Les autorités de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry soucieux d’offrir à la Guinée un cadre de formation adéquat et ambitieux dans les technologies ferroviaires, collaborent avec Hunan Technical College Of Railway High-Speed.
Cet institut chinois qui forme depuis plusieurs décennies des spécialistes dans la construction, l’entretien, et la gestion des chemins de fer mais aussi du matériel roulant, va désormais étendre son appui à l’UGANC dans la formation des formateurs. Après plusieurs mois d’échanges, un grand pas a été franchi dans le cadre du développement de l’Institut des Chemins de Fer de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, notamment dans la formation des futurs enseignants guinéens dudit institut.
Signé en 2019 entre l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, Hunan Technical College Of Railway High-Speed et le consortium SMB-Winning, l’accord tripartite initial portait essentiellement sur la formation continue de jeunes diplômés guinéens de l’institut polytechnique de l’UGANC, leur permettant d’acquérir des aptitudes professionnelles dans les technologies ferroviaires.
« Étant une institution d’enseignement supérieur, la création d’un institut impliquait de mettre en place un mécanisme qui permettrait de faire fonctionner cet institut au-delà du projet. C’est pourquoi, nous avons jugé nécessaire de proposer aux différents partenaires un avenant qui va permettre de former des cadres guinéens capables de poursuivre le fonctionnement de l’institut après la fin du projet. C’est essentiellement pour cette raison que nous avons voulu renégocier l’accord tripartite initial. Et nous sommes heureux de constater que les propositions faites aux partenaires ont été en majorité acceptées »,rappelle le Pr Alpha Kabinet Keita, recteur de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry.
À partir donc, de vendredi 8 septembre 2023, ce mémorandum d’accord additionnel couvre désormais la formation initiale ainsi que la préparation de la relève, c’est à dire des futurs enseignants-chercheurs guinéens de l’institut des chemins de fer de l’UGANC. Parmi les nombreux acquis de cette nouvelle base de coopération, figure entre autres « une bourse d’études qui sera accordée aux huit (8) meilleurs étudiants de chaque promotion sortante de l’Institut des Chemins pour poursuivre leurs études en Chine à partir de l’année universitaire 2024-2025 et ce, jusqu’en 2028. Cela commence par nos deux premières cohortes qui ont déjà terminé leur formation. Il y a également une future intégration des universités chinoises connexes, cela nous permettra de former nos boursiers en master, jusqu’au doctorat. C’est une avancée majeure »,précise le directeur de l’institut des chemins de fer de l’UGANC, Dr Jean Tounkara.
Pour leur part, les autorités de Hunan Technical College Of Railway High-Speed saluent les démarches des responsables de l’UGANC, qu’ils trouvent tout à fait légitimes. Ils ont pris l’engagement de : « faire le nécessaire pour respecter le contenu de cet accord »a affirmé M. YAO Fangyuan, président de l’institut.
À préciser que, cette cérémonie de signature historique a été précédée d’une séance de travail entre les deux (2) parties, sanctionnée par un procès-verbal qui viendra consigner les résultats importants obtenus lors des échanges, ouvrant à des éventuelles évolutions du mémorandum. Dans la foulée de cette importante visite, la délégation de l’université de Conakry, a visité les différents laboratoires de formation de Hunan Technical College Of Railway High-Speed, mais également quelques sites touristiques de la province de Hunan.
Cellule de Communication UGANC
“ Aucun de nos politiques ne réfléchis à ce type de gouvernance. Ils veulent tous être au pouvoir pour leurs intérêts personnels, ils ne pensent pas à l’intérêt général ou au moins comment faire le partage du pouvoir.”
Vous résumez ici le problème de ce pays . Et tant que ça sera du “quitte et laisse moi prendre la place” nous ne construisons pas un État capable de gérer nos affaires .
Le pana-Africain
À défaut de prendre des armes et faire comme eux, on ne peut que dénoncer. Oui dans l’idéal, je partage vos propositions et analyse concernant la réduction du pouvoir central. Mais pensez-vous que cela est possible à l’état actuel? Aucun de nos politiques ne réfléchis à ce type de gouvernance. Ils veulent tous être au pouvoir pour leurs intérêts personnels, ils ne pensent pas à l’intérêt général ou au moins comment faire le partage du pouvoir.
BAMCE,
Et vous pensez que c’est denoncant que les choses vont changer? Tant que des gens peuvent a partir de Conakry avoir un controle totale sur les affaires des regions, nous aurons toujours les mesquineries mentionnees par BADOU.
C’est l’influence meme du gouvernement central qu’il faut reduire a des domaines bien etablis.
Le pana-Africain
Tu m’étonnes, le malheur de la Guinée vient de là, plus de 70 ans le pays est pris en otage par ces gens qui n’ont d’ambitions que l’éphémère. Ils ont une culture d’entre-soit(angbabsale), ils sont très brutes, égoïstes, surnois et n’ont pas de visions. Moi je n’appelle pas ça modèle…
“qu’avec l’avènement d’un homme aux idées lumineuses qui saura transformer la réalité sociologique du pays en gouvernance ” BADOU, vous croyez toujours en l’homme providentiel? Il faudra changer le système politique dans ce pays et tous les pays francophones et ramener le pouvoir au niveau des collectivités territoriales. Labé aurait déjà réalisé ce barrage ainsi que la route reliant la région au Sénégal si les Labéens géraient eux mêmes leur région . C’est ce qu’il nous faut en Guinée. Au lieu de chercher des gens gentils , cherchons à pouvoir gérer nos propres affaires . C’est là le vrai combat… Lire la suite
Oui comme tous les projets de développement depuis lindependance ils sont détournés ethniquement par cet État sectaire clanique Toute l’administration est gangrenee par cette orientation regardez l’armée les fds les postes de responsabilité partout c le même constat désolant on paralysé tout tous les projets de développement structurant sont détournés c sekou essentiellement qui a pris cette orientation des les indépendances et l’exemple le plus frappant fut la sortie de la guinee de l’OERS qui privait toute cette partie nord est du pays des retombées qu’ont procuré les barrages de diama et de manantaly pour les populations équivalentes du Mali… Lire la suite
BAMCE,
C’est le pays de Kankou Moussa. On vend les ressources , on achète des gros boubous, on marie des belles femmes et on importe le reste .
Malheureusement nous sommes 14(?) millions maintenant . Ce n’est plus un modèle durable .
Les chinois qui envisagent et qui ont déjà le monopole d’exploitation des ressources minières de la Guinée, ont intérêts à former des guinéens afin de dilapider la bauxite guinéenne avec la complicité des cadres (en majorité angbabsales) Guinéens. Après la françafrique, Russie-afrique, maintenant c’est au tour des chinois de colonisé (économiquement) l’Afrique.