Arrivé le 2 mai dans la capitale sénégalaise, le 1er vice-président »exclu » de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) Bah Oury a confié à notre confrère. Mamadou Lamine BA, Journaliste Blogueur sénégalais les motivations de son combat actuel contre Cellou et les « Cellouistes » et son intention de mettre fin à la gouvernance qui, selon lui, « a abouti à une certaine ghettoïsation de l’Ufdg et à son assimilation à une crispation identitaire… » Lisez cet extrait !
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Revenant sur l’origine de la crise qui l’oppose au Président de son parti Cellou Dalein Diallo, M. BAH oury a déclaré : « Mon retour au pays n’a pas été apprécié par Cellou Dalein. Donc dès mon arrivée, il va de soi qu’une crise latente, qui existait depuis la fin de l’élection présidentielle de 2010, a fait resurgir les contradictions internes, de manière aigue…
Qu’est-ce qui motive votre combat interne, récupération ou refondation du parti ?
Vous savez, il faut rénover l’Ufdg. La dynamique qui a été poursuivie pendant les six années de la gouvernance de Cellou du parti a abouti à une certaine ghettoïsation de l’Ufdg, à une assimilation à une crispation identitaire qui amène, à juste raison, aux adversaires de l’Ufdg de considérer que l’Ufdg est un parti ethnique alors qu’en réalité, à travers la vocation première et les valeurs que nous défendons depuis très longtemps, nous sommes pour la Guinée, nous sommes pour une vision nationale, nous sommes une dynamique d’émergence d’une véritable nation et l’Ufdg doit être le creuset pour l’émergence d’une alternative démocratique sérieuse. C’est la raison pour laquelle nos contradictions sont devenues, à l’heure actuelle, des contradictions irréconciliables.
Vous êtes dans la même direction, qu’est-ce qui oppose concrètement vos sens dans la démarche ?
Ce qui nous oppose c’est que lui va vers une crispation identitaire et en ce qui nous concerne, nous voulons aller dans le sens de l’intérêt de la Guinée toute entière, dans l’intérêt national, de la dynamique de réconciliation et de ce point de vue, les deux positions sont diamétralement opposées.
Qu’est-ce que vous préconisez comme solution à la crise ?
Je pense que la question fondamentale est l’émergence de contre-pouvoir efficace. L’Ufdg, à mes yeux, doit être une opposition constructive, ouverte, innovante qui prend en compte les aspirations de l’ensemble des populations guinéennes pour une société démocratique.
Avec Gbassikolo.com