Le front national pour la défense de la constitution (FNDC) ne lache pas la pression sur le pouvoir en Guinée. En plus de ses manifestations de masse quasi quotidiennes, il continue mettre la pression sur les autorités guinéennes dans certaines villes de l’intérieur tout comme à l’Etranger. Pour ce mardi, les femmes du FNDC-Labé ont battu le pavé ce mardi 19 novembre 2019 pour exprimer leur ras-le-bol contre les multiples tueries enregistrées en Guinée lors des manifestations de rue.
Vêtues de blanc-rouge des milliers de femmes scandaient des slogans hostiles au régime : ‘’ne tuez pas nos enfants’’, ‘’ libérez les détenus’’, « Alpha Zéro’’.
La première responsable des femmes du Fndc de Labé a adressé un message au préfet et chef du gouvernement.
« M. le préfet de Labé, représentant du président de la république, nous vous disons que ces massacres ciblés qui visent une communauté sont inadmissibles, nous femmes, mère de Labé, nous disons non à l’assassinat des femmes de Guinée pour des motifs accès sur la modification de la constitution dont la finalité est d’imposer un homme contre la volonté de la majorité », a lancé Madame Yacine Diallo,
Le préfet de Labé a promis de transmettre le message des manifestantes au président de la république.
« J’ai entendu, j’ai vu et je vais transmettre votre message. Nous avons tous la pitié suite à ces assassinats. Tous ces morts pouvaient diriger la république un jour. Le dossier est dans les mains de la justice. Ils ont promis de traquer et punir à la hauteur de leur forfaiture tous les responsables de ces tueries », rassure le préfet, qui selon nos confrères présents sur les lieux, a été hué par la foulée lorsqu’il a abordé le sujet de la constitution.
« Pour la constitution, que ça soit les leaders politiques, ni vous, ni moi personne ne l’a vue, le moment venu nous allons en parler ». Une intervention qu’il n’a pas fini de développer quand la foulée l’a stoppé net avec des cris de désapprobation.
A noter qu’à Conakry, elles furent nombreuses a faire une « marche blanche », allant du rond-point de Bambéto (commune de Ratoma) à l’héliport, dans le quartier de la Minière (commune de Dixinn) sur l’axe Leprince, à Conakry. Habillées en tenue blanche et munies de balais traditionnels, à scander des slogans hostiles au gouvernement et au président de la République, qu’elles accusent d’avoir tué « leurs » enfants.
Nous y reviendrons
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