La fin de la transition guinéenne prévue fin 2024 reste en vigueur. C’est du moins ce que garantit le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo dans une interview accordée ce vendredi à nos confrères de RFI. A l’occasion, sans en dire davantage, le ministre des Télécommunications révèle que la rédaction de la constitution est en « phase avancée ».
Interpellé sur le fait qu’à la tribune des Nations Unies, le Colonel Doumbouya n’a pas fait cas de l’agenda de la transition, Ousmane Gaoual Diallo répond:, « nous avons un calendrier de cette transition acté avec l’organisation sous-régionale, la CEDEAO qui se déroule très bien et que les observateurs s’accordent à dire qu’il est dans le rythme de respecter l’agenda… »
Ce qui conduira aux élections, à la fin de l’année prochaine. En tout cas, « c’est ce qui est prévu et nous sommes dans le rythme », soutient-il. Avant d’affirmer , dans ce sens: »il y a énormément de choses qui se font. Il y a un comité de suivi de la mise en œuvre du chronogramme de la transition qui se réunit tous les mois, avec des représentants de l’Union Européenne, des représentants de la CEDEAO, du G5 qui arrivent à la conclusion de dire qu’elle est dans le rythme et que les délais peuvent être tenus. » Et d’ajouter: « encore aujourd’hui il n’y a pas d’obstacles majeurs qui disent que les délais ne seront pas tenus ».
Même s’il y a des tâches que les observateurs trouvent énormes, notamment le recensement, le nouveau fichier à établir, la nouvelle constitution à écrire, le porte-parole du gouvernement ne semble pas préoccupé outre mesure. Surtout que selon lui, « ça se fait parallèlement. D’abord le recensement de la population permettra de générer un fichier électoral. »
Et de révéler que « c’est parallèlement à ces activités que la rédaction de la constitution qui est déjà à une phase très avancée se fait et que d’autres actions de préparation de ce processus… ».
Par la même occasion, Ousmane Gaoual a défendu l’idée d’un dialogue sans condition et sans aucune garantie de ménager les principales figures de l’opposition, notamment son ancien patron, Cellou Dalein Diallo devenu adversaire déclaré, pour ne pas pas dire « ennemi » politique. Cela, au nom du principe selon lequel, tous les citoyens sont justiciables.
Avec notre partenaire Guineenews.org
Gandhi, la tradition est occasion à saisir pour mettre de l’ordre. On s’est en pressé en 2010 et on s’est retrouvé au point de départ. En 2010 on a eu une constitution qui n’a pas été voté au référendum ça laissé un champ libre a Alpha. L’action ouï mais établir des règles d’une nation est primordiale. Il faudrait mettre la pression à ce niveau pour un travail correct et vite. Nous devons être unis et cohérents dans nos démarches..
Et vous faites comment, face aux kalachnikovs ?
Gandhi, homme de droit, s’en fout de la constitution ? Je pense que nous devons mettre la pression pour avoir une bonne constitution et veuillez à ce quelle soit respectée.
La constitution n’est qu’un bout de papier, ce lui qui est au pouvoir en Guinée et en général l’Afrique en fait ce qu’il veut. Ousmane Gaoual est un minable qui n’a aucune limite dans le cynisme et dans le mensonge.
On s’en fout de la constitution, car elle n’empêche pas des criminels de s’asseoir dessus.
A force de trop mentir, on finit par perdre toute credibilite. Personne ne prend au serieux ce que dit ce pauvre Ousmane Gobbels, ce qui est normalement un probleme pour un porte-parole.