Depuis sa signature le 12 octobre 2016, l’accord politique inter-guinéen continue d’alimenter le débat en Guinée. « Cet accord est le meilleur accord politique que la Guinée ait connu depuis six ans. Donc, il n’y a pas de risque qu’il ne soit pas mis en œuvre », a déclaré Aboubacar Sylla, porte-parole de l’opposition républicaine.
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Pour le député Aboubacar Sylla, cet accord politique est la solution incontournable qui supprimera désormais la nomination des chefs de quartier et ceux des districts par l’exécutif. « On n’avait pas d’autre alternative, je suis certain que la solution que nous avons trouvée pour la désignation des chefs de quartier et des districts, est un véritable casse-tête pour les pays de la sous-région. C’est une solution incontournable qui n’a pas d’alternative. Je suis sûr que cette disposition va inspirer les pays limitrophes. Pour rappel, il n’y a pas eu d’élections dans les quartiers et dans les districts depuis 1991. Donc, cela fait 25 ans, c’est-à-dire ¼ de siècle que les chefs de quartier et district étaient nommés par l’exécutif », a-t-il rappelé.
Poursuivant, Aboubacar Sylla a déploré les interventions de certains leaders politiques qu’il taxe de la surenchère.
« Il y a des personnes relevant des partis politiques et des ONG qui sont en manque de notoriété mais, qui profitent de l’opportunité pour se faire connaitre en passant dans les médias. C’est de la surenchère. Il y a eu beaucoup de tintamarre au tour de cet accord politique de la part de certaines personnes mal infirmées ou encore mal intentionnées qui cherchent à désinformer expressément les guinéens et faire en sorte que cet accord politique ne puisse pas être mis en œuvre. Le débat va être au niveau de l’Assemblée nationale et ce sont des parties prenantes au dialogue qui s’y retrouvent. Alors, puisqu’il s’agit d’une loi organique pour amender le code électoral, on a besoin des 2/3 des députés. C’est-à-dire 76 députés. Tenez-vous bien, rien que les deux groupes parlementaires l’UFDG et le RPG-Arc-en-ciel font déjà 90 députés sans compter leurs alliés respectifs. Je pense que ceux qui se battent que cette disposition ne soit pas entérinée par l’Assemblé nationale, je ne dirais pas qu’ils prêchent dans le désert mais, c’est un combat d’arrière garde », a-t-il expliqué à la radio Lynx fm.
Plus loin, le leader des NFC dira qu’après l’adoption de cet accord politique par les élus du peuple, toute personne qui s’y pposerait, sera taxée de rébellion. « Je rappelle que les dispositions relatives aux élections locales prévues dans l’accord politique du 12 octobre, n’entrent en vigueur qu’après que le code électoral ait été amendé et révisé par l’Assemblée nationale. Une fois que l’Assemblée nationale l’adopte, si quelqu’un s’oppose à sa mis en œuvre, il sera taxé de rébellion », a-t-il prévenu.
Et d’enfoncer le clou : « les gens qui parlent de saisir la Cour constitutionnelle, c’est parce qu’ils ne lisent pas entre les lignes. Une loi organique ne peut pas être promulguée par le chef de l’Etat sans qu’il n’y ait l’avis de la Cour Constitutionnelle
Avec Guineenews.