« Les manifestations ont été interdites et la liberté d’expression de plus en plus restreinte… Le 28 février, le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée, Sékou Jamal Pendessa, a été condamné en appel à trois mois d’emprisonnement, dont un mois et six jours d’emprisonnement ferme, le reste avec sursis, pour participation à un rassemblement public non autorisé et menace à l’ordre et à la sécurité publics. Il a été libéré le 28 février. L’annonce de sa condamnation a déclenché une manifestation de deux jours pour sa libération… Selon des sources officielles, au moins 50 personnes ont été tuées en Guinée », lit-on dans ce rapport.
Dans un rapport des Nations Unies en date du 1er juillet dernier, la Guinée a de nouveau été placée sur le banc des mauvaises élèves en matière de respect des droits de l’homme. Ledit rapport couvre la période allant du 1er janvier au 30 juin 2024. Et il révèle qu’au moins 50 personnes ont été tuées en Guinée dans un contexte de violation flagrante des droits de l’homme. Un bilan macabre susceptible de troubler le sommeil de la junte militaire du CNRD qui dirige la Guinée depuis le coup d’Etat du 5 septembre 2021.
Ce n’est pas la première fois que la Guinée se retrouve cette année sur le box des accusés pour violation des droits de l’homme. Au mois de juin dernier, le pays avait déjà été épinglé par les Etats-Unis pour des “cas d’assassinat, de torture, de détention arbitraire, de restrictions graves à la liberté d’expression et des médias, de violence ou des menaces de violence contre des journalistes” commis au cours de l’année 2023.
“Il a été recensé, de manière crédible, des problèmes importants en matière de droits de l’Homme… Le gouvernement n’a pas pris de mesures crédibles permettant d’identifier et de sanctionner les fonctionnaires susceptibles d’avoir commis des violations des droits de l’Homme, que ce soit au sein des forces de sécurité ou dans d’autres secteurs gouvernementaux”, a déploré les Etats-Unis dans un rapport publié le 5 juin dernier.
Ce sont quasiment les mêmes maux qui sont égrenés par les Nations Unies dans son présent rapport. Il indique que la “situation des droits humains est restée marquée par l’érosion continue de l’espace civique et politique” dans le pays. Il note aussi les cas de morts.
Ce rapport des Nations Unies constitue une autre mauvaise note pour la junte militaire du CNRD. Cette junte qui, à son arrivée au pouvoir le 5 septembre 2021 par le crépitement des armes, avait promis une rupture avec les mauvaises pratiques du passé. Des mauvaises pratiques au nombre desquelles il y a toutes les violations des droits de l’homme qu’on reproche aujourd’hui au CNRD du Général Mamadi Doumbouya.
Avec Guineematin.com
L’ONU une organisation hypocrite, ceux qui ont installé et finance DOUMBOUYA et son CNRD sont les propriétaires de L’ONU à savoir les USA, la France, L’UE.