Les réalisations en trois ans du Prof Alpha Condé à la magistrature suprême sont plus nombreuses et bénéfiques pour le peuple de Guinée que celles accomplies en 24 ans par ses prédécesseurs qui continuent toujours de lui mettre des bâtons dans les roues. « Nous empêcherons Alpha Condé de gouverner », disent-ils.
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Lors de l’élection présidentielle de 1993, le ministre de l’intérieur d’alors, Alsény René Gomez qui venait de suivre un stage à l’école de fraude électorale de son homologue Driss Basri du Maroc, a proclamé la victoire à la Pyrrhus du Général Lansana Conté sur les antennes de la Radiotélévision Guinéenne au grand dam du Prof Alpha Condé, le véritable vainqueur des urnes.
N’eut été ce jour la maturité politique et le patriotisme du Président du RPG, la Guinée aurait basculé dans la violence, voire même dans la guerre civile. Mais Alpha Condé appellera ses militants à la retenue, à la préservation de la paix et à la concorde nationale. « Je ne suis pas venu pour gouverner les cimetières », a-t-il martelé.
Dix-sept ans après, le Prof Alpha Condé accède au pouvoir et s’engage dans des grandes réformes politiques, économiques et sociales avec l’ambition de relever les grands défis et de faire de la Guinée un pays émergent dans un proche avenir.
C’est ainsi qu’il engagera des grandes réformes pour sortir la Guinée du trou dans lequel que certains anciens premiers ministres de la deuxième république l’ont enfoncée.
Pour mieux comprendre les reformes engagées par l’Etat, il suffit de rappeler la situation dans laquelle, le Prof. Alpha Condé a trouvé la Guinée. Pas d’infrastructures, mauvaise gestion des finances publiques, mauvaise gouvernance économique, mauvaise politique budgétaire, l’utilisation de la planche à billet et enfin une monnaie en dépréciation. Pire, l’Etat a signé des marchés publics de l’ordre de 13.000 milliards GNF alors que l’ensemble des recettes en 2010 étaient de 5.000 milliards GNF. Ainsi, l’Etat a creusé des déficits parce qu’il a dépensé sans tenir compte de ses recettes.
Cette mauvaise gestion avait engendré une situation caractérisée par la paupérisation des populations, une économie ankylosée et un Etat en déliquescence. Il va s’en dire alors que le combat pour redonner l’espoir aux populations en assurant le bien être à tous , assurer le développement économique et social et garantir la tenue d’élections législatives transparentes et crédibles se déroulera sur le terrain politique et économique.
Pour renverser cette tendance à court terme, le gouvernement a pris des mesures pour moraliser les finances publiques, notamment la publication d’une partie des résultats des audits pour récupérer les créances de l’Etat, la création d’un guichet unique pour sécuriser les recettes de l’Etat contre les prédateurs, la réduction de l’inflation de 53% à 12% en 2013, la réglementation de l’activité des cambistes et l’assainissement des fichiers des effectifs des départements ministériels par le recensement biométrique pour dénicher les emplois fictifs.
L’une des premières mesures qui a été prise a été de geler et d’auditer les marchés publics par les experts de la cour des comptes français et financés par la Banque Mondiale. Ces audits ont permis de savoir que les 99% des marchés étaient de gré à gré et ils étaient surfacturés. Parfois l’Etat devrait payer 2 ou 3 fois le prix normal.
La deuxième mesure fut l’exécution du budget sur la base caisse. C’est à dire l’Etat va percevoir les recettes budgétaires avant d’engager des dépenses budgétaires, c’est ce qui a permis à l’Etat d’éviter de s’endetter tous les jours auprès de la Banque Centrale et d’arrêter la planche à billet.
La 3e mesure était l’instauration de la caisse unique de l’Etat. Les démembrements de l’Etat sont obligés de domicilier leurs recettes sur les comptes du trésor public. Une mesure qui a permis de réorganiser les services des régies financières tels que le service de la douane, le service des impôts, le port autonome etc.
C’est cet effort prométhéen de l’Etat qui lui a permis de négocier un programme formel avec les institutions de Breton Wood FMI/BM qui a duré plus de trois ans et qui a été couronné par l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative des PPTE avec pour résultat direct, l’annulation de 2,4 milliards de dollars de dette sur 3,2 milliards au total. Grace à une gestion économique rigoureuse et vertueuse, les Guinéens ont désormais de l’espoir et le pays a retrouvé toute la confiance de la communauté financière internationale.
En témoignent les résultats du récent Forum économique d’Abu Dhabi, au cours duquel les hauts responsables de grandes institutions internationales, tout comme les dirigeants des plus importantes firmes internationales, ont manifesté un vif intérêt pour le pays.
Cette rencontre aura permis la mobilisation de plus de six milliards de dollars d’investissements directs au profit de l’économie. C’est là la confirmation que la Guinée est devenue un partenaire crédible.
Les sacrifices et les efforts consentis pour arriver à ces résultats qui honorent l’image de la Guinée ont permis de débloquer le 10e FED après la tenue des élections législatives du 28 septembre 2013.
Les retombées positives de tous ces efforts se sont traduites par une augmentation des salaires de 50%, l’adoption pour la première fois du SMIG (évalué à 480 000 francs guinéens), la couverture médicale des travailleurs, le recrutement sur concours de 500 jeunes dans la Fonction publique, et bien sûr l’amélioration des conditions de vie des couches les plus modestes.
A long terme, l’Etat a mis en place des politiques sectorielles pour le développement. La priorité a été donnée aux secteurs de l’agriculture, des mines et de l’énergie.
Sur le plan agricole, l’effort fourni pour le développement de ce secteur a concouru à l’autosuffisance alimentaire sur le marché et à la sécurité alimentaire des ménages.
La politique du secteur minier s’est reposée sur le nouveau code minier qui se résume en une seule phrase : rendre aux Guinéens les fruits qui sortent du sous-sol guinéen. Il s’agit de maximiser les revenus de la Guinée tout en demeurant attractif pour les investisseurs étrangers. C’est l’intensification de ces réformes entreprises dans le secteur minier qui a permis à la Guinée d’être citée comme un exemple de transparence et de bonne gouvernance par la communauté internationale.
Sur le plan énergétique, des avancées notables ont été enregistrées dans la construction du barrage hydroélectrique de Kaléta et la recherche active de financement du projet de Souapiti. La Guinée a signé beaucoup d’autres contrats pour acheter un minimum de 125 MW pour augmenter la capacité thermique dans la ville de Conakry. Aussi l’éclairage des principales artères par l’énergie solaire est –il effectif dans les régions du pays.
En matière d’adduction d’eau, la réalisation des forages du Mont Kakoulima et la mise en service de bornes fontaines ont permis de soulager certains quartiers de Conakry. Et le programme d’hydraulique villageoise qui a déjà réalisé près d’un millier de Forages.
Sur le plan infrastructurel, des hôtels de hauts standings poussent dans le pays. On dénombre une dizaine en construction aujourd’hui. A cela s’ajoutent le projet de construction des logements sociaux à Kipé et à Bambeto sur un espace qui fait deux fois le Kaloum et des grands ouvrages routiers à travers le pays.
Notamment le pont de Forécariah, les routes Farmoriah-Pamelap, Bouméhoun-Koundara, Sérédou-Macenta, les aménagements et bitumages 2×2 voies Matoto-Enta de la voirie de la ville de Koundara, de Boké, la reconstruction du pont Koumbia, la réhabilitation de la route Boffa Kolaboui, l'aménagement et bitumage de la route 2×3 voies Mossoudougou-Tombo y compris échangeurs et giratoires. Les projets qui, pour la plupart étaient en souffrance, ont été également lancés avant 2011 et achevés durant la période 2011-2013.
Pour créer un environnement propice aux investisseurs étrangers et renforcer l’Etat de droit, les Etats généraux de la justice ont été tenus en vue de la rendre indépendante.
Malgré quelques manquements aux droits de l’homme enregistrés encore ici et là, force est de reconnaitre aujourd’hui qu’il y a une grande avancée vers l’indépendance de la justice et un début de séparation des pouvoirs. La comparution du gouverneur de Conakry, des leaders politiques et des hauts cadres de l’Etat devant les tribunaux de première instance n’est-elle pas la preuve que tout le monde est désormais égal devant la loi ?
Sur le plan politique, le pays vient de sortir des longues tractations émaillées de violences et de vandalisme qui ont finalement abouti à l’organisation des élections législatives les plus transparentes et démocratiques de la sous-région. En ce sens qu’aucun parti au pouvoir n’a accepté une telle transparence qui l’a mis au coude à coude avec l’opposition. C’est l’élection du président de l’Assemblée nationale, dans une transparence totale, qui a mis fin à une transition qui n’avait fait que trop duré.
Aujourd’hui, il semble que les uns et les autres ont eu le temps de faire honnêtement des différents bilans des régimes successifs, des comparaisons, des recoupements, des analyses et tirer des conclusions qui situent les faits et réalisations dans leurs contextes. Le bilan des trois années d’Alpha Condé n’est-il pas rassurant ?
Mais cette assurance ne doit pas voiler les insuffisances dans certains domaines tels que l’électricité et l’eau. Aussi, quelques subordinations dans le respect des droits de l’homme sont-elles à relever. Toutefois il est normal de faire la vraie lecture des réalisations du gouvernement du Prof. Alpha Condé.
Car ces réalisations constituent une véritable fierté que tout patriote guinéen peut s’enorgueillir aujourd’hui, sauf ces intellectuels pervers, politiciens narcissiques et ces extrémistes qui ont de l’aversion pour toute action qui n’est pas posée par leur ethnie ou par leur parti politique qui continuent de remettre en cause les acquis démocratiques, politiques, économiques et sociaux de la nation et la lueur d’espoir qui pointe désormais à l’horizon grâce au programme de changement du Président Alpha Condé.
Quand ces anciens premiers ministres et leurs acolytes disent que le bilan du professeur Alpha Condé est négatif, on peut leur demander de regarder dans leur rétroviseur pour comparer les 23 années de la deuxième république à la gestion des trois années du sauveur de la nation, le fondateur du RPG.
Ironie du sort, l’un d’entre eux, qui a été un des artisans de la gestion calamiteuse de la deuxième république, va jusqu’à dire que la gouvernance de Lansana Conté est meilleure à celle de l’actuel locataire de Sékoutouréya.
Deux choses l’une : ou cet ancien premier ministre est amnésique ou il se moque des Guinéens.
L’attaque du domicile du Président de la république le 18 juillet 2011 n’est-elle pas la meilleure illustration de la mauvaise volonté de certains civils et militaires qui sont sous les verrous après un procès sans précédent, suivi en direct sur les antennes de la RTG.
Le principal commanditaire de cette tentative d’assassinat est en cavale en train de faire des déclarations intempestives avec la complicité de ces mercenaires de la plume en vue de discréditer l’actuel régime. Ces débauchés sur le pavé en Occident à la plume veineuse et haineuse focalisent-ils toutes leurs critiques sur les cadres intègres et sur leur actuel chou gras qui est le Prof. Alpha Condé.
N’en déplaise à ces pseudos intellectuels, ethnocentristes et jusqu’au-boutistes qui font honte à leur patrie, Alpha Condé dont le nom s’identifie désormais à l’histoire guinéenne, restera gravé dans la mémoire collective pour son action positive dans le renforcement de la jeune démocratie initiée par le Général Sékouba Konaté et le changement irréversible amorcé en Guinée en décembre 2010.
A n’en pas douter, la réélection du locataire de Sékoutouréya en 2015 ne sera qu’une simple formalité, car les progrès réalisés en si peu de temps amènent aujourd’hui le peuple de Guinée à se demander comment serait son pays si le Professeur Alpha Condé était là en 1993.
Le peuple de Guinée te souhaite joyeux anniversaire !
Bangaly Condé « Malbanga »