En marge d’une conférence de presse animé ce jeudi 29 janvier 2015, le ministre Ousmane Gaoual Diallol a donné la position du gouvernement guinéen par rapport au dossier relatif à la menace d’expulsion de près de 2 000 Guinéens vivant aux États-Unis par l’administration Trump.
Selon le porte parole du gouvernement, il ne sert à rien de s’alarmer puis que ce n’est pas la Guinéee seulement qui est concerné par cette mesure :« Je pense qu’il ne faut pas s’alarmer, c’est le monde entier qui est touché. Moi, j’ai même vu les expulsions de tous les pays de l’Union européenne. Il n’y en a pas un, il y a 400 et quelques Français, il y a 1 800 et quelques Guinéens, il y a des Belges, il y a des Japonais, le monde entier est touché. 250 000 pour le Mexique, l’Uruguay, etc. C’est plus de 2,5 millions de personnes qui sont concernées », a relativiser le Ministre Diallo.
« Si on devait nous ramener nos concitoyens, on ferait en sorte qu’ils viennent en respectant leur dignité et qu’ils viennent très bien. On va les accueillir dans notre pays. Je ne pense pas qu’on ait les moyens de dire qu’un pays ne va pas expulser un citoyen qui n’est pas son citoyen » a ajouté le porte-parole du gouvernement.
Juridiquement, explique-t-il, la Guinée n’a pas les moyens pour s’opposer à cette décision. « Mais si on était questionné sur le sujet, puisqu’il faut voir aussi la nature, quand on écoute ce qui est dit dans les médias américains, on dit que ce sont des gens qui sont souvent impliqués dans des délits ou des crimes, en tout cas des infractions. Si tel est le cas, quel est le moyen juridique que nous avons de dire qu’on ne nous ramène pas notre compatriote et qu’il faut le maintenir dans une situation d’irrégularité dans ce pays-là ? Je ne pense pas qu’on ait des moyens », a admis le ministre des transports.
Le porte-parole du gouvernement rappelle d’ailleurs: « Nous ramenons déjà des concitoyens depuis certains pays africains qui sont des pays frères à nous, mais on ne peut pas empêcher ça. Ce qu’on peut, c’est de créer des conditions d’accueil et, si on a la possibilité, d’aller les chercher pour les ramener. Mais là, 1 800 personnes, c’est beaucoup d’avions, c’est beaucoup de vols. Et je pense que si le gouvernement américain affrétait un vol pour les ramener, nous, nous serions très heureux d’accueillir nos concitoyens et de faire en sorte que cela se passe très bien, qu’ils ne perdent pas les droits, parce que dans certains pays, ils perdent même le droit de ramasser leurs affaires et de rentrer. Nous allons veiller à ce que tout ça se fasse dans le respect de la dignité humaine autant que possible, mais nous ne pouvons que leur souhaiter un bon retour au pays et créer les conditions d’accueil les meilleures, sans que cela ne soit des sources de tensions entre nous et les États-Unis, parce que le monde entier reçoit ses citoyens, parce qu’ils ramènent de partout les choses », a répondu Ousmane Gaoual Diallo.
A rappeler que 1 897 Guinéens résidant aux États-Unis « en situation d’‘’irrégularité’’ sont menacés d’expulsion.
Nous y reviendrons
Gbassikolo.com
Un peu de bon sens mathématique quand même. Pour expulser les quelques 1.5 millions d’individus dont parle le document (non vérifié) des services de l’immigration américaine qui circule sur les réseaux sociaux, il faudrait expulser 1000 personnes par jour pendant les 4 années de la Présidence de Trump:
1000×365 joursx4 ans = 1.460.000
Soient à peu près une douzaine d’avions par jour, tous les jours pendant 4 années.
Sans parler du coût. Les nervis de Trump demandent 80 milliards de dollars juste pour commencer.
Totalement irréalisable.
» Ce qu’on peut , c’est créer les conditions d’accueil… »
Une autre hérésie !
Ce sont les CONDITIONS de STABILITE ,de PROSPERITE , de SECURITE pour TOUS LES GUINEENS qu’il FAUT CREER , nom de Dieu !
Ce jeune homme ( plus très jeune ) devrait avoir honte . Le peut-il … pas sûr !