L’assassinat du journaliste Mohamed Diallo est un acte terroriste.

BDT
0 0 votes
Évaluation de l'article

BDTQui a tiré sur Mohamed Diallo ?

Si chercher l’assassin du journaliste El hadj Mohamed Diallo répond à une question de justice immédiate, elle n’est pas la réponse qui sauvera la vie à d’autres innocentes personnes pendant les manifestations politiques ; la question de fond devrait être qui arme  et infiltre les loubards dans ses rangs pendants les manifestations et à quelle fin ? Oui pourquoi des loubards sont armés et infiltrés dans la foule pendant les manifestations politiques ?

{jcomments on}

Dans mon esprit la réponse ne fait aucun doute « on infiltre des bandes armées dans la foule lors des manifestations politiques pour terroriser à la fois les militants, les non sympathisants et l’Etat, pour favoriser la prise du Pouvoir de façon illégale ». C’est quoi le terrorisme ?

Définition de terrorisme


« Etymologie : du latin terror, terreur. Le mot terrorisme a été utilisé pour la première fois en novembre 1794 pour désigner la « doctrine des partisans de la Terreur » pendant la Révolution Française.

Le terrorisme désigne l’usage de la violence par certaines organisations politiques pour atteindre leurs objectifs : faire pression sur l’Etat, contraindre une population à l’obéissance, médiatiser une cause, promouvoir une idéologie….
Le terrorisme peut prendre la forme d’attentats, d’assassinats, d’enlèvements, de sabotages, d’actes d’intimidation, etc. Au-delà des victimes directes, qui sont souvent des civils, le terrorisme cherche à frapper l’opinion publique, à l’intimider, en instaurant un climat de terreur et de peur ». Dictionnaire. Pouvez-vous définir autrement l’UFDG ?

Combien de fois des tueurs masqués par la foule ont fait usage  de leurs armes depuis 2010 ?

Combien de citoyens ont été abattus, battus, poignardés parce qu’ils ont refusé de participer aux marches macabres de l’UFDG ? Combien d’innocents passants ont vu leurs voitures brulées ?

Combien de citoyens ont été obligés de quitter définitivement le quartier Cosa-Bambeto à cause des marches « pacifiques » de l’UFDG ? Qui se souvient d’une seule marche de l’UFDG sans blessure ni atteinte à la vie humaine ?  Ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas participer aux manifestations de Cellou sont soumises à la torture morale et physique comme l’attestait Cellou Dalein lui-même « Nous serons obligés de publier la liste des commerçants qui refusent de soutenir notre cause… »Juillet 2015, pour les exposer à la vindicte des loubards ;

Vous vous souvenez de ce jeune boulanger tué en 2013  parce qu’il avait eu le toupet d’ouvrir boutique alors que Cellou et sa horde devraient marcher ?

Combien de gendarmes ont été tués et combien blessés par balles ?

« Le terrorisme désigne l’usage de la violence par certaines organisations politiques pour atteindre leurs objectifs : faire pression sur l’Etat, contraindre une population à l’obéissance, médiatiser une cause, promouvoir une idéologie…. », portrait parfait de L’UFDG : un Parti Politique terroriste.

A chaque fois que l’UFDG se prépare à une manifestation, les esprits sont préparés au crime gratuit et à l’acceptation de la mort, comme ultime sacrifice pour l’accession de Cellou Dalein au Pouvoir.

A chaque sortie, les ténors de l’UFDG invitent les jeunes à mourir pour eux et à chacune de leur sortie il y a des morts ; Ça SUFFIT !

          « Nous avons toutes les preuves nous permettant de conduire Cellou Dalein devant le TPI » feu Jean Mari Dore, 1er Ministre dans son discours instituant L’Etat d’Urgence (2010) ;

          « Il y’a des gens qui arment les enfants dans les quartiers pour attaquer les forces de l’ordre  avec des armes de guerre», Sekou Rosco Camara, ancien Gouverneur de Conakry, 2010 ;

          « Les Forces de Sécurité nationale ne sont pas armées, elles utilisent les grenades lacrymogènes conventionnelles, pour disperser les manifestants. Tous les coups de feu sont venus des rangs des manifestants » General Toto Camara, ministre de la Sécurité 2012 ;

Toutes ces phrases recoupées, plus les témoignages de certaines victimes et manifestants prouvent qu’il y a des armes à feu qui circulent illicitement dans des mains des loubards de l’UFDG pour terroriser tous ceux qui s’opposent à Cellou Dalein.

Oui qui a tiré sur Monsieur Diallo le journaliste ? C’est une question qui mérite une réponse immédiate, mais elle ne préserve pas l’avenir. Les criminels ont trop sévi dans les entrailles de certains Partis Politiques .Il s’agit aujourd’hui d’élucider tous les crimes liés aux violences dans les Partis Politiques, notamment dans les rangs de l’UFDG et d’y radicalement remédier ;

Amadou Tela BAH, 23 ans. Tué le 27 février 2013, par une arme blanche, suite à une rupture de l’artère radiale ; artère se situant au niveau de l’avant bras.

– Abdoulaye SOW, 16 ans. Tué à Koloma 2 par un coup de fusils, le 2 mars 2013. Fracture au niveau des deux (2) cuisses, passant par le scrotum. Originaire de Kébaly (Dalaba)

– Thierno Abdoul BAH, 18 ans. Elève en 12e Sciences Sociales. Tué par coups de fusil, faisant exploser son estomac et sortir ses intestins. Mort à l’hôpital Donka.

– Albert Fara TOURE. Il a reçu une balle dans la tête lorsqu’il était dans son véhicule.

– Victime non identifiée, tué vers Cosa, par balles ;

– Mamadou DIAOUNE, tué à Kabalaya, dans Hamdalaye-Mosquée, le 4 mars 2013. Originaire de Ditin (Dalaba).

– Mamadou Aliou BAH, âgé 21 ans. Il a reçu une balle au bras et qui se logea dans son estomac, le 4 mars 2013. Originaire de Maci (Pita).

Les forces de l’ordre ont été accusées de ces tueries.

Nous demandons aux citoyens et sympathisants de la Guinée de compléter cette liste, car il y’a eu trop de morts et de blessés graves dont beaucoup sont paralysés et /ou traumatisés, entre 2010 et 2015  dans l’anonymat.

LA JUSTICE A BESOIN DE NOUS POUR METTRE FIN A L’EXISTANCE DES PARTIS POLITIQUES TERRORISTES SUR NOTRE TERRITOIRE ;

A la lumière de ce qui s’est passé le 5 Février 2016, justice devraient être faites pour toutes les victimes de violences gratuites, lors des manifestations «pacifiques» de l’UFDG.

Qui a tué Mohamed Diallo ? C’est El Hadj Mamadou Cellou Dalein, Président de L’UFDG ;

Parce que l’acte commis n’est pas au bout au fusil, mais dans le discours !

Qui demande aux enfants de mourir pour lui, demande en même temps aux enfants de tuer pour lui : « MOURREZ POUR MOI, TUEZ POUR MOI » ;

c’est qui s’est passé Vendredi le 5 Février 2016 au siège de l’UFDG dont la victime est El Hadj Mohamed Diallo, journaliste de profession, qui vient s’ajouter aux centaines de victimes sans noms, sans visages et sans voix, morts, ou traumatisés à vie. Ça suffit !

Le Terrorisme n’a pas de place dans notre débat politique ;

Toutes mes condoléances, aux parents et a la famille professionnelle du défunt. Nous sommes tous des Mohamed Diallo en sursis !

BOKO HARAM en Guinée ; qui a donné l’alerte en 2015?

 

Ben Daouda Toure

aframglobal@aol.com

Subscribe
Me notifier des
guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments