Le Président de la République de Guinée, Alpha Condé, comme tout Président de la République ayant reçu un mandat de son peuple, est dans l’exercice de son mandat ; mais pas une occasion ne passe sans qu’il ne soit interpellé sur un 3e mandat, notamment par une certaine opposition qui, faute d’arguments pertinents pour rallier à elle, compte plus sur les supposées faiblesses du Pouvoir, que sur ses propres idées propulsives…
La question du 3e mandat ou le hors sujet récurrent
A cette question sur un 3e mandat, le Chef de l’Etat répond chaque fois en faisant preuve de courtoisie pour dire en substance qu’il reviendra au peuple de trancher, tant il est vrai qu’un peuple a le pouvoir de se prononcer sur une Constitution qui le régit, de la modifier par exemple pour l’adapter à sa vision du moment. La vérité en effet dans la vie des sociétés humaines est dynamique, elle vaut par le ressenti. Ainsi, un pays comme le Japon, a une Constitution antimilitariste qui stipule, en son article 9, que le pays ne doit pas entretenir de Forces militaires sur son territoire. Beaucoup d’observateurs estiment d’ailleurs que cet antimilitarisme a accompagné le rapide développement économique du Japon au point d’en devenir l’un des fondements. Pourtant, le peuple japonais a donné la victoire, aux législatives du 22 octobre 2017, au Premier Ministre sortant Shinzo Abé dont l’objectif est de modifier la Constitution en y inscrivant la nécessaire existence de Forces d’Auto Défense (FAD). De ce fait, le peuple japonais, en pleine connaissance de cause de cette volonté de modification de l’article 9, car leur Premier Ministre a fait campagne là-dessus, article sacré de sa Constitution qu’on pensait immuable, a donné le feu vert au Premier Ministre Abbé, à travers l’écrasante victoire aux deux tiers que lui peuple a accordé au Premier Ministre. La vérité de l’époque de la fin de la 2e guerre mondiale ayant entrainé cette Constitution antimilitariste, a donc connu une dynamique et n’est plus valable actuellement, ne correspondant plus au ressenti du moment des Japonais. On peut aussi exemplifier par cette évolution du ressenti des Français dans l’emploi, par des Parlementaires, d’Assistants parlementaires recrutés dans leurs propres familles. Cela a été une vérité d’une certaine époque, le terme «vérité» étant bien approprié car cette vérité correspond, comme toute vérité, à une réalité. Cette vérité correspondait donc au ressenti d’une certaine époque, et maintenant, du fait de dynamique, cela ne correspond plus au ressenti des Français, et là aussi, la Loi va régir la nouvelle vérité correspondant au ressenti actuel des Français. La réponse du Président Alpha Condé renvoyant en substance au peuple est donc une réponse claire, nette et précise, mais une certaine opposition ne la trouve paradoxalement pas claire ! Cette opposition donne l’exemple d’un Président ouest-africain qui, selon elle, a répondu à une telle question en disant ne pas briguer un 3e mandat. On peut alors rétorquer que, par exemple, le Président français François Mitterrand, dans sa campagne pour la présidentielle de 1981, avait dit qu’il ne briguerait qu’un seul mandat. Or, il a brigué un 2e mandat en 1988 et a même été réélu par le peuple français. On est donc à nouveau d’une part, face à une vérité de 1981 ayant subi une dynamique en 1988, et d’autre part face surtout à un peuple qui a réélu un Président sortant suivant son ressenti du moment n’ayant nullement été inhibé par une vérité de 1981 de ce Président sortant. On aurait pu parler encore du cas de cet autre Président ouest-africain où la vérité d’un mandat unique a connu une certaine dynamique sous le ressenti du peuple concerné, à travers ses représentants. En définitive, la vérité revenant donc au peuple, pourquoi cette opposition guinéenne ne comprend pas cette réponse si claire du Président Alpha Condé indiquant la primauté de la volonté populaire, cette opposition voulant au contraire emmener le Président au type de réponse du Président étranger qu’elle a pris en référence, alors qu’on a vu ce qu’il pouvait advenir de ce type de déclaration qui, au demeurant, n’a pas plus de tonalité! D’ailleurs, notre analyse a été bien inspirée de parler de vérité dynamique, car on a observé par la suite une nuance chez le Président étranger pris en référence par cette opposition guinéenne, car il apparait dans l’entretien accordé à un grand média que ce Président de référence pour cette opposition guinéenne, déclare effectivement qu’il ne se représenterait pas «a priori» à l’élection présidentielle de 2020 dans son pays. A priori, a-t-il dit ! A priori signifie-t-il que c’est le peuple qui en décidera ? En tout cas, si cette opposition guinéenne comprend et approuve ce Président étranger dans sa réponse à la question de prédilection qu’elle affectionne, elle opposition, elle ne devrait logiquement avoir aucun mal à comprendre la réponse du Président Alpha Condé et ne devrait donc plus dire que le Président Alpha Condé ne répond pas ou ne répond pas clairement !Sans doute faut-il dorénavant répondre à cette opposition et autres interlocuteurs enfourchant la même trompette, pour qu’ils comprennent, qu’ils sont hors sujet, que le sujet c’est le mandat actuel, plus précisément l’exercice du mandat actuel. C’est sans doute moins courtois de dire sèchement à un interlocuteur qu’il est hors sujet, mais cela aura au moins le mérite d’être plus compréhensible à son niveau, puisqu’en le ménageant pour lui donner une réponse structurée(pouvant se résumer en une seule phrase), il ne comprend pas ou ne veut pas comprendre. On perçoit déjà à ce stade, dans la réponse du Président de la République, le caractère responsable d’Homme d’Etat plaçant le peuple au centre du débat et se pliant à la volonté de celui-ci, mais cela apparait davantage dans les considérations que notre analyse a pu déceler à partir d’une telle réponse.
La correspondance Homme/Projet
Dans l’analyse des projets concernant une économie, tant au niveau microéconomique que macroéconomique, il existe ce qu’on appelle la notion Homme/Projet, et le Président Alpha Condé se trouve dans cette position de parfaite harmonie Homme/Projet, ce qui confère notamment des responsabilités, celle par exemple de toujours incarner cette harmonie pour la réussite du projet. Notre analyse trouve ainsi, face à la question du 3e mandat, la réponse du Président Alpha Condé empreinte d’une très grande responsabilité témoignant de l’intérêt de la Guinée au-dessus de tout. Pour mieux comprendre notre analyse, il convient à ce niveau d’expliquer la correspondance Homme (y compris femme)/Projet. Quand on a un projet (sur le plan microéconomique →par exemple projet de création d’une boulangerie ; sur le plan macroéconomique →par exemple projet de construction d’un barrage, élément d’un plan national de développement) l’étude de celui-ci passe généralement par 5 postes que l’on va lister rapidement à travers notre exemple microéconomique : 1). Etude juridique →Votre boulangerie sera-t-elle une SA (Société Anonyme) ou SARL (Société Anonyme à Responsabilité Limitée), la forme juridique influant sur la gestion, etc.2). Etude technique →Avec quelle technologie vous faites fonctionner votre boulangerie, cette technologie est-elle la plus appropriée ? Etc.3). Etude de marché →Disposez-vous d’un marché d’approvisionnement en farine, d’un marché pour écouler vos produits finis (pains, gâteaux…) Etc.? 4). Etude financière →Quel montant de financement vous sollicitez, comment vous comptez l’utiliser, comment vous comptez le rembourser, quelle garantie avez-vous ? Etc.5). Etude de correspondance Homme/Projet →Avez-vous les compétences nécessaires pour conduire votre projet ? Il ne s’agit pas ici d’une seule compétence en termes de diplôme dans la boulangerie par exemple, il s’agit aussi de compétences en termes d’esprit d’abnégation, de longanimité (car la rentabilité d’un projet n’est pas du jour au lendemain, car il faut être conscient qu’on doit par exemple pouvoir travailler la nuit s’il le faut, pour suivre la production de ce moment, et le jour aussi), de conduite d’hommes et de femmes, etc. Ce 5e poste se révèle ainsi le plus important, car si cette conditionnalité n’est pas remplie, votre projet ne sera pas agréé, vous ne serez pas habilité à conduire votre projet. C’est comme si l’on a une belle voiture, spacieuse, solide, disposant de toutes les options de sécurité, de confort, disposant de toutes les qualités, etc., mais si on n’a pas le permis de conduire, on n’est pas autorisé à conduire la voiture et celle-ci sera immobilisée. Dans notre pays, la Guinée, poursuivant son programme de développement, sous la direction du Président Alpha Condé, avec un besoin de l’apport extérieur, comme généralement pour tous les pays (en termes de capitaux financiers, technologies, etc.), la correspondance Homme/Projet, c’est-à-dire l’homme qui pilote notre programme de développement, en l’occurrence le Président de la République, s’avère donc très déterminante. A ce niveau d’analyse, cela fait penser à une célèbre phrase de De Gaulle.
De Gaulle n’a pas besoin de programme, il a un nom.
Cette expression découle d’une question d’un Député du Mouvement républicain populaire en 1948 qui a demandé au Général de Gaulle : quel est votre programme ? Et la réponse ci-dessus a été donnée par de Gaulle. Notre analyse trouve que cette réponse illustre bien l’importance du poste Homme/Projet présenté comme étant l’élément déterminant en matière d’agrément et de financement de projet ou programme. Il en est ainsi lorsque la Communauté internationale détermine des critères conditionnant son aide à des pays tiers : par exemple, le respect de la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, le respect des minorités, etc. Le pays en cause a beau avoir des richesses, minières par exemple, pour autant il ne bénéficiera pas de l’aide nécessaire à son développement. Comme on peut le constater, les pays sont incarnés, chacun par son Président, figeant sur lui seul l’appréciation Homme/Programme de développement de son pays. Pour ce qui concerne notre pays, la Guinée, au regard des différents succès enregistrés sous la houlette de son Président, Alpha Condé, en matière de financement et de soutien à notre développement, à travers par exemple l’engagement de 20 milliards de dollars de la Chine récemment, et encore 21 milliards de dollars des bailleurs de fonds lors des journées des 16 et 17 de ce mois de novembre courant à Paris pour présenter le PNDES (Plan National de Développement Economique et Social) en vue de lever des fonds, on peut affirmer, en partant de la formule de De Gaulle, que Alpha Condé a un programme, mais et surtout, il a un nom. On en est davantage convaincu à travers la déclaration du Ministre français de l’Economie et des Finances, lors de ces journées ci-dessus citées des 16 et 17 novembre 2017, disant à l’endroit du Président Alpha Condé que « Pour la 1ère fois de son histoire, la Guinée a signé un accord avec le FMI→d’où confiance sur le plan international. Par ailleurs, le Parlement guinéen a adopté le PNDES →d’où confiance sur le plan national». (C’est nous qui soulignons).Il en ressort ainsi une fierté guinéenne revigorée par la déclaration du Président français lui-même, se félicitant que la France ait pu prendre un engagement de 500 millions d’euros dans ce financement global de 21 milliards de dollars.
«Pour la 1ère fois de son histoire», a-t-il été dit !«Confiance obtenue par la Guinée sur le plan international», a-t-il été ajouté» !
Pourtant depuis 1958 nous sommes indépendants et nous avons eu des Dirigeants, y compris les Chefs de Gouvernement sur qui le Président, Général Lansana Conté, s’alignait en leur demandant si leurs actions étaient bien pour le pays, leur donnant de ce fait carte blanche pour agir ! A ce niveau d’analyse, il n’est donc point besoin de s’appesantir davantage en analyses approfondies, car la réalité apparait d’emblée à nos yeux, il y a un effet Alpha Condé, il y a un nom, comme disait De Gaulle, qui constitue un sésame en inspirant la confiance internationale, il y a une parfaite correspondance Homme/Projet de développement d’un pays.
C’est à la démonstration de cet important critère d’appréciation Homme/Projet ou Programme que l’analyse voulait en venir pour affirmer, eu égard à ce capital appréciation et confiance auprès de nos bailleurs et partenaires, que le Président Alpha Condé ne peut pas répondre autre chose à la question du 3e mandat qui lui est assez régulièrement posée, que sa réponse référant au peuple.
Economie, secteur sensible.
En effet, l’économie est un secteur sensible qui réagit, dans un sens comme dans un autre, à des facteurs, y compris ceux qui peuvent, a priori, ne pas paraître d’essence purement économique : ainsi la santé d’un Président, les difficultés de la Chancelière Angela Merkel à former un Gouvernement, le Brexit anglais, tout cela se traduit par des répercussions négatives sur l’Economie concernée, car on est ici dans le domaine de l’anticipation. Or, l’anticipation crée l’action, avec dans ce cas des risques dévastateurs pour l’économie concernée. Dans un autre sens, par exemple l’élection d’un candidat donné à une Présidentielle ou encore l’anticipation d’une nouvelle candidature d’un Président donné, cela peut donner lieu à un effet dopant comme on dit, c’est-à-dire positivement multiplicateur sur l’Economie concernée. A partir de ces considérations économiques, on voit les risques qui pourraient surgir dans notre pays, face à une autre réponse du Président Condé sur la question du 3e mandat ; notre pays la Guinée, qui pour la 1ère fois de son histoire, comme reconnu ci-dessus, a pu signer un accord de cette ampleur traduisant une confiance internationale ; notre pays qui en est donc à une 1ère dans son histoire, celle-ci ne pouvant ainsi pas être mise en parallèle sur ce plan avec d’autres pays dans notre évolution actuelle. N’ya-t-il pas en effet un risque d’anticipation de reflux d’engagement, notamment sur le plan international, eu égard à la confiance internationale ci-dessus reconnue par voix autorisées et par faits concrets centrés sur le Président Alpha Condé, si une réponse négative était annoncée ! A l’inverse, n’y a-t-il pas un risque, notamment sur le plan national, face à une réponse positive à l’heure actuelle, defocalisation sur un sujet qui pourrait détourner du véritable sujet du moment, à savoir l’accomplissement du mandat actuel !C’est comme pour une dévaluation de monnaie qui ne s’annonce jamais à l’avance si on veut qu’elle réussisse, qu’elle ait les effets multiplicateurs recherchés pour l’économie. De ce fait, on ne peut qu’être admiratif devant le grand sens des responsabilités du Président Alpha Condé, imbu des intérêts de son pays, à donner la réponse référant au peuple face à la question d’un 3e mandat.
Question piège ou désarroi d’une certaine opposition ?
On pourrait penser que cette opposition est bien imprégnée des implications d’une réponse, face à leur question sur un 3e mandat, surtout dans le sens souhaité de leur part, à l’image de la réponse donnée par le Président étranger ouest africain de leur référence (mais finalement nuancée depuis), d’où cette opposition chercherait à piéger le Président de la République pour l’emmener à un type de réponse pouvant préjudicier notre économie, comme analysé ci-dessus avec les possibilités de réactions d’anticipation à l’international, d’où contreperformances économiques favorables à un discours de l’opposition cherchant à rassembler le plus autour d’elle. Mais une telle vision se doublerait d’un cynisme consistant à faire peu cas de l’épanouissement des Guinéens impactés négativement par les potentielles contreperformances économiques recherchées sciemment, pourvu qu’on arrive à nos fins, se dirait cette opposition. Au regard de l’histoire de cette opposition, elle pourrait être difficilement créditée d’une conception élaborée visant son adversaire sans préjudicier le peuple, car on la voit plus entrainer nos concitoyens vers des formes d’expressions répréhensibles et autodestructrices, ce qui ne correspond nulle part au monde à un environnement de développement prétendument recherché. La question du 3e mandat soulevée à tout bout de champ participe de cette stratégie de sabordement recherché, faute d’arguments crédibles face notamment au succès historique reconnu ci-dessus au crédit du Président Alpha Condé. Dans tous les cas, le Président Condé a fait montre jusqu’à présent d’une certaine expertise de nature à déjouer tout piège de cette nature. Ce n’est pas pour rien qu’il est Professeur !
Question du 3e mandat : ne pas se tromper d’interlocuteurs !
En réalité, les agissements d’une certaine opposition sur la question du 3e mandat résultent de demandes de plus en plus prégnantes de pans entiers de la population guinéenne pour que le Président Alpha Condé puisse candidater à l’issue de son 2e mandat et avoir, le cas échéant, l’occasion de poursuivre son œuvre de développement de notre pays. Les citoyens à l’origine de ces demandes ont bien pu mesurer les réalisations à ce jour du Président de la République, en comparaison à la situation antérieure. Mais surtout, ces citoyens partent d’un constat logique considérant qu’une telle œuvre de développement nécessite un certain temps pour prendre et éclore dans les différents secteurs de notre économie, au regard du niveau de retard de notre pays, qui, d’une part, depuis son indépendance vient seulement de signer un accord avec le FMI permettant de bénéficier de la confiance internationale ainsi que de financements massifs pour financer notre développement, et d’autre part n’était même pas doté d’un Etat véritable capable d’impulser le développement. Ces citoyens sont d’ailleurs confortés par le parallèle que l’on peut faire à partir des déclarations du Ministre français de l’Economie et des Finances qui, parlant de son pays la France dans une émission de télévision le 19 novembre 2017, a dit qu’il s’engage pour la réélection (déjà) en 2022 du Président Emmanuel Macron, car le Ministre considère qu’ «il faut 10 ans pour que la politique de transformation en profondeur du Président Macron soit solide pour que tous les Français en bénéficient, pas seulement quelques-uns…il est important qu’il y ait de la continuité dans l’action publique». Edifiant pour nous autres citoyens guinéens ! Un pays développé comme la France, qui bénéficie de tissu industriel, d’infrastructures routières, ferroviaires, aériennes, de compétences avérées, d’un Etat moderne, d’un tissu éducationnel adéquat, de système de santé approprié, etc., un tel pays a besoin de 10 ans pour que la nouvelle politique mise en œuvre soit solide ! Que dire alors de notre pays la Guinée qui est loin d’avoir ces mêmes niveaux de dotations. N’a-t-il pas donc été judicieux, en parallèle avec ce pays développé qui a besoin de 10 ans, que des pans entiers de nos populations eurent considéré depuis longtemps que notre pays a besoin, au moins, de 15 ans (soit au moins 3 mandats) de continuité dans l’action publique conduite par le Président Alpha Condé pour que tous les Guinéens bénéficient des fruits de sa politique. Ces pans entiers de nos populations sont donc confortés par leur engagement, déjà, comme c’est le cas ailleurs, et par leur lucidité à demander une durée de continuité d’action publique appropriée, comme c’est admis ailleurs. Et on voit mieux, par parallélisme, que cette demande n’était pas formulée ex nihilo. Ces pans entiers de population sont partout, dans toutes les couches de la population, et ce sont eux les véritables interlocuteurs de cette opposition guinéenne, c’est à eux qu’il faut donc demander pourquoi ils veulent un autre mandat pour le Président Alpha Condé, puisque c’est eux qui le manifestent. Ils sont aussi de la diaspora, car plusieurs Cadres de cette diaspora sont rentrés pour servir leur pays, convaincus par la pertinente politique de développement du Président Condé, et pour mieux marquer leur totale adhésion à cette politique, ils sont organisés en association multi compétences et sont décidés à battre le terrain en valorisant les actions du Chef de l’Etat pour convaincre de la nécessité de continuité de l’action publique sous la direction du Président Alpha Condé dans l’intérêt des Guinéens. Depuis Paris, avant même notre venue en Guinée, notre association AFIDEV (Association pour la Formation, l’Insertion et le Développement) avait été érigée pour s’insérer dans ce combat du développement de notre pays sous la direction du Président Alpha Condé, et il va sans dire qu’elle demeure davantage mobilisée pour la continuité de cette action de développement au bénéfice de nos concitoyens.
Cette opposition guinéenne, si prompte à enfourcher la question du 3e mandat, pourrait alors trouver en ces Cadres des interlocuteurs chevronnés pour débattre de cette question.
Pour la 1ère fois de son histoire, la Guinée a signé un accord avec le FMI et bénéficie de la confiance sur le plan international !
Il a donc fallu Alpha Condé pour ce faire ! La conclusion s’impose d’elle-même !
Ibrahima Sory KEÏTA
Militant RPG/AEC – Conakry