Le President Alpha Conde serait-il en guerre avec la presse et le syndicats ? La question est sur toutes les lèvres en Guinée, depuis cette menace ouverte du president guinéen, en decembre dernier, à l’encontre de la presse. Une accusation à laquelle Sèkhoutoureya est, jusque-là, resté impassible, du moins, jusqu’à ce 2 janvier où, le principal opposant au président, a bien voulu offrir un dejeuner à la presse guinéenne. La réaction du povoir guinéen ne s’est pas fait attendre . C’est au tour du chef de l’Etat, Alpha Condé d’inviter la presse ce vendredi 5 janvier 2018 au palais Sékoutouréya pour la présentation des vœux du nouvel an. Profitant de l’occasion, le President Alpha Condé a reevé quelques grieffes à l’encontrede la presse:
« Tout le monde félicite ma présidence de l’Union Africaine sauf les journalistes guinéens… Je suis prêt à collaborer avec la presse mais il faut que chacun commence par balayer devant sa porte », a-t-il lancé.
Pour Alpha Conde, la presse ne joue pas son rôle: « C’est votre rôle d’expliquer et vous ne le faites pas. C’est comme si la presse guinéenne a pour rôle de montrer que ce qui ne va pas et non ce qui va. On a été à Paris et on a obtenu 21 milliards, vous avez saboté cela en supportant Soumah (le secrétaire général adjoint du syndicat des enseignants-chercheurs de Guinée ayant soulevé la dernière grève de sa corporation, ndlr). Comment voulez-vous que le gouvernement vous accompagne dans ce sens », s’interroge-t-il.
Et d’ajouter: « Opposant comme président, j’ai toujours été critiqué et je n’ai jamais demandé un droit de réponse. Si je devais arrêter les gens, tous les journalistes des Grandes Gueules (ndlr émission phare de la radio Espace Fm Guinée) le seront… Quand j’ai été arrêté, la presse m’a soutenu. Pourquoi avoir de mauvais rapports avec vous aujourd’hui ? Si vous voulez qu’on s’entende, il ne faut pas vous laissez manipuler par ce que tel est malinké, peulh ou soussou. Ceux qui vous parlent aujourd’hui, ils ont malmenés les gens et même des journalistes avant quand ils étaient au pouvoir hier », dit-il.
Nous y reviendrons
Gbassikolo.com
Une fois n’est pas coutume, le titre choisit ici par gbassikolo est SUBLIME. En effet, il résume bien l’ambiguïté (pour être poli) dans les extraits du discours de mon ex champion. 1) Il reproche aux médias privés de ne pas faire comme la RTG qui est sous la coupole de son pouvoir ou du gouvernement. Il est toujours resté figé dans le monde des offices de radiodiffusion télévision à la française et à la guinéenne. 2) a) « …Si je devais arrêter les gens… » Propos décevant/déshonorant pour ne pas dire inquiétant. b) « …tous les journalistes des Grandes Gueules… Lire la suite
A. Condé a une conception très erronée du role de la presse. Vivant toujours dans les années 70, il ne concoit celle-ci que comme organe de narration des « hauts-faits » du chef. Et lorsqu’il s’exclame « si je devais arrêter des gens … », il oublie carrément la séparation des pouvoirs judiciaires et exécutifs. Quel malheur pour ce pays!
Depuis que ce vieux au pourvoir il passe tous sont temps a s´engueuler soit avec la presse, l´oppositions, les etudiants. Alpha condé ne merite pas de diriger la guinée 20 Milliards de la Chine, 20 Milliards UE, KALETA, SOUAPITI