Rififi à l’opposition : ces révélations de Sidya Touré sur Dalein qui feront jaser

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Sidya CellouBah Mamadou m’a dit dans quelle circonstance ils ont donné le parti à Cellou »

L’assemblée générale de l’Union des Forces Républicaines (UFR) dirigée ce samedi 22 octobre par son président, Sidya Touré, a connu une forte mobilisation des militants et sympathisants du parti. Le président de l’UFR, qui avait à ses côtés, les députés Ibrahima Bangoura, Baidy Aribot, Assaita Daffé, Saikou Yaya Barry et Dr Deen Touré, a mis l’occasion à profit pour faire le point de ses rapports avec le président de la République mais aussi ceux entre ce dernier et l’opposant Cellou Dalein Diallo.

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Sidya Touré qui a tout d’abord salué les nouveaux adhérents qui venaient de s’annoncer en provenance de Faranah et de Kissidougou.

Il est ensuite pour une nième fois sur la nouvelle ligne de sa formation politique : « on cherche la voie pour que notre pays aille de l’avant. L’UFR a compris cela très tôt. Et c’est la raison pour laquelle, après avoir suivi deux années de manifestations, le président de l’UFR a, à l’époque, décidé qu’il fallait arrêter les manifestations. Nous avons ensuite subi deux années d’Ebola qui ont réellement épuisé notre pays. Les élections présidentielles ont eu lieu dans les conditions qu’on connaît. Aucune entente n’a pu se faire, à l’époque au niveau de la prétendue opposition républicaine. A partir de là, je crois que chacun était libre de ses mouvements. C’est dans le cadre de cette liberté que nous avons estimé qu’après cinq années de mouvements et surtout ne voyant aucune perspective, il fallait faire en sorte qu’on apporte plus d’expériences possibles pour aider notre pays à aller de l’avant, pour faire en sorte que nous contribuons à l’amélioration du niveau de vie de nos populations ».

Pour ce faire, a-t-il poursuivi : «L’UFR a donc décidé de faire un rapprochement avec le président Alpha Condé dans un cadre, je dirais quelque peu informel, mais l’essentiel pour nous, c’était que les Guinéens voient que nous sommes ensemble pour essayer d’aider à relever le défi du développement économique et social ».

Le président de l’UFR et Haut représentant du chef de l’Etat dit s’être engagé en politique dans le seul but de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations : « Je n’ai jamais fait de politique pour moi-même. J’ai fait la politique pour les Guinéens. Je me suis lancé dans cette opération bien avant certains. Depuis 1999-2000 toujours dans l’objectif de faire en sorte que les Guinéens soient bénéficiaires des actes que nous avons à poser. Ça été l’objectif ultime et c’est toujours l’objectif ultime de mon action politique. Ce qui ne bénéficie aux populations, qui n’améliore pas leurs conditions de vie, qui ne fait pas qu’elles aient une vie meilleure, ne mérite pas d’être fait. Voilà notre philosophie en la matière ».

Le président de l’UFR est revenu sur les raisons du rapprochement entre son parti et le président de la République. « Nous avons décidé ce rapprochement, à l’époque, qu’est-ce que nous n’avons pas entendu ? Des journalistes ont été payés pour nous insulter, certains sont allés dans toutes les radios de la République. Mais ce que nous voyons à l’époque, il fallait un an pour que chacun voie la même chose. Mais c’est tant mieux pour le pays », a-t-il indiqué.

Dans la même lancée, il a fait savoir qu’à son avis, il n’y a plus d’opposition contre le pouvoir en place, mais plutôt contre son parti : « Là où cela ne va pas, c’est que notre parti considère maintenant qu’il n’y a pas d’opposition ici vis-à-vis du gouvernement RPG, mais l’opposition doit se dresser contre l’UFR qui n’est pas au pouvoir. Nous ne gérons pas le pays. Donc j’estime que cette façon de faire de la politique ne m’étonne pas parce que les leaders ne sont pas engagés de la même manière ».

Il est allé plus loin pour expliquer comment le chef de fil de l’opposition est venu à la tête de son parti : « Nous, notre engagement politique, nous avons commencé depuis le lycée. Certains ont été nommés. Bah Mamadou m’a dit dans quelle circonstance ils ont donné le parti à Cellou. Il m’a dit, c’est le premier Peulh qui a été Premier ministre voilà pourquoi nous avons décidé de lui donner le parti. Cela n’a rien à voir avec un engagement politique. Bah Mamadou était quelqu’un de très franc et de très sincère. Donc quand il m’a dit qu’il se retirait, je lui ai dit pourquoi vous avez donné à Cellou, vous ne nous donnez pas. Il dit non, dans la communauté, nous avons décidé que celui qui a été Premier ministre de notre communauté, on lui donne le parti ».

Pour le président de l’UFR, il on ne peut pas leur faire des leçons quand on a été engagé dans la politique de cette manière-là.

Avec Guineenews, partenaire de Gbassikolo.com

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