Relevant de la sous-préfecture de Molota, le secteur Gbökô se trouve aux abords de Kilissi à 45 kilomètres de la commune urbaine de Kindia. Un secteur qui semble être occupé il y a de cela des millénaires par des hommes primitifs.
Les habitants de cette localité à la recherche de l’or ont découvert un tas de pierre taillée et autres qui auraient été utilisés par les premiers hommes.
Le dimanche 24 mars 2024, notre correspondant régional a fait immersion dans cette contrée qui est aussi en manque d’infrastructures de base.
Installés à Gombokhôry puis à Koundayah avant de se regrouper à Gbökô, les habitants de ce secteur se trouvent aujourd’hui sur une colline auprès des eaux de Kilissi. Avec une population estimée à 1000 habitants, le secteur Gbökô est en manque de tout, a expliqué Mamadou Sylla, président de mines de Gbökô. » Nous sommes là il y a de cela très longtemps. Quand nos aïeux sont venus, ils étaient à Gombokhôry et après certains sont venus à Koundaya et quand ils se sont dispersés, c’est là que nos grands parents sont venus s’installer. Au début, on ne faisait que l’agriculture. Nous sommes sur une colline, pas de mer, ni de boue, la route n’est pas en bon état mais l’accès est facile. Depuis que ce village a été créé, nous ne faisons que recevoir des Étrangers. Mais seulement, quand ils viennent, ils se retournent. Nous avons commencé à creuser l’or en 1983. Depuis ça, plusieurs partenaires notamment des Blancs sont venus mais ils se retournent comme ça sans cause valable même quelques membres du gouvernement sont venus mais en vain. Nous sommes là, on n’a pas d’école, nos enfants n’étudient pas. Nos fils ont travaillé pour des gens, collecté de l’argent pour que nous ayons une école. Au final nous avons eu un peu et nous avons mis ce soubassement mais pour la construction, les maçons nous ont dit de payer 20 millions francs guinéens. Nous leur avons donné 4 millions et ils ont mis ce soubassement. Par après, ils sont partis tout en nous demandant de payer le reste de l’argent pour qu’ils continuent les travaux. Pas de poste de santé, aucune infrastructure de base pour ici. C’est pourquoi nous demandons aux autorités du pays et aux bonnes volontés de faire un tour chez nous pour nous aider », a-t-il expliqué.
Le pire dans ce secteur se trouvent chez les femmes et les personnes qui tombent souvent malades. Le secteur Gbökô ne dispose d’aucun poste de santé. Les habitants notamment les femmes parcourent des kilomètres pour accoucher ou se faire soigner. N’nata Sylla, la femme de Sita Camara est en état de famille, aujourd’hui elle ne sait quoi faire. « Nous les femmes de Gbökô, nous avons beaucoup de difficultés mais le plus difficile c’est le manque de poste de santé. Nous les femmes si tu tombes enceinte, c’est l’inquiétude totale jusqu’au jour tu auras ton enfant. Pour tout, il faut aller à Yèmbèrin situé à 17 kilomètres. Même si tu touches à un caillou ça répercute sur toi. Nous les femmes enceintes parfois nous accouchons en cours de route. Qu’il nous aide à avoir un poste de santé car nous avons nos enfants dans une souffrance extrême. Quand nos enfants ou nos maris tombent malades, c’est compliqué », ajoute-t-elle.
Hormis toutes ces difficultés rencontrées et la pratique de l’agriculture, les habitants de Gbökô exploitent de l’or. Une activité exercée de façon artisanale. À la recherche de ces objets précieux, les orpailleurs ont fait une découverte de pierre. Interrogé, Alpha Oumar Samoura explique: « Nous sommes là à la recherche de l’or, nous sommes venus avec un Blanc qui a une société naissante appelée Antéo. On a inspecté les lieux et le patron est allé à Conakry pour envoyer les machines et les équipements. Comme on ne pouvait pas rester sans travailler, nous sommes descendus et on a creusé pendant 3 mois mais ces trois mois là à chaque qu’on descend, on trouve quelques œuvres d’art, les pierres taillées. Ce sont les pierres dont on entendait parler depuis à l’école, dans les livres mais on n’a jamais vu à l’œil nu. Donc, quand on a continué à creuser, finalement nous sommes tombés sur un tas de pierres bien limées et modifiées en forme de couteau, des lances, des haches, des poignards et tant d’autres ».
Ces objets trouvés se trouvent actuellement à Gbökô dans une grosse caisse. Alpha Oumar Samoura veut que ces pierres soient mises dans un musée de la république de Guinée. « Quand on a découvert ces objets, je me suis dit qu’ils doivent être dans le musée national parce que c’est des objets que les personnes veulent voir à l’œil nu et ça montre aussi la trace des premiers hommes. Donc, je demande au gouvernement de tout faire, d’approfondir des recherches, de ne pas s’asseoir à Conakry se disant archéologues, qu’ils viennent ici et découvrir ces objets afin de garnir notre musée. Notre histoire est là, que l’Etat finance les gens pour qu’ils fassent sortir ces objets », a-t-il indiqué.
Cette zone aurifère fréquentée par les Étrangers sous l’autorisation des responsables administratifs de Kindia a besoin de l’expertise des sociétés minières pour la mise en valeur de ses potentialités.
Avec Mediaguinee.com
Ce qui me frappe, l’article se concentre sur le thème de l’or et « oublie » la découverte des outils préhistoriques. C’est pourtant une découverte très importante. Rien n’est dit sur ce qui devrait suivre : information de l’autorité guinéenne chargée de la conservation du patrimoine, repertoriage, mesures de conservation et exposition dans un musée. On peut imaginer que ces précisieuses pierres vont disparaitre dans la nature.
Correction :lire
Cet article est plus QU’ EDIFIANT , au lieu de plus que ETUDIANT .
Désolé !
Cet article est ( pour moi ) plus qu’étudiant du MALHEUR GUINEEN .
» Découverte d’un TAS DE PUERRE D’UN TAS DE PIERRES TAILLEES à GBOKO une localité AURIFERE en MANQUE DE TOUT »
ILS ont de L’OR
( probablement en grande quantité)
Mais ILS MANQUENT de TOUT !
Et c’est » UN TAS DE PIERRES TAILLEES » QU’ILS EXPOSENT !
PORORITOTO !
Au lieu de BRÛLER DES CHAMPS utilisez au moins cet or .
Assis sur une MINE D’OR et ILS TENDENT LA MAIN !
OU EST L’ OR ?