Selon l’un des porte-paroles de la junte militaire qui s’est emparé du pouvoir en Guinée, le putschiste en chef aurait déclaré » qu’il ne passera pas un jour de plus à l’issue des 24 mois de transition » et que s’il y a un jour de plus, c’est quelqu’un d’autre qui devra la conduire ».
Contrairement à ce que pensent certains, ces déclarations ne sont nullement ambiguës. Elles ont l’avantage d’être claires et ne laissent aucun doute sur l’intention des putschistes. Et ceux qui semblaient leur accorder le bénéfice de la bonne foi se rendront très vite compte que leur volonté est de rester aussi longtemps que possible au pouvoir. Le scénario est très simple : Mamadi Doumbouya, après les deux années, manœuvre pour se faire remplacer par un autre militaire ou par un civil qui sera une marionnette entre ses mains et celles de [son groupe]. Au fond, personne-à part les esprits les plus simplets- ne croyait véritablement en la promesse des putschistes d’œuvrer au retour à l’ordre constitutionnel. Les risques sont énormes pour eux.
En effet, après avoir [dompté] la garde présidentielle de Alpha Condé, les morts enregistrées lors des manifestations du FNDC et les soupçons d’enrichissement illicite qui pèsent contre eux, il y a peu de chance qu’ils daignent quitter le pouvoir. Le peuple doit veiller…
SEKOU KOUNDOUNO
RESPONSABLE DES STRATÉGIES ET PLANIFICATION DU FNDC
MEMBRE DU RÉSEAU AFRIKKI
Pan -Africain,
tout à fait d’accord, Mali Yèmbérin et Tougué veulent avant tout l’eau, l’électricité et route en bitume .A choisir entre un pouvoir légitime et ces trois éléments, 100 % des habitants de ces deux villes choisiront en une fraction de seconde l’eau, l’électricité et route . C’est cela le plus important .
La priorité de notre pays, ce n’est pas un président légitime mais un chef patriote et travailleur . Doubmouya nous montre ces deux qualités .
Les Guinéens ne veulent pas de démocratie chez eux, car ils ignorent ce que c’est concrètement. Pourtant souvent dans de nombreuses situations sociales, ils se comportent comme des démocrates, ce qui montre qu’avec un peu d’éducation civique et politique, ils pourraient facilement s’en approprier les codes.
Par ailleurs Pan Africain, accompagner des criminels c’est devenir complices de leurs crimes, la seule attitude est de les combattre ou de les ignorer.
Entièrement d’accord avec ce point de vue qui ne fait que constater des situations identiques partout dans le monde. On se demande donc bien pourquoi ce serait différent en Guinée.
La question n’a jamais été à ce niveau. Un jeune militaire qui arrive au pouvoir par les armes en tuant d’autres n’allait certainement pas partir sans garantie. Maintenant reste à savoir si les Guinéens dans leur majorité veulent une démocratie chez eux . Si tel n’est pas le cas , c’est je crois personnellement, alors à quoi bon demander à des jeunes de sortir dans moyens de défense? Là se trouve la question Mr Koundouno. Les démocrates en Guinée devront s’approprier des moyens nécessaires pour le combat sinon , essayons d’accompagner ces putschistes pour qu’ils travaillent aux moins puisqu’ils semblent… Lire la suite