.000 FG pour un euro et un taux de pression fiscale de l’ordre de 19,6 %, qui est la norme au niveau sous-régional, avec la ZMAO (Zone monétaire de l’Afrique de l’ouest).

De même, le niveau de dépenses courantes sera de 14,8 % du produit intérieur brut (PIB) et des dépenses en capital de 11,8 %.

Avec la stabilité sociale et économique, il est prévu un accroissement des recettes de 21 % et une augmentation des dépenses de 19,5 %, pour faire face aux secteurs prioritaires de développement national, a-t-il indiqué.

Pour M. Yayo, le budget étant l’expression chiffrée de la politique d’un gouvernement, celui de 2014 en termes de grandeur accorde un privilège à l’investissement dans différents domaines. Dans le budget national de développement (BND), le secteur d’énergie bénéficie d’un financement à hauteur de 16,56 % du total, soit un classement en deuxième position après les dépenses liées au paiement des pensions, à la dette et au financement extérieur.

Ensuite viennent le secteur de l’éducation avec 11,67 %, le développement rural 6,1 % et l’Administration du territoire 3,41 %.

Dans le souci d’éviter des pratiques peu orthodoxes dans la gestion des finances publiques, le gouvernement a mis en place depuis 2010 le système d’exécution du budget à base caisse.

Ce mécanisme budgétaire permet de privilégier d’abord la rentrée des recettes et ensuite programmer les dépenses, en tenant compte des paramètres et de priorités du pouvoir central.

« Je ne dis pas que tout est rose aujourd’hui, mais il y a eu des acquis non négligeables en trois ans » a expliqué le chef de cabinet, qui atteste que les redressements amorcés ont déjà eu des effets positifs qui doivent être consolidés pour que, d’ici à la fin du quinquennat, les résultats engrangés puissent se répercuter sur le développement du pays.

« En termes de perspectives, 2014 s’annonce sous de bons auspices en Guinée », a résumé M. Yayo.

Il estime par ailleurs qu’avec l’appui des bailleurs de fonds et avec une bonne utilisation des ressources endogènes, la pauvrette ambiante baissera considérablement, les variables économiques vont être sur une courbe ascendante, pour le plus grand bonheur des Guinéens.

 

Xinhua

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