Un rapport du département d’État des États-Unis consacré au climat de l’investissement dans le monde vient de passer en revue les économies de plusieurs pays africains destiné à inspirer les entreprises americaines dans leurs recherche de « marchés sur lesquels faire des affaires ». La Guinée n’a pas échapé au Rapport. Lisez plutôt ce extrait publié chez notre confrère JA.
Guinée : améliorations limitées, malgré la volonté politique
Après la fin de l’épidémie d’Ebola et la réélection d’Alpha Condé, « le gouvernement guinéen a adopté une attitude très favorable vis-à-vis des investissements directs à l’étranger (IDE) » : adoption d’une loi anticorruption, « qui doit encore encore être testée devant les tribunaux », mise à jour du code d’investissement…
En effet, devant faire face à un important déficit budgétaire et à la baisse du prix des matières premières, les autorités « espèrent que les IDE vont diversifier l’économie, renforcer la croissance du PIB et fournir des emplois durables ».
Mais le département d’État américain se montre critique vis-à-vis de l’environnement des affaires guinéens. Premièrement, « bien que les lois guinéennes soient en faveur de la libre-entreprise et la concurrence, le gouvernement manque souvent de transparence dans l’application de la loi », ce qui laisse de l’espace pour la corruption estime-t-il. Les auteurs pointent aussi les importants arriérés de paiement du secteur public. « Il n’y a pas actuellement de mécanisme indépendant permettant le recouvrement des créances sur l’État guinéen », note le document, qui doute en outre de « la capacité de la Guinée à appliquer ses lois plus favorables aux investisseurs », compromise par « un système judiciaire faible et peu fiable ».
@ Youssouf Ce document est émis à l’intention des « fameux investisseurs » américains dont on ne voit jamais les impacts de leurs passages dans nos pays contrairement aux CHINOIS qui malgré et en dépit de tout ont la descente de laisser quelques choses , pour ceux des pays qui savent tirer les bénéfices de la richesse chinoise dont la GUINÉE ne fait pas partie alors que nous sommes légitimement fondées de profiter plus que tout autre pays africain de la CHINE en raison de notre passe mais aussi et surtout notre sous-sol. Notre chef éternel plaintif n’arrive pas à comprendre que… Lire la suite
Que les américains ne viennent pas investir en Guinée, cela ne nous pose aucun problème, tant qu’il y a des chinois, aucun souci, ce n’est pas pour rien qu’aujourd’hui en Afrique, en matière d’investissement, la Chine est de très loin le premier pays au monde .Il y a de la corruption partout, au Moyen Orient où ils ( USA ) investissent beaucoup, les lois ne sont pas plus fortes et on les applique pas plus qu’en Guinée . Nous n’avons pas besoin d’eux, les chinois nous suffisent car eux, sont honnêtes, ils ne font pas que piller, ils laissent quelque… Lire la suite
» d’ailleurs vous n’être pas sans savoir que les multinationale aiment plus les pays chaotique en Afrique, que les pays stable, il suffit d’avoir ce qu’ils leur intéresse, comme les minerais de la RDC »
Puisque c’est ce genre de multinationales que vous souhaitez pour notre pays alors je vous comprend mieux et tant pis pour vous…
AOT Diallo, je crois ça te fais plaisir ce rapport, mais n’oubliez pas que les Américain sont en Guinée depuis prés de 50 ans CBG, sans parler les 3 contrats minier qu’ils viennent de signés, je vous parle même pas de Général motors qui est très intéresser d’investir dans hydroélectricité en Guinée, d’ailleurs vous n’être pas sans savoir que les multinationale aiment plus les pays chaotique en Afrique, que les pays stable, il suffit d’avoir ce qu’ils leur intéresse, comme les minerais de la RDC, exemple Coltan pour smartphone, dont le RDC à 80% de la réserve mondial, donc soyer… Lire la suite
Une véritable leçon de « langage diplomatique international » : il se trouvera bien quelques mamayeurs du pouvoir pour nous pondre des textes sur les prouesses du gouvernement a encourager les IDE.
Imaginez maintenant la réaction de tous les hommes d’affaire sérieux qui liront ce rapport et qui entendront ensuite le PPAC et Don Kass leur expliquer notre objectif d’émergence avant 2020…
« Guinée : améliorations limitées, malgré la volonté politique… »
La circonspection dans toute sa splendeur à l’endroit des mauvais élèves.
C’est comme le cas de la RDC : A la place d’un environnement « chaotique »; terme qui décrirait mieux la situation s’il était employé; les rédacteurs ou ceux qui ont « remonté » les informations sur ce pays, ont préféré (pour faire preuve de circonspection) un autre terme: Environnement « très difficile ».