Disons-le tout de suite : Alpha Condé a été réélu pour son bilan (notamment, Kaléta) et son engagement à sortir la Guinée du bourbier. Sur ce dernier point, les Guinéens l’ont cru parce qu’il a justement réussi le premier point. Qu’on se le tienne pour dit. Le RPG qui s’est paré des couleurs de l’arc-en-ciel depuis la présidentielle de 2010 est évidemment le parti qui a présenté sa candidature et avec qui, il a gagné. Avec qui, il a gagné mais pas celui qui l’a porté au pouvoir dès le premier tour.
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Parce que ce coup de force électorale était impossible avec la seule bénédiction du parti dont les « cadres » qui manipulent aujourd’hui des militants s’étaient embourgeoisés à la recherche du temps perdu.
Une poignée de militants du RPG barricadent les locaux du parti sous prétexte qu’ils sont sous représentés dans le gouvernement, et voudraient par conséquent, la plus grosse part du gâteau. Donnant ainsi raison au président Condé qui a cherché des hommes dont les CV ont séduit plus d’un Guinéen. Parce que disons-le tout net : on ne peut nommer à un poste de responsabilité quelqu’un qui, pour revendiquer barricade les locaux d’un siège. A moins que ces « jeunes » qui barricadent ne soient manipulés par des hommes tapis à l’ombre. Le cas échéant, il est là aussi incommode de faire diriger le pays par des maitres chanteurs, des hommes qui se jouent de la sincérité, de la loyauté.
Nous l’avons dit, dans un article publié le 28 octobre dernier, le RPG pour survivre à Alpha Condé, a besoin d’ouverture, de nouvelles idées et surtout de nouveaux hommes. Sinon il finira en bas de l’échelle de l’Histoire comme le PDG, le PUP, pour ne citer que les exemples guinéens.
La satisfaction du RPG ne doit-elle pas être celle du peuple de Guinée qui apprécie les travaux de son champion ? « Le progrès est en marche », est le slogan d’Alpha Condé lors de la dernière présidentielle. Et le progrès signifie changement. Changement, c’est notre dernier mot qui, à notre avis devait inspirer les frondeurs du RPG.
In Guinee7