Peu après le décret annonçant la ténue du référendum constitutionnel au 1er mars, les réactions n’ont pas tardé. Selon Bah Badiko, président du parti UFD en lice pour les élections législatives prévues à la même date, « c’est une escroquerie politique « .
« C’est une surprise qui était tellement attendue qu’on savait que le rouleau compresseur était en marche depuis déjà début janvier. Le tout était de savoir comment il allait le caser. Avec la défaillance de la CENI qui ne respecte le calendrier qu’ils ont eux mêmes fixés, le président a casé son référendum illégal. Nous, de tout compte fait, on le savait. Pour nous donc, ça ne change pas grand chose. On s’y attendait.
On va insister auprès de nos électeurs, ça ne nous concerne pas. On ne touche pas à un seul bulletin du référendum et on ne vote que pour les législatives pour lesquelles nous sommes candidats et nous allons ignorer totalement tout texte qui sortirait de ce référendum car il est totalement illégal…
Nous disons que le couplage des élections législatives et du référendum, c’est du banditisme politique, c’est une escroquerie politique, c’est un calendrier électoral manipulé totalement à la discrétion du prince. Il a bloqué les législatives depuis plus d’un an pour pouvoir coupler les élections et pour des raisons de manœuvres tactiques, il a d’abord laissé les gens se présenter aux législatives avant de balancer son histoire de référendum, tout était dans l’ère du temps, puisse qu’il ne respecte pas la loi.
En tout cas, nous de notre côté, nous nous battrons pour faire respecter les lois de la république », a-t-il déclaré ce mardi.
Gbassikolo.com
Un pays où on veut tout et son contraire.
Quoi dire de Baadiko, Pourquoi a-t-il participer à cette mascarade électorale ? ?
Vouloir une chose est son contraire……, tout moment il est prés à crier, hurler des mensonges pour faire semblant d’être avec les gens qui souffrent de cette dictature…
Pourtant ils etaient de ceux qui voulaient profiter de l’absence de l’UFDG, de l’UFR pour esperer avoir plus de postes de deputes au sein de l’AN. Tout est devenu une question de frics en Guinee. Alpha l’a compris depuis tres longtemps. Il sait bel et bien que les partis deja engages ne vont pas se retirer. Il y a des pressions internes meme a l’UFDG pour permettre a certains d’avoir leur $3000/mois ainsi que d’autres primes.
La Guinee, pays des « strateges politiques. »