Le Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI) a procédé ce lundi 29 juillet au lancement de l’atelier de cadrage sur le projet de l’école polytechnique civilo-militaire. Cette démarche collective qui réunit des experts, des praticiens et des décideurs vise à définir les contours et les modalités de cette transformation de l’École Polytechnique en une école polytechnique civilo-militaire.
Les discussions d’aujourd’hui et de demain permettront de préciser les objectifs de la formation civilo-militaire, d’identifier les synergies possibles et d’élaborer une feuille de route claire pour la mise en œuvre.
À en croire le ministre Alpha Bacar Barry, ce projet est une initiative novatrice visant à offrir une formation de haute qualité, à la fois technique et militaire, afin de préparer la jeunesse guinéenne à relever les défis du développement durable et de la sécurité nationale.
Présent à cette cérémonie de lancement, le vice-recteur de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry, Ansoumane Camara qui, dans son discours de circonstance, s’est réjoui de ce grand projet ambitieux, a saisi l’opportunité pour citer quelques avantages et opportunités dont bénéficieront les étudiants dans cette nouvelle école, et également l’intérêt que cette formation peut susciter en Guinée. « Il faut d’abord dire que la relance de l’Institut Polytechnique, à travers son orientation civilo-militaire, permettra de lui conférer le statut de combiner l’enseignement supérieur et la recherche avec une dimension militaire. Cette Formation multidisciplinaire offrira une formation diversifiée aux apprenants, couvrant des domaines tels que l’ingénierie, les sciences, la gestion et les sciences sociales. La gestion saine et efficace de cette école, en maintenant des normes élevées d’excellence académique et de discipline, pourrait lui faire gagner en réputation à l’échelle nationale et internationale et faciliter l’accès à l’emploi des apprenants. Une école polytechnique avec un encadrement civilo-militaire pourrait offrir des opportunités de carrière dans les secteurs civils et militaires… »a-t-il indiqué.
Par ailleurs, le Directeur de Cabinet du Ministère de la Défense Nationale, le général de division David Haba a pour commencer laissé entendre que c’est avec un grand honneur qu’il prend la parole ce matin, au nom de Monsieur le Ministre de la Défense Nationale, à l’occasion de l’ouverture de l’atelier de cadrage sur le projet de création de l’Institut Polytechnique Civilo-Militaire. « Cette création n’est pas une simple évolution institutionnelle, elle symbolise aussi notre vision commune pour un avenir où les connaissances et techniques académiques se croisent avec la rigueur et la discipline militaires(…) »
Plus loin, cet universitaire a laissé entendre ceci : « L’Institut Polytechnique Civilo-Militaire que nous ambitionnons devra nous permettre de combler les lacunes que nous avons constatées depuis l’abandon de la formation militaire obligatoire des universitaires.
En effet, depuis des dizaines d’années, nous formons des ingénieurs et des techniciens supérieurs dans beaucoup de disciplines, des médecins, des pharmaciens etc., mais avons-nous fait d’eux des citoyens respectueux du bien public, des patriotes ?
La création de cet institut pourrait être donc, sans nul doute, la solution à l’épineux problème de formation civique et morale de nos futurs jeunes étudiants par l’intégration de la dimension militaire aux connaissances académiques.
Dans cette dynamique, le Ministère de la Défense Nationale est prêt à fournir son expertise pour la mise en œuvre des programmes éventuels qui sortiront de cet atelier ».
Avant de donner le coup d’envoi de cette rencontre d’échange et de réflexion, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation Alpha Bacar Barry, accompagné du ministre de la Sécurité et de la Protection civile est revenu sur les enjeux que comportent ce projet innovateur. « Cette école deviendra un phare de l’innovation et de l’efficacité, attirant les meilleurs talents et renforçant notre position en tant que leader régional dans la formation technique. Ainsi, cette transformation est non seulement un investissement dans l’avenir de nos jeunes mais aussi un levier stratégique pour le développement harmonieux et sécurisé de la Guinée. Les besoins en matière de protection contre les risques et les menaces qui pèsent sur le monde dépassent le cadre militaire et nécessitent une implication à la fois civile et militaire », explique le premier responsable de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.
Alpha Bacar Barry d’ajouter ceci: » Cette formation dans l’enseignement supérieur impliquant la défense et la sécurité permet à l’étudiant d’acquérir pendant son cursus la formation de la personne et du citoyen tout en contribuant à l’apprentissage de la vie en société, de l’action collective, de la citoyenneté, la responsabilité et l’engagement. Cette formation civilo-militaire va permettre aux étudiants de prendre conscience que les questions de défense et de sécurité sont l’affaire de tous ».
Avec Mediaguinee
Ils veulent tout militariser ?
Si les femmes s’y mettent comme en Israel, ça va barder !!!
Pourquoi ce Bouffon de ABB ne proposerait il pas la » MILITARISATION » de la Présidence de la République ?
Pour être PRÉSIDENT, il FAUT ETRE MILITAIRE !
N’importe quoi !
Du n’importe quoi, la folie et la mégalomanie de BOUBACAR SIDIKI CAMARA ALIAS IDIAMIN et DOUMBOUYA. Je n’ai vu nul part au monde.