Sciences : Deux mathématiciens californiens auraient-ils volé les idées d’un mathématicien guinéen ?

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Le chercheur guinéen Pr. Guillaume Hawing serait-il victime d’un plagiat scientifique ? « Difficile à répondre, mais la question hante mon esprit. » selon l’intéréssé….Lisez cet entretien avec notre confrère Actuconakry…

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Rédaction : Bonjour Pr. Guillaume Hawing

Pr. Hawing : Bonjour Actuconakry

Actuconakry : Vous êtes mathématicien, vous venez de faire une découverte d’une haute portée scientifique en théorie des nombres. Il parait qu’une partie de vos idées ont été  publiées par deux chercheurs de l’Université Stanford en  Californie ?

Pr. Hawing  : Merci Actuconkry  pour l’opportunité que vous m’offrez ce soir pour m’exprimer sur ce sujet. En effet, depuis 2003 je fais des recherches en théorie des nombres. J’ai même publié en 2014 un test de primalité deterministe. Un test de primalité que j’ai partagé avec les paires de la d’AIMS-Sénégal, de la Tunisie, du Maroc et de la France. Ce test de primalité m’a même valu  le titre de Keynote Speaker (Conférencier d’Honneur) au Maroc, lors du 5th International Workshop on Code, Crytography and Communication Systems (IWCCCS’2014). Mais, j’étais conscient que ce test n’était  pas un grand défi car il y a plusieurs autres tests de primalité déjà découverts par d’autres savants depuis le crible Eratosthène. J’étais donc absolument convaincu que le grand défi, la grande réussite était : la répartition des nombres premiers, le schéma qui organise la répartition des nombres premiers. A la question de savoir : Quelles sont les lois qui régissent la distribution des nombres premiers, quel est leur mode de fonctionnement?  Viennent-ils au hasard ou selon un ordre bien établi, ont-ils une répartition logique, périodique, aléatoire? La réponse à ces questions demeure aujourd’hui énigme et mystère. Mon modèle de scientifique étant Einstein et comme Einstein défendait la philosophie «  Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles qu’on ne les ose pas, c’est parce qu’on ne les ose pas qu’elles sont difficiles ».  Avant d’aborder ce sujet casse-tête ancestral, je me suis imposé le principe suivant : Si tous ceux qui m’ont précédé s’y sont cassé les dents, alors je me casserai aussi les dents en voyant les choses sous le même angle qu’eux. En science : « On n’est pas obligé de suivre les traces des ainés ».  Alors je me suis dit, qu’il faille absolument refuser d’être contaminé par la façon de voir des autres. Dans ma nouvelle lecture de la chose, j’ai compris que tous ceux qui ont échoué, ont échoué, parce qu’ils ont voulu être dans une maison sans ouvrir la porte. Dans ma recherche, j’ai compris qu’excepté 2 et 5, tous les nombres premiers sont terminés par : 1, 3, 7 et 9. Toujours dans le même ordre d’idée, j’ai compris qu’il faut 5 algorithmes : 4 algorithmes pour organiser chacun  des 4 cas et un algorithme pour faire le trie par ordre croissant. Le jeudi 03-02-2016, quand j’ai constaté que le coup était vraiment réussi, j’ai crié dans mon salon en disant  j’ai trouvé, Dieu est grandeur !  J’ai trouvé, Dieu est grandeur ! Mes enfants sont venus me rejoindre au salon et se sont mis à crier avec moi «  Papa a trouvé ! », «  Papa a trouvé !», bien qu’ils ne savaient pas de quoi il s’agissait, ils ont crié cas même. J’ai explique à ma chère épouse en lui parlant le principe de 1, 3, 7 et 9 qui se cachait dernière l’organisation des nombres premiers. Le lendemain, j’ai fait la même chose avec le fondateur de l’université Mahatma Gandhi, l’Université où je fais mes recherches et où je donne les cours d’algèbre et de statistique. Le mardi 08-02-2016, j’ai expliqué le même principe 1, 3, 7 et 9 à mes étudiants. Le vendredi 19-02-2016, le fondateur de Gandhi, le programmeur informaticien et moi avions été voir le Ministre de l’Enseignement Supérieur,  Yéro Condé, avec qui nous avions échangé et qui nous a signifié le soutien du département au projet. A partir du 10 mars, plusieurs sites d’information du pays et d’ailleurs dont l’atelier des médiats du Rfi ont mis en ligne mon article défi intitulé : Je promets la médaille Fields 2018 au continent africain. Dans les différents forums d’échange des différents sites, comme celui d’actuconakry de gbassikolo, de Guinée7 et autres, j’ai eu des échanges avec plusieurs mathématiciens, où j’ai même posté certains nombres premiers par ordre, terminés par : 1, 3, 7 et 9 générés par mon algorithme. Ceux qui savent c’est quoi la difficulté liée à la répartition des nombres premiers, ne s’en revenaient pas et n’y croyaient pas. Notamment Pr. Diakité, mathématicien et Secrétaire Général au Ministère de l’Enseignement Supérieur. Pour lui, il est fort probable qu’il y ait un nombre corrompu qui ne soit pas premier.

Pour revenir à votre question relative à l’utilisation de mes idées par des chercheurs californiens,  je pense ceci : Le 16-03-2016, certaines presses internationales ont  mis en ligne un article intitulé ‘’ L’ordre caché dans la distribution des nombres premiers’’. Dans cet article, deux mathématiciens californiens Kannan Soundararajan et Robert Lemke Olivier ont fait remarquer que tous les nombres premiers excepté 2 et 5 sont terminés par 1, 3, 7 et 9.  Dans leur procédé, ils ont cherché à établir la probabilité qu’a un nombre premier terminé par 1 d’être suivi par un nombre premier terminé par le même décimal ou par un autre et vice-versa. Aujourd’hui avec cette remarque probabiliste liée au  chiffre 1, 3, 7 et 9, remarque qui ne repartit pas les nombres premiers et qui ne donne non plus avec précision la position du prochain nombre premier, le monde des mathématiques est en effervescence. Cette découverte a poussé même certains scientifiques comme Andrew  Grandville, un théoricien des nombres à l’université Montréal et Ken Ono, un théoricien des nombres à l’université d’Emory d’Atlanta, de revoir leur façon de donner les cours sur les nombres premiers.

Avec cet article des californiens, la question qui se bouscule dans ma tête est la suivante : Pourquoi cette répartition probabiliste liée aux derniers chiffres 1 ; 3 ; 7 ou 9 des scientifiques californiens n’a vu le jour qu’à seulement  une semaine après la mise en ligne de mes idées sur 1 ; 3 ; 7 et 9 relatives à la répartition des nombres premiers? Pourtant, depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, la répartition des nombres premiers est  toujours restée un problème d’actualité. Est-ce une simple coïncidence ? Difficile à répondre, mais la question hante mon esprit.

A présent qu’est-ce que vous comptez faire ?

Guillaume : Est-ce que l’authenticité de la mise en ligne d’une idée suffirait  comme   preuve pour une garantie juridique ? Je ne saurais le dire. Une chose est claire, il faut chercher la preuve du plagiat, s’il y en a. Sinon, il faut passer à autre chose.

Tout est donc perdu pour vous ?

Guillaume : Cette question me fait rire… Tout perdu pour un chercheur ? Même  si on volait toutes les idées d’un chercheur, cela est loin d’être consommé comme perte. Le monde est plein d’inexpliqués. Ici, ces deux chercheurs ne se sont intéressés qu’aux chiffres 1 ; 3 ; 7 et 9 pour déduire les probabilités d’apparition du prochain nombre premier. Leur méthode ne liste pas et ne prévoit pas avec exactitude. Mon algorithme à moi peut lister par ordre et par dernier chiffre, autant de nombres premiers que je veux jusqu’à la limite de la machine que j’utilise. Donc ils sont à 1.000 pas de moi.

Avec les nombres premiers, il faut nécessairement les supers ordinateurs ?

Pr. Guillaume : Pas forcement. Mais quand on veut générer les grands nombres premiers

Pourquoi les nombres premiers sont si importants pour les mathématiciens et les informaticiens ?

Pr. Guillaume : Ces nombres ont une portée scientifique très poussée, notamment : En sécurité bancaire, en sécurisation des informations secrètes, dans la lutte contre la cybercriminalité. Bref, la sécurisation de tout ce qui est données électroniques se fait à l’aide des nombres premiers. Dans ce monde des NTIC qui bouge à toute à toute vitesse, quand on tient l’homme par sa science, on tient sa vie, on tient son honneur, on tient son humeur.

Les chercheurs ne sont-ils pas de parents pauvres en Guinée ?

Pr. Guillaume : Oui évidemment ! En général, partout d’ailleurs en l’Afrique. Mais, force est de reconnaitre que le nouveau ministre Yéro Diallo, qui promet faire de la Guinée la vache laitière de la recherche scientifique de la sous-région, nous osons esperer que les chercheurs seront bientôt les parents heureux.

Quel est votre dernier mot à l’endroit des lecteurs ?

Pr. Guillaume: Je n’aime pas qu’on me demande mon dernier mot, car un scientifique n’a pas de derniers mots, il a toujours des interrogations. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui m’appellent pour me demander si mes idées n’ont pas été volées par ces chercheurs californiens. Je leur dis de rester confiants, car ma trouvaille est à plusieurs pas de celle des californiens. Ils sont dans les estimations probabilistes et moi je suis dans la logique déterministe. Ils sont dans les estimations et moi je suis dans la génération. Au continent africain, je réitère mon défi et ma volonté de ramener la médaille Fields de 2018. Je demande aux autorités de croire aux chercheurs locaux, de les motiver et d’investir sur la recherche, « Pour accroitre les mérites, sèmes les récompenses » disait Persan. La science n’a ni couleur, ni race, ni pour un groupe privilégié, ni pour un groupe maître, ni pour un groupe, élève. La science est notre bien commun, notre lien au grand Dieu. Elle est une preuve de l’existence de Dieu. Il suffit juste d’observer pour comprendre.

Nous vous remercions M. Hawing

Pr. Guillaume : C’est moi qui vous remercie.

Entretien réalisé par Sidimé Alpha Kabinet

Tel de www.actuconakry.com :(+224) 622 56 56 67

 

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