L’allocution du Président Alpha Condé le 5 mars 2018 à son peuple, en réaction à un certain nombre de turbulences, se caractérise par cette forme de concision que Napoléon trouvait efficace en disant qu’«un court croquis m’en dit plus long qu’un long discours», englobant de ce fait diagnostic et remèdes appropriés à son pays. C’est un diagnostic sans complaisance de difficultés traversées par son pays, comme tous les autres pays précise-t-il, mais aussi d’habitudes installées pendant des décennies, difficiles donc à changer du jour au lendemain, mais encore de progrès significatifs réalisés ces dernières années face aux immenses efforts restant à accomplir. Cependant, l’espoir est là, au travers d’une part, des remèdes déjà identifiés que sont l’engagement sans passion ni calcul pour la Nation, le sens élevé du devoir de chacun, le sursaut national, l’intérêt du pays au-dessus de tout, le dialogue et la concertation, le bannissement du recours à la force et à la violence qui ne sont pas des solutions, le dialogue direct et franc avec toutes les forces vives de la nation pour parvenir à un large consensus sur les questions d’intérêt national, la recherche et la préservation constante de la justice et de l’égalité, le combat ferme contre la gabegie économico financière, la corruption et l’impunité. L’espoir, d’autre part, est là grâce à la confiance placée en notre pays par les partenaires techniques et financiers, ainsi que la communauté internationale se traduisant par un niveau de mobilisation des ressources jamais égalé dans l’histoire de la Guinée, le tout devant concourir au bonheur de chaque citoyen.
Sagesse du Père de la Nation
La sagesse du Président de la République peut notamment s’apprécier dans son appel au sens élevé du devoir de chacun ainsi qu’à un véritable sursaut national, mais aussi dans son attitude constante, d’une part, de rejet de la violence et d’autre part,d’instauration d’un climat de paix et de sécurité propice au développement. Il est en effet connu que sans un climat de paix et de sécurité indispensable à l’attractivité de notre pays vis-à-vis du financement international, il ne peut y avoir de développement. Cela n’est pas propre seulement à la Guinée ou aux pays en développement. En effet, en France par exemple, pays bien développé, suite à la vague d’attentats dont elle a fait l’objet en 2015 notamment, le tourisme a fortement baissé, et les médias titraient en parlant de « baisse massive de l’affluence en France » alors que le tourisme, d’après l’analyse des médias, est «une manne indispensable à la France, première destination mondiale», et le Ministère français des Affaires Etrangères soulignait d’ailleurs, en parlant du tourisme, que « ce secteur génère entre7 et 8% de notre PIB (Produit Intérieur Brut) et représente deux millions d’emplois directs et indirects» ! On mesure, à travers cet exemple, toute la portée de l’appel du Président Condé concernant le sens élevé du devoir de chacun de nous Guinéens, sous l’angle de ce climat de paix et de sécurité, dont l’absence engendre des pertes et manques à gagner préjudiciables à toute économie comme ce fut pour le cas de la France mentionnée en illustration. Le sens élevé du devoir est donc l’affaire de chacun de nous pour que notre pays se développe, au-delà de nos appartenances partisanes, religieuses, ethniques, syndicales, etc. De ce fait, nous devons prendre conscience que la politique exclusive de l’appartenance ne conduit pas au développement, mais au chaos, et le financement international, levier de développement, ne viendra pas.
Exemplification par la Centrafrique
Ce pays africain a été déchiré par une guerre fratricidenotamment dans les années 2012 à 2014, entre ses propres ressortissants, sur la base de l’appartenance exclusive, ici religieuse, voyant les Séléka, à dominante musulmane, exercer le pouvoir en 2013 sur cette appartenance exclusive musulmane, puis contestés par les Anti Balaka, à dominante chrétienne, évoluant eux aussi sur cette base exclusive chrétienne. Au final, avec ces deux appartenances exclusives, le pays a été bloqué, d’immenses pertes humaines notamment ont été enregistrées de part et d’autre, c’est-à-dire aussi bien chez les Séléka que chez les Anti Balaka, et là il n’y a pas eu exclusivité de pertes dans un seul camp pour épargner l’autre camp. Malgré l’élection d’un Président de la République en 2016, à partir de l’intervention de la communauté internationale, ce pays pâtit toujours de ses divisions.
Ça n’arrive pas qu’aux autres !
Nous devons prendre conscience que ça n’arrive pas qu’aux autres et nous devons savoir que nous sommes dans un environnement sous régional où sévit le terrorisme pouvant faire son terreau de situations conflictuelles dans nos pays. Sous cet angle, il convient de saluer la réponse apportée par le Pouvoir aux turbulences surgissant par moments dans notre pays, sans faiblesse, mais sans disproportion de forces déployées, et surtout avec la mise en œuvre d’un travail de sensibilisation et de conscientisation des citoyens.On ne peut à cet égard que se féliciter de l’action de la société civile dans toute sa composante, participant de ce travail de sensibilisation et de conscientisation. Tout ceci est de nature à nous éviter des situations de conflits fratricides où nous serons tous perdants.
Récupération politique
Au fond, et c’est regrettable, une grande partie de cette agitation procède de la récupération politique, par une certaine opposition, comme stratégie de conquête du pouvoir. En effet, il ne se passe pas une action revendicative, et la dernière en date est cette grève du syndicat enseignant, sans qu’on ne parle de démission du pouvoir ou encore du pouvoir à bouter dehors, comme si une grève était le baromètre du maintien ou non d’un pouvoir en place. Or, la vie démocratique d’une Nation se traduit aussi par l’existence de mouvements syndicaux dont les grèves, le cas échéant, émaillent le paysage du pays concerné, pouvant être plus ou moins virulentes, mais sans que cela ne soit considéré, toujours dans une vie démocratique, comme un moyen de faire partir le pouvoir en place. Au Sénégal par exemple, la grève du syndicat des enseignants (SUDES : Syndicat Unique et Démocratique des Enseignants du Sénégal) a été virulente dans les années 80, ce qui a abouti aux Etats Généraux de l’Education et de la Formation en 1981, et il y eut une année blanche dans ce pays en 1988 (d’où statu quo : tous les élèves reprennent la même classe où ils étaient) et une année invalidée en 1994 (d’où les élèves qui devaient passer en classe supérieure redoublent, les redoublants qui n’avaient droit à redoubler que 2 fois par exemple, et qui en étaient seulement à leur 1er redoublement, sont donc exclus, l’année invalidée étant comptabilisée comme un 2e redoublement pour eux), cela n’a pas signifié pour autant que le pouvoir politique devait se démettre. En France par exemple, le puissant syndicat des chemins de fer a traversé tous les gouvernements de droite et de gauche, avec des grèves paralysantes sur l’activité économique de ce pays, pour autant cela n’a pas signifié que les différents pouvoirs en place devaient se démettre. Nous devons donc nous garder de ne pas nous laisser entrainer par ces tentatives de récupération politique. Il n’est demandé à personne de renoncer à ses convictions politiques, mais en démocratie, une seule façon d’accéder au pouvoir : le suffrage du peuple.
C’est Dieu qui donne le pouvoir suprême, est-il admis sous nos cieux
Quelle que soit la durée passée dans l’opposition, en démocratie, un opposant respectueux de son peuple doit pouvoir passer par le suffrage populaire, et non emprunter des raccourcis en préjudiciant gravement et régulièrement l’activité de ses concitoyens, ce qui au fond montre le peu de considération qu’il accorde à ce peuple qu’il ambitionne pourtant de diriger !Le respect du suffrage populaire, ce fut le cas par exemple de l’ancien Président sénégalais Abdoulaye Wade, opposant depuis le 1er Président sénégalais Léopold Sédar Senghor, candidat à 4 présidentielles perdues (1978, 1983, 1988, 1993), d’où son titre d’opposant historique, et vainqueur à sa 5e élection présidentielle en 2000 ! Au-delà de ses protestations d’usage lors de ses défaites, il n’a jamais eu pour stratégie de bloquer la gouvernance du pays. On a dit à son accession au pouvoir, que Dieu avait dit qu’il serait au pouvoir en ce moment-là.Ce fut le cas du défunt Président français François Mitterrand, opposant et candidat malheureux à l’élection présidentielle de 1965, n’ayant pas cherché à bloquer la gouvernance de son pays, et il ne fut élu qu’en 1981, il a alors été dit qu’il était écrit qu’il avait un destin national !Ce fut bien évidemment le cas du Président Alpha Condé, opposant des décennies durant, d’où son titre d’opposant historique, n’ayant pas cherché à bloquer la gouvernance de son pays, par exemple à l’issue de la présidentielle de 1993 où il avait notamment demandé à ses partisans de ne pas prendre le risque d’entraîner une guerre civile et de concentrer leurs efforts sur le scrutin suivant. A son arrivée au pouvoir en 2010, on a dit que Dieu avait décidé qu’il serait au pouvoir en ce moment-là.
Opposant historique versus opposant circonstanciel
La philosophie des opposants historiques,Wade et Condé, dans leurs contestations électorales n’allant pas au-delà des normes démocratiques admises,lorsqu’ils étaient dans l’opposition, montre qu’ils avaient un projet pour leur pays, projet qu’ils avaient eu le temps de concevoir par conviction et d’enrichir, d’où ils ambitionnaient bel et bien de l’appliquer à leur pays, pour le bien-être de celui-ci et non pour leur simple bien-être personnel, d’où en aucune manière il n’était question pour eux de compromettre le fonctionnement paisible de leur pays au risque de détruire par exemple l’existant de base. On peut classer dans cette même ligne philosophique le défunt opposant Bah Mamadou, si on se réfère à ses propos rapportés par l’ancien Ministre de la Réconciliation Nationale, le Ministre Bah Oury, montrant que le défunt opposant était d’un sens imbu de responsabilités, d’honneur et de considération pour son pays dont il ne fallait nullement compromettre l’évolution sous prétexte qu’on serait dans l’opposition, et ses propos d’une grande éloquence sont les suivants : «si le gouvernement agit mal, l’héritage sera encore beaucoup plus catastrophique, si par contre il travaille bien, alors c’est le pays qui gagnera, j’ai intérêt donc que le gouvernement travaille bien, pour avoir moins à faire lorsque j’aurai la responsabilité de ce pays». On notera la prééminence du mot «pays», y compris à travers le terme «l’héritage» qui y renvoie (car l’héritage ici appartenant au pays), pour saluer comme il se doit cette grande vision au service de son pays. Pour une certaine catégorie d’opposants circonstanciels au contraire, on observe qu’ils sont opposants de circonstance et non de conviction,car ne faisant plus partie du système de gouvernance où ils avaient une place privilégiée, et tout se passe, au vu de leur démarche, comme s’ils voulaient coûte que coûte retrouver cette place dorée, car leur démarche se traduit par une recherche effrénée du pouvoir, quitte à passer par des raccourcis insurrectionnels, quitte à essayer de bloquer les activités de leurs concitoyens, quitte à compromettre la sécurité de leurs concitoyens, quitte à attiser le feu lors de revendications syndicales par exemple, etc. Cela est édifiant sur l’orientation d’appartenance exclusive (exclusivement des partisans,en toute logique, des raccourcis ci-dessus d’accession au pouvoir) que prendrait leur gouvernance et il ne fait aucun doute que cela serait préjudiciable pour notre pays, notamment avec la contrainte de l’apport extérieur qui serait bloqué.
Effet boomerang
La stratégie de recherche effrénée du pouvoir, y compris par les raccourcis ci-dessus cités, est en effet contreproductive. Au prime abord, il y a ce leurre conscient ou inconscient d’avoir réussi à endiguer çà et là un certain nombre d’activités, mais non seulement c’est du momentané, mais surtout cela va être analysé par la communauté internationale, instruite par beaucoup de cas dont, par exemple, celui centrafricain ci-dessus où des motivations revanchardes ont prévalu, comme un ferment d’effet boomerang chaque fois que la donne changera, d’où le financement indispensable à notre développement, l’apport extérieur sous ses différentes formes, ne viendront pas, sans compterdes embargos pouvant être décrétés par la communauté internationale.
L’espoir tout de même
Cet espoir, il est là, il n’est pas tombé du ciel ex nihilo, il a été suscité par un Président de la République qui, par son total engagement au service de son peuple depuis son parcours d’opposant historique où il n’a jamais essayé de nuire à ce peuple, ce qui a sans doute contribué à consolider sa crédibilité au service de son peuple, a su créer la confiance autour de lui, de son pays, et a donc su convaincre les bailleurs de fonds ainsi que la communauté internationale à soutenir notre pays dans ses efforts de développement. Cela se traduit notamment par cette mobilisation de ressources jamais égalée dans l’histoire de la Guinée. Cependant, comme l’a dit le Président de la République lui-même, «ces ressources ne seront au fur et à mesure accessibles que si nous honorons nos engagements à l’égard de nos partenaires et de nous-mêmes, notamment en matière d’exécution budgétaire et du respect des mesures macroéconomiques».
Combattre la gabegie financière et économique, la corruption, l’impunité
Partout dans le monde où des Êtres Humains sont concernés par la gestion macroéconomique comportant de ce fait des volets financiers, ces fléaux de gabegie, corruption, impunité peuvent exister à des niveaux plus ou moins importants. Il devient donc rassurant que le plus haut Responsable d’un pays s’engage à les combattre, comme l’a fait le Président Alpha Condé dans son allocution en déclarant notamment que « je prendrai toutes les mesures souhaitées par la majorité silencieuse de nos compatriotes pour combattre la gabegie financière et économique, la corruption et l’impunité», cela étant du devoir de chaque citoyen et plus encore de l’Etat, a précisé le Chef de l’Etat. Cet engagement est d’autant plus opportun que nous sommes à un moment d’espoir où le financement international vient dans notre pays, son évolution pouvant cependant être freinée par ces fléaux qui nous empêcheront ainsi d’honorer nos engagements, et ce sera au détriment de nos populations. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le Chef de l’Etat, en Conseil des Ministres, a demandé que les différentes missions à l’étranger comportent en leur sein une compétence capable d’instruire un dossier approprié, car les mises à disposition de ces ressources mobilisées auprès des bailleurs de fonds passent aussi par ce stade. Les collectivités locales nouvellement élues, quelle que soit leur coloration politique, pourraient s’inspirer de cette démarche de compétence à intégrer dans leurs différentes missions pour tirer davantage profit de la coopération décentralisée notamment, car elles ont aussi un rôle à jouer dans le développement de notre pays qui n’est pas exclusivement le fait du Chef de l’Etat.
Devoir citoyen
On le voit, les retombées du financement de notre développement concernent les citoyens de notre pays. Il y a donc là un devoir d’alerte citoyenne à avoir pour soutenir la lutte du Chef de l’Etat contre la gabegie financière et économique, la corruption, l’impunité. Dans ce genre de situation cependant, on doit se garder de verser dans une chasse aux sorcières à partir de la seule apparence qu’on assimilerait à un train de vie ne pouvant provenir que de malversations. En effet, dans toutes les Economies de ce monde, tous les secteurs n’ont pas le même degré d’attractivité, de rentabilité et d’affectation de revenus à leurs acteurs. De ce fait, tous les Êtres Humains ont envie de bien-être et le niveau de bien-être ne saurait être le seul critère du ressenti sur desmalversations.
Oser
Le devoir d’alerte citoyenne ne doit pas seulement résulter d’un ressenti, il doit découler de faits avérés, et si c’est le cas, il faut alerter, il faut oser alerter. Ce n’est bien entendu pas facile car généralement ceux qui sont devant des faits avérés sont ceux qui sont membres de structures où ont lieu ces faits avérés de malversations, d’où le sentiment de crainte, de perdre son emploi peut être un facteur dissuasif dans l’intention d’alerter. Il faut vraiment avoir une force de conviction aux idéaux du parti dans lequel on milite depuis des décennies se déclinant notamment en recherche du bien-être de son pays, il faut avoir une foi inébranlable au Président de la République issu de ce parti dans son action chaque jour portée vers cet idéal, il faut savoir mettre l’intérêt du pays, des concitoyens au-dessus de toute autre considération de repli sur soi, en mettant dans la balance, d’une part, les manques à gagner et préjudices qu’ils vont subir du fait de ces malversations et d’autre part son propre risque de bannissement, il faut donc être imprégné de cette force de conviction pour oser.
Plus facile à dire qu’à faire : pas toujours, la preuve
Le Président de la République a dit qu’il va «nommer des Ministres responsables qui seront à l’écoute du peuple et qui oseront me [lui] dire la vérité». Par extension, tout citoyen dépositaire d’une parcelle de gouvernance publique est soumis à ce devoir de vérité, ne serait-ce que, d’une part, il fait partie d’une chaîne de transmission hiérarchisée, devant normalement aboutir au Président de la République comme cela se passe partout en République, et d’autre part il est en relation avec un des démembrements de ce peuple à écouter dont parle le Président de la République, constitué ici par les employés de la structure où il officie. C’est imbu de cet esprit de dévouement doublé de la force de conviction ci-dessus relatée que j’ai eu à lancer des alertes sur la gouvernance bancale de la société d’Etat où je sers, à savoir la LONAGUI, car les employés, démembrement de ce peuple à écouter, souffrent injustement de cette gouvernance solitaire, autoritaire, discriminatoire, irrespectueuse des normes de gouvernance d’une société d’Etat, gouvernance de gabegie, de concussion notamment. A ce jour, ces alertes n’ont produit aucun résultat : est-ce la peur de dire la vérité dont le Président parle, ou alors est-ce la logique d’une collusion d’intérêts ou autre chose faisant que ce type de gouvernance préjudiciable et à l’Etat et aux employés continue ? En tout état de cause, pour ce qui est de l’unedes conséquences immédiates, il n’y a point d’interrogation là-dessus : c’est le ressenti d’impunité, cette impunité dont parlait le Président de la République et faisant partie « des mesures souhaitées par la majorité silencieuse de [ses] compatriotes » et qu’il s’engage à combattre. Ce ressenti d’impunité est d’autant plus poignant que l’Inspection Générale d’Etat avait produit en septembre 2015 un rapport qui devait se traduire, au bas mot, par un total redressement de la gouvernance LONAGUI, au bas mot, disons-nous, car dans l’échelle de sanction d’une Inspection Générale d’Etat dans les pays modernes, c’est vraiment au bas mot, mais paradoxalement la gouvernance bancale continue de plus belle ! Actuellement, un autre corps de contrôle d’Etat se trouve dans nos murs ! Ce type de ressenti d’impunité se démultiplie vite, car il évolue de façon exponentielle, partant d’un employé préjudicié par exemple et se propageant parmi les membres de sa famille, voire son entourage, et cela rejaillit malheureusement sur le Président de la République, se traduisant, à partir de certains retours nous étant parvenus, par de la désaffection lors d’élections ou de votes sanction réduisant d’autant le score majoritaire jusqu’ici obtenu ! Quand on est partisan du Président, quand on a milité avec conviction depuis toujours, sous sa conduite, pour des idéaux d’épanouissement au service de notre peuple sans se laisser dévier par quoique ce soit, quand on officie dans une entreprise publique, quand on est prompt, notamment, à écrire des articles pour soutenir la vision du Président en faveur de son peuple, on ne peut logiquement ne pas s’engager dans ce chantier ouvert par le Président de la République, notamment la lutte contre l’impunité, à travers au moins la mise à disposition de cas de ressenti d’impunité en vue de mesures annoncées pour enrayer ce ressenti, donc châtier l’impunité. Le cas de la LONAGUI est évoqué ici juste pour illustrer la conviction dont on doit être imbu pour lancer des alertes, le cas échéant, en mettant en avant l’intérêt général, d’où on reviendra sans doute plus en détail, encore une fois, sur ce cas propre de cette entreprise, sans se lasser, car comme le dit le Président Alpha Condé, «chacun doit se rappeler en toutes circonstances, que l’intérêt de notre pays est au-dessus de tout. Notre Guinée survivra et quoiqu’il arrive restera debout».
Ibrahima Sory KEITA
Militant RPG/Arc-en-ciel //Directeur Général Adjoint LONAGUI
En gros Ibrahima Sory Keita veut prendre la place de son boss (Haidara) que je connais et qui est un ancien du RPG parisien, une grande bouche, un grand demagogue et apparemment un corrompu aussi. Mais au dela de cette querelle, apres 8 annees de pouvoir du RPG, un DGA ne devrait plus signer son nom accompagne de sa fonction et de la mention « militant du RPG ». Il devrait plutot nous parler de son bilan. Monsieur le DGA, il faut demissionner si la gestion de votre DG est si mauvaise. A moins que vous ne soyez son complice et que… Lire la suite