Je ne suis pas Bah Oury, ni encore moins Cellou Dalein Diallo. Je suis un révolté de la société contre les tueries fantaisistes. C.D.D et B.O, c’est comme le disait l’autre « bonnet blanc et blanc bonnet ». Quel assassin cherche-t-on d’un conflit déclenché entre un président et son vice-président ? C.D.D et B.O ont été respectivement Président et Premier Vice Président lors du dernier congrès de l’UFDG. Si aujourd’hui, un conflit qui les oppose conduit à une perte en vie humaine, et dans les circonstances que nous connaissons tous, à qui la responsabilité ou charge morale ? Pourquoi chercher à 7 km ce qui est à 7m de nous ? Les responsables moraux de la mort du journaliste de Guinée7 se nomment : Mamadou Cellou Dalein Diallo et Bah Oury…
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Toutes les explications provenant des deux côtés prêtent à sourire pour celui qui est attentif et sait lire entre les lignes. En effet, on accuse Bah Oury de venir avec une arme pour mettre fin à la vie de Cellou Dalein Diallo, mais en même temps, on reconnait que la porte de la cour qui donnait accès à la cour de la réunion que présidait C.D.D était fermée et qu’il (B.O) n’avait pas pu accéder l’intérieur de la cour où était C.D.D, et que C.D.D non plus, n’était pas sorti hors de la cour.
A mon avis, s’il est vrai que Bah Oury était venu avec une arme, la logique qui se dégage est la suivante : comme Bah Oury n’a pas pu voir C.D.D, il a donc finalement décidé de tirer sur n’importe qui, et l’ange de la mort a conduit droit la balle dans la poitrine d’ Elhadj Mohamed Diallo, journaliste de Guinée7. Ici, les faits, selon qu’ils se présentent, on ne peut pas dire que Bah Oury a raté C.D.D pour tuer le journaliste, car on rate ce qu’on voit et vise. Si l’arme était venue pour C.D.D, pourquoi tirer sur un journaliste qui n’était pas dans le même champ visuel, dans le même rayon visuel que C.D.D? Le supposé tireur de Bah Oury a-t-il confondu ce journaliste à C.D.D ? Pourtant la différence est frappante. Donc, à l’argument selon lequel, Bah Oury sérait venu avec une arme, je reste sur ma faim.
Par ailleurs, pendant que C.D.D parle de ses liens avec les parents de la victime, Bah Oury, lui, parle de la Barka de ses parents pour vivre encore aujourd’hui. A ces propos de CDD et BO, ces deux interrogations se bousculent dans la tête :
1)les relations avec les parents d’un assassiné peuvent-elles réparer l’assassinat ou la douleur d’une perte ?
2)La victime n’avait pas, lui, la Barka de ses parents, pour mériter une balle dans la poitrine à la place de Bah Oury ?
Certes, il y a des enquêtes impossibles, mais celle-ci me semble à priori facile. Le tir s’est fait au siège de l’UFDG et pour motif, conflit entre C.D.D et B.O. Le tireur est fort probablement un partisan de l’UFDG, donc un élément des deux. Car, pour le moment, tous les éléments de l’UFDG sont éléments sous la présidence et vice présidence de C.D.D et de B.O. A partir du moment où ils se reconnaissent tous de l’UFDG, et que cette perte fantaisiste est née de leur divergence, ils demeurent forcement les charges morales de la main qui provoque et de celle qui exécute.
Pr. Guillaume Hawing.