Dans cette grande interview qu’il a accordée à mosaiqueguinee.com, le président du parti Union Démocratique de Guinée est revenu sur les relations qu’il entretient avec le leader de l’UFDG et les raisons qui l’ont poussé à participer aux élections législatives du 22 mars dernier.
Mamadou Sylla raconte que le président Cellou reste et demeure son ami, son allié et qu’il l’a bel et bien été informé au moins par deux fois, son intention de prendre part à ce scrutin.
« Moi je n’ai pas cherché l’histoire de chef de file. Moi j’ai dit à nos amis de l’opposition lors de nos réunions, le président est décidé d’aller aux élections, on était au siège du FNDC, chez Sanoh là-bas, à Kipé Dadya. J’ai dit qu’il est décidé à organiser les deux élections et j’ai demandé, qu’est-ce qu’on fait, ils ont répondu, on ne part pas et on va l’empêcher, j’ai dit est-ce qu’on a les moyens d’empêcher ? L’autre a des gaz, il a les militaires qui sont payés pour ça, il a les fusils, il a tout, es-ce qu’on a les moyens d’empêcher cela, on a cette force-là ? Personne ne m’a répondu. J’ai dit que si on n’a pas les moyens, moi je vais aller aux élections, mais c’est clair non. Et je l’ai dit aussi à Cellou, puisse que c’est avec lui je suis en alliance, c’était chez moi ici, j’ai dit Monsieur le président, il faut accepter qu’on aille aux élections, je lui ai dit chaise vide, ce n’est pas bon pour le pays, j’ai dit qu’en Afrique, c’est quand tu fais chaise vide, c’est là que tu vas perdre…il m’a dit non son parti dit qu’il ne part pas, et moi j’ai dit que mon parti me demande de partir, mais chaque parti a son indépendance… », confie Mamadou Sylla.
Avec Mosaiqueguinee
Mamadou Sylla à un journaliste en 2010:
Journaliste: Qu’en pensez-vous de la situation socio-politique de la Guinée?
MS: Ce que je qu’en pense, c’est ce que qu’en pense tous les Guinéens, c’est ce que qu’en pense le préseident de la république,il faut le changement.
Journaliste: quelles sont vos chances de remporter les élections à venir?
MS: Mais c’est simple je vais gagner toi aussi
Journaliste: Comment?
MS: mais toute la jeunesse est dans mon derrière