Le Président Alpha Condé n’a jamais divisé les Guinéens : La Partition du Pays entre tribus hostiles date de l’ère ‘’CMRN’’.

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« Nul n’a le droit d’effacer une page de l’Histoire d’un peuple car, un peuple sans histoire est un monde sans âme… » ! C’est une phrase du  journaliste (Alain Foka) sur Rfi,  où jamais personne ne prononce ‘’Sékoutouréyah’’ …  Comme on dirait ‘’Élysée’’, dans le cas du palais présidentiel  français.

I – Quelques Constats…

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Le ‘’devoir’’ (entre autre, d’informer et  de dire la vérité), devrait se situer non pas dans des règles sociales relatives, mais dans la connaissance immédiate du  bien et du mal. Tous les hommes ont le devoir de suivre leur conscience. C’est un choix libre et éloigné de tout intérêt ou plaisir. Je croirais difficilement en l’existence, quelque part sur la planète, d’une société dans laquelle l’éducation ne permettrait pas de discerner le bien et le mal. Chacun sait donc que le mensonge est un mal ! Or, certains frères  Guinéens,  spécialisés dans le mensonge, la mythomanie, le conspirationnisme, et œuvrant invariablement contre l’intérêt général,  ont ajouté d’autres dimensions à leur univers :

 

i-        Ils ne se cachent  plus,  et conspirent  au grand jour,  depuis l’époque de la  mort du Père de notre Indépendance ! Dès  1984 en effet, un Parti d’opposition avait ouvertement demandé à ses membres  (lors d’une réunion à Paris-Porte Maillot), de réfléchir au moyen de réduire le nombre des officiers ‘’malinkés’’  dans l’armée guinéenne ;

 

ii-      Le confusionnisme  absolu est une autre des facettes,  car par exemple, ils ont toujours omis de préciser (ci-dessus) que ces officiers  étaient des recrues et des combattants  hérités de l’armée coloniale (2ème guerre mondiale ; guerres d’Indochine ou d’Algérie, etc.) ; Sékou Touré n’était pour rien dans leurs carrières.

 

iii-    Des haines absurdes et des méchancetés diffamatoires,  sont déversées  sur des sites internet (et quelques radios FM), appelant constamment au djihad … et dans ces cas, je suis surpris de l’indifférence de nos autorités,  qui devraient  utiliser nos diplomates accrédités,  et des avocats spécialisés, pour attaquer certains administrateurs et responsables de ces sites incendiaires hébergés en Occident. Etc.

 

 L’éducation incite à suivre des règles intériorisées dès l’enfance (le surmoi), et à respecter les lois,  car la survie de la Société et l’ordre social en dépendent.

 

Le Président de la République,  notre Professeur Intègre,  a contre lui, plusieurs tribus d’irréductibles :

 

1-       Ceux qui veulent le contraire de ce qu’il fait ;

 

2-       L’immense majorité de ceux qui  génèrent  et  protègent  les intérêts mafieux ;

 

3-      Nos marcheurs de l’apocalypse qui  veulent  le beurre de l’Universalisme en Guinée, et l’argent du beurre du droit à la différence ;

 

4-      Etc. 

 

II – Des Points sur les ‘’i’’

 

L’opposant Alpha Condé n’était pas en Guinée dans les années 1984 et suivantes ! Il était très loin de son pays (dans l’espace et dans le temps), et n’avait donc pas pu procéder, avec les hommes de main des activistes du CMRN, au tri sélectif des collaborateurs de Sékou Touré (sur une base exclusivement ethnique) ! Certains ‘’justiciers’’ déclarèrent par la suite,  après les massacres de  Kindia, « qu’ils avaient enfin vengé leurs parents’’?

 

Rappelons que c’est à cette même époque, qu’on ‘’commanda’’  aux soudards, de  violer des détenues, pour encore mieux les humilier. Sous la première République, il n’y avait ni voleur, ni violeur. Nos soldats furent des héros à travers l’Afrique, sur tous les fronts de libération et ceux qui n’étaient pas sur ces fronts,  construisaient des routes ou s’activaient à d’autres tâches de génie civile dans le pays.

 

Donc, j’insiste bien que Alpha Condé n’a rien à voir avec les coupables connus et reconnus des douloureux évènements sanglants, qui plongèrent la République de Guinée dans la division ethnique regrettable, qui oppose encore aujourd’hui  les autres régions naturelles du pays,  à la Haute Guinée dont on diabolise tous les ressortissants au point que certains responsables avaient déclaré publiquement qu’en cas d’extermination, et si besoin se posait, alors ils iraient chercher de la semence en République voisine du Mali.

 

La sinistre journée du 04 Juillet 1985, avait marqué le début d’un POGROM, qui n’avait épargné sur l’ensemble du territoire ni civils, ni militaires et paramilitaires, et encore moins les cadres, les commerçants, les ouvriers, etc., TOUS de la communauté Malinké.

 

Lors de ce ratissage ethnique, outre 1 Général de division, 2 colonels, 11 chefs de bataillons, 12 capitaines exécutés sans jugement par un tribunal militaire du CMRN, il y avait eu plus de 850 arrestations de civils et plus de 900 militaires.

 

C’était l’époque des fameuses ‘’branches pourries’’ dont tous les biens et avoirs furent confisqués. Certaines victimes sont toujours  là !  Elles attendent et espèrent,  avec leurs familles et leurs enfants devenus grands or, maintenant, on ne pardonne pas au Président de la République de rendre visite dans leur région…, comme si c’était un territoire de pestiférés. Nous y reviendrons, inch’Allah pour répondre aux élucubrations et aux incongruités antipatriotiques.

 

Vendredi, 22 Mai 2015

 

Cissé Oumar de Bma

essikleduc@yahoo.frA

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