Ebola et Alpha Condé : deux terrifiants serial killer

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Il est clairement établi aujourd’hui, dans   notre pays, que la présence de « fièvre » hémorragique  mortelle, connue sous  le nom  d’ « EBOLA »  a été  signifiée au gouvernement et président, dès décembre 2013. De nombreuses  victimes, circonscrites dans un périmètre   réduit en Guinée Forestière, avaient déjà péri du fait de cette fièvre.

 

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De  dissimulation en dénégation, les autorités présidentielles et gouvernementales, ont laissé EBOLA prendre une ampleur qu’il n’aurait pas prise, si elles étaient  réellement préoccupées par les conditions de  vie de nos compatriotes. Dans le cas précis, le désir de cacher l’illégitimité du pouvoir du sieur Alpha CONDE l’a emporté sur la nécessité  d’une  vraie politique de santé publique.

Les victimes de ce serial-killer qu’est la fièvre EBOLA saignent de partout et agonisent en quelques heures. Cette épidémie n’est ni une fatalité, ni une quelconque malédiction divine. Sa durée dans le temps, son extension rapide sur l’ensemble de notre territoire et le nombre si élevé de ses victimes, résultent directement de l’irresponsabilité du sieur Alpha CONDE. Cela est si vrai que lui-même fuit la Guinée, depuis la confirmation des cas EBOLA dans notre pays. On entend parler de lui tantôt au Maroc, tantôt en Suisse, par fois en France. Partout, sauf en Guinée. Les Guinéens devraient réfléchir au constat qui vient d’être fait.

Ebola est un dangereux virus qui surprend. Selon un rapport prospectif de l’Union européenne publié fin 2006 et établi à partir de centaines de sources internationales, l’émergence de maladies  ou leur réémergence constituera l’un des dix défis auxquels le monde aura à faire face en 2025

Cette épidémie illustre parfaitement le risque que les zoonoses font courir à l’homme. Elles nous prennent en traîtres : nous vivons sans le savoir avec des espèces animales où le virus se multiplie sans causer de maladies, du fait probablement d’une longue adaptation sélective. Puis soudain, le contact avec une espèce nouvelle, telle que la nôtre, entraîne une maladie mortelle.

L’épidémie ne se répandra pas si la transmission d’homme à homme est rare ou faible. Lorsqu’on est confronté à une maladie nouvelle, il faut parer à l’urgence pour sauver les malades, et se hâter  d’isoler les victimes, afin d’empêcher la diffusion  de l’agent  infectieux dans la population.

Ebola est par excellence le virus le plus terrifiant et terriblement contagieux. Sa virulence et sa capacité meurtrière font frémir mais paradoxalement elles limitent l’épidémie. Sa rapidité foudroyante permet de l’identifier rapidement. Les morts survenus dans l’entourage des premières victimes, personnel soignant, famille etc. sont très révélatrices.

Le règlement sanitaire international de l'O.M.S., concernant toutes les maladies émergentes, invite chaque État à évaluer ses ressources techniques et humaines, à identifier ses besoins et à développer un plan d’action national. En Guinée, la gestion calamiteuse de l’épidémie Ebola a démontré que rien n’a été fait dans ce sens. Ce qui explique très certainement la présence du virus dans la capitale guinéenne. C'est une première dans l'histoire de ce virus

La situation sanitaire guinéenne reste donc très préoccupante. Les responsables de la santé publique, de l'environnement et de l'écologie n'ont toujours pas compris que nous vivons désormais dans une ère de nouveaux risques sanitaires car la Guinée ne peut évoluer en vase clos.

Quand comprendront-ils que le monde est devenu un village planétaire ?

La mondialisation et la rapidité des échanges effacent progressivement les frontières de nos paysages. Les pratiques observées dans un pays peuvent influencer tôt ou tard celles d’autres pays.

Un être humain en bonne santé est un trésor. Un écosystème en bonne santé est aussi un bien inestimable. Ce qui revient à dire : Un corps sain dans un environnement sain est l'une des valeurs cardinales du bien être.

Les maladies constituent un frein à tout développement. Et dans les pays les plus gravement touchés, comme le nôtre, elle est cause de régression économique et sociale. Pour se développer, les pays du tiers monde ont besoin de bras valides, donc d’une population en bonne santé.

Une population en bonne santé, est obligatoirement une population active, inventive et créatrice de richesses.

Au delà de cette épidémie meurtrière, un autre grave problème de santé publique se pose à notre pays : l'insalubrité.

Conakry, vitrine de notre pays, est un gigantesque bidonville édifié sans aucun plan  d'urbanisme, ni égout, ni hygiène. Les belles corniches d’antan et les terrains vagues sont de véritables dépotoirs d'ordures faisant la joie des mouches, des moustiques, des rats et des souris véritables vecteurs de maladie. Ne soyons pas surpris si un jour nous apprenons que la peste fait des ravages en Guinée.  

Les difficultés immenses de notre pays, tiennent bien naturellement, de la médiocrité et de l’égoïsme de ceux qui en ont la charge. C'est à se demander à quoi sert le service d'hygiène de notre pays ?

L’investissement dans des structures de soins et de prévention est un préalable à tout progrès. Il doit obligatoirement passer par une bonne gouvernance et par la mise en place d’une véritable politique de développement.

Avant qu’il n’adhère au club sélect des 23 salopards qui écument la Guinée, Tony Blair alors Premier Britannique avait fait rédiger un rapport sur l’État de pauvreté de l’Afrique. Pour aider l’Afrique à s’en sortir ce rapport préconise de mettre fin à la corruption qui gangrène le continent et révèle que les avoirs des responsables africains corrompus entreposés dans les banques occidentales représentent  plus de la moitié de la dette publique du continent.

Nos dirigeants ne comprendront jamais  que leur intérêt est d’investir dans le maintien du bien le plus précieux : la vie et la bonne santé des populations.Tous ces bandits à cols blancs ont des comptes bancaires très bien garnis. A la moindre rage de dents ils se précipitent dans les chancelleries occidentales pour solliciter des visas.

Le sieur Alpha Condé et ses sicaires n'ont pas une vocation d'ermite. Ils ont beaucoup de biens à l'étranger et d'agréables résidences. Après avoir ruiné  leur propre système de santé, ils préfèrent se faire soignés dans les pays démocratiques plutôt que dans leur propre pays.

Pauvre Guinée, Ebola nous a douloureusement rappelé que notre pays est malade. Malade de la corruption et de l’incurie de ses dirigeants dont la seule profession de foi connue à ce jour est le pillage et les massacres en bande organisée.

Que vaut la vie du Guinéen pour ce Président psychopathe et pervers qui n’est doué que pour détruire ? Rien.

Mon ami Cécé Roger HABA l’auteur de l'article intitulé « Les 23 salopards qui écument la Guinée », nous avait gratifiés d’un autre article intitulé : « Sauver la Forêt pour sauver la Guinée». Je vous conseille vivement de relire cet article.Vous comprendrez pourquoi Ebola est apparue dans notre pays.

Nos dirigeants  claironnent à qui veut l'entendre que l’épidémie est désormais maîtrisée. Mais ils n’apportent aucune réponse aux questions que se posent les Guinéens :

L'apparition soudaine dans la région forestière Guinéenne de cette terrible épidémie n'avait-elle pas une raison hautement criminelle ?

Nous connaissons tous « l’amour et l'affection » que le sieur AlphaCondé a pour notre pays. Il n'est un secret pour personne que c'est par cupidité qu'il a vendu nos forêts à des criminels chinois et nos ressources minières à des groupes mafieux miniers immondes qui exploitent sauvagement le sol et le sous-sol guinéen.

Par ce fait, il en a résulté un déséquilibre de l'écosystème, une grave diminution de la biodiversité et un saccage délibéré des réservoirs animaliers (oiseaux, rongeurs, chauves-souris, moustiques etc.). Ainsi, des germes infectieux  se sont libérés pour entrer en contact avec les habitants de cette région forestière.

Ce n'est pas par hasard que très souvent des expéditions meurtrières sont menées contre de paisibles citoyens qui veulent s'opposer à la destruction du patrimoine forestier guinéen. Les massacres de Zowota en sont une parfaite illustration.

On peut donc affirmer sans risque de se tromper que Alpha Condé et son régime ont fait plus de victime que Ebola. Ils ne font que perpétuer la tragédie guinéenne.On ne cessera jamais de le répéter, notre pays est malade, malade de l'érosion des valeurs, de la corruption et du mensonge.

Comment peut on guérir la Guinée si on se trompe de remède, le diagnostic étant connu ?

Pour guérir notre pays, il faut absolument éradiquer ce leader historique sans historicité au pseudo passé glorieux.

 

Dr. Abdoul Baldé, Rouen France

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