Le militaire guinéen Aboubacar Sidiki Diakité, dit « Toumba », a été arrêté à Dakar au Sénégal. C’est la section de recherches de la gendarmerie de la capitale qui a mené cette opération. Le commandant était en fuite depuis décembre 2009. Aide de camp de Dadis Camara, il avait tiré et blessé grièvement le président auto-proclamé. « Toumba » était aussi à l’époque, le chef de la garde présidentielle, les bérets rouges, accusés d’être responsables des massacres perpétrés dans le stade de Conakry le 28 septembre 2009. Le militaire faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Précisions sur cette arrestation après 7 années de cavale….
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La filature a duré un mois. Douze membres de la section de recherches de la gendarmerie ont travaillé 24 heures sur 24. « Toumba », très discret, vivait à Dakar dans quartier bourgeois difficilement accessible à deux pas de la grande statue de la Renaissance.
Le fugitif avait pris du poids, il était donc difficilement reconnaissable et utilisait un permis guinéen au nom d’Aboubacar Barry pour passer les contrôles. Dès son arrestation, Aboubacar Diakité a reconnu son identité, confirmée par des documents retrouvés dans l’appartement qu’il louait.
Emmené à la caserne Samba Diery Diallo, « Toumba » a été interrogé durant tout le week-end. Coopératif, il a néanmoins refusé d’expliquer comment il vivait au Sénégal et s’il avait notamment des complicités ou des appuis extérieurs. Il a été présenté lundi après-midi 19 décembre devant un juge est une procédure est ouverte. Les autorités judiciaires de Guinée devraient rapidement se rapprocher du Sénégal pour demander son extradition.
Le militaire guinéen Aboubacar Sidiki Diakité, dit « Toumba », a été arrêté à Dakar au Sénégal. C’est la section de recherches de la gendarmerie de la capitale qui a mené cette opération. Le commandant était en fuite depuis décembre 2009. Aide de camp de Dadis Camara, il avait tiré et blessé grièvement le président auto-proclamé. « Toumba » était aussi à l’époque, le chef de la garde présidentielle, les bérets rouges, accusés d’être responsables des massacres perpétrés dans le stade de Conakry le 28 septembre 2009. Le militaire faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Précisions sur cette arrestation après 7 années de cavale.
RFI