
Les syndicats de l’éducation intensifient leur mobilisation autour de la révision du statut particulier des enseignants du pré-universitaire, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Après le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), c’est le Syndicat national de l’éducation (SNE) qui a réuni ses représentants lors d’une assemblée générale nationale.
Les discussions ont porté sur trois points principaux : la révision du statut particulier, la situation de plus de 3 300 enseignants dont les salaires sont bloqués et le cas des enseignants contractuels communaux non retenus.
Le secrétaire général du SNE, Michel Pépé Balamou, a rapporté les échanges avec le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation. Selon lui, le statut particulier est « presque finalisé », mais le syndicat considère que sa signature reste une condition préalable à toute reprise des cours.
« Tant que le statut particulier n’est pas signé, il n’y aura pas d’ouverture des classes », a-t-il déclaré, précisant que le SNE privilégiait une action pacifique, sous forme de grève à domicile, plutôt qu’une contestation dans la rue.
Il a également appelé les représentants syndicaux à renforcer leur cohésion et leur préparation. « Nous devons travailler en synergie, être mieux organisés et unis pour dire non à l’ouverture des classes tant que le statut particulier de l’éducation n’est pas signé », a-t-il insisté.
À quelques semaines de la rentrée prévue le 30 octobre, le SNE réaffirme ainsi sa détermination : sans signature du statut particulier, les cours ne reprendront pas.
Nous y reviendrons!
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