CONAKRY-Face à la crise d’électricité qui frappe la Guinée depuis quelques semaines, le ministre en charge de l’Energie vient de faire des révélations. Cheick Taliby Sylla explique cette situation par plusieurs facteurs.
D’abord les éléments environnementaux qui selon lui, impactent négativement le niveau de production des barrages hydroélectriques sont entre autres : l’irrégularité de la pluviométrie, l’activité anthropique des populations détruisant le couvert végétal le long des cours d’eau et, de façon générale, le réchauffement climatique.
Il a affirmé que la combinaison de ces éléments se traduit par l’installation précoce de la période d’étiage d’où le recours aux centrales thermiques existantes comme c’est le cas actuellement.
Cheick Taliby Sylla révèle qu’en décembre 2017, la production thermique a représenté 50% de la production totale. Et cette part passera à environ 60% à partir de ce mois de janvier 2018 et ce, jusqu’à juin 2018. Ainsi, la consommation de combustible HFO est estimée pour 2018 à 1 061 milliards GNF contre 491 milliards GNF en 2017, soit une augmentation de 570 milliards GNF
Près de 300 milliards de dettes
Ce jeudi en Conseil des ministres, M. Sylla a attiré l’attention du Gouvernement sur le fait que les créances impayées de fourniture d’HFO à EDG-IPP et capitales régionales avoisinent les 300 milliards GNF. En conséquence, a-t-il dit, le fournisseur principal de carburant, Star Oil a réduit drastiquement ses approvisionnements aux différentes centrales thermiques en service, ce qui se traduit par les délestages observés en ce moment sur les différents réseaux, allant jusqu’à 100 MW de puissance délestée.
Ce problème des créances impayées de Star Oil continuera de perturber la desserte si des solutions n’y sont pas apportées définitivement, a-t-il alerté, avant de décliner quelques pistes de solutions. Il s’agit notamment de la renégociation des prix avec les fournisseurs de carburant avec une garantie de paiement ; la mise en place d’un crédit revolving de 30 millions de dollars USD sous financement de la BID, l’accroissement de la capacité de stockage de HFO suffisante au regard des besoins croissants d’EDG.
Cheick Taliby Sylla a informé que le recours aux moyens de production thermique pèse lourdement sur les charges d’EDG. Ainsi, le coût moyen du Kwh produit par les centrales thermiques peut atteindre 3 627 GNF (40 cts USD) contre 956 GNF (10 cts USD) pour la centrale de Kaléta, pour un prix de vente moyen de 946 GNF.
Après cette exposition peu reluisante devant les membres du Gouvernement, le Conseil a demandé au Ministre de l’Energie de mettre en place un mécanisme susceptible d’instaurer le dialogue entre les parties prenantes et les décideurs afin de rehausser le niveau de prise de décisions en faveur de la mise en œuvre avec célérité des conclusions de l’étude diagnostique portant sur le redressement de EDG.
Focus Africaguinee.com
@shams deen, Tout à fait, la sortie de M Sylla Taliby est venue donner un début de réponse aux « combines » (un euphémisme) autour de ce secteur et qui sont bien évidemment montées au détriment du peuple de Guinée. Sa sortie est venue aussi donner à demi-mot de la crédibilité aux attaques de CDD sur le sujet, il y a encore quelques jours. CDD a littéralement pris à parti certaines entreprises et autres acteurs économiques à l’occurrence M. Diané Mori, pour ne citer que lui. Ce dernier lui a bien évidemment répondu par le biais d’une étrange communication. Son… Lire la suite
@COMOLAM, Certes les problèmes liés à l’étiage étaient bien connus ; mais il avait été question à l’époque de remédier à ces problèmes dans les mois qui suivaient le début de fonctionnement de Kaléta. D’ailleurs, shams deen a été bien prolifique là-dessus dans ses commentaires sur guineeactu qui étaient favorables à Kaléta et au pouvoir à l’époque. Il semble être très au fait de ce projet depuis bien longtemps. Comme nous savons tous, le pouvoir au lieu de chercher à remercier à ces problèmes, a fait dans son inefficacité habituelle (c’est peu dire) en dépit qu’il s’agit d’un secteur TRÈS… Lire la suite
Couz Shams deen,ton ami Benny se cherche actuellement il nie même la paternité BSGR, tu crois que, c’est les mêmes méthodes travail et d’arnaque qui continue, demande à CDD, de te parler de la vie de son Enco5 BTP sous prête nom de Sadakadji, en faillite depuis 2010 et une ordonnance judiciaire de liquidation des bien pour créances non payés, tout le monde savaient, qu’en période d’étiage Kaléta fonctionner à 30%, ça été dit depuis le lancement du barrage en 2015, pour le reste c’est la spéculation politicienne!
Comolam
Le drame de la guinee est que ton boss croit aux recommandations dans les affaires d’Etat.
EDG ne pourra pas être rentable si les fournisseurs sont recommandes depuis le palais.
Bref,les prix de l’ Electricité et de l’Eau se fixent en AVAL et non en AMONT comme l’a fait ton boss.
Comment peut il s’ attendre a ce que le petit peuple paie sans broncher ses amis a lui qui ne sont d’ailleurs pas guinéens.
ASPERBRAS et AOM continueront a pomper dans les caisses du pays ,ou sont passé les 700 mios de Rio ,mon ami?
Hé Forgeron, tu continue toujours à bruler le charbon du bois, en soufflants dans la peau de vache là,écoute tu refus de rentrer dans la modernité, c’est pourquoi tu ne veut pas installer les compteurs à prépaiement dans ta forge quoi, pour l’électricité, nous allons t’attachè au gré ou par la force au baobab du village Nani! D’ici là bonne année, en espérant que tu va accepter la modernité, fini la méthode ancestrale du travail dans les forges!
Ce Ministre est un eternel aigris. Il doit être debarqué du gouvernement dixit Le Chef de tous les KOMO
Guinée piégé par la malédiction des mines!!! Le Guinéen ne travail pas tout le monde est soit dans les mines . fait du commerces ou les affaires ( politiques, magouilles, escroqueries, affaires louches ou administration). Tout sauf travail honnete ( moins de 1%-5%). En Guinée sauf la course effrenée a l’enrichissement illicite est en marche. Tous les moyens sont bon et permis pour s’enrichir aussi vite que possible. Meme les analphabetes savent que le changement climatiques réduisent a néant le potentiel hydraulique guinéen, mais pour nos politiciens, nos économistes sans vergognes, peu importe ils veulent des millions de $ d’ou… Lire la suite