Après la parution des premiers résultats partiels de la présidentielle, une partie de l’armée s’est rendue au palais afin d’arrêter le président sortant, qui revendiquait la victoire.
Dimanche dernier a eu lieu l’élection présidentielle, et le chef d’État sortant disait l’avoir emportée avec 65 % des suffrages, selon son propre décompte des voix.
Le chef d’état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, le vice-chef d’état-major, le général Mamadou Touré, et le ministre de l’Intérieur, Botché Candé, ont été arrêtés en même temps que lui.
C’est Umaro Sissoco Embaló lui-même qui l’a annoncé à Jeune Afrique : il a été arrêté ce mercredi 26 novembre vers 12 heures, alors qu’il se trouvait dans son bureau, au palais présidentiel. Dimanche dernier a eu lieu l’élection présidentielle, et le chef d’État sortant disait l’avoir emportée avec 65 % des suffrages, selon son propre décompte des voix.
Umaro Sissoco Embaló a affirmé qu’aucune violence n’avait été commise à son encontre lors de ce « coup d’État » qui aurait, selon lui, été dirigé par le chef d’état-major de l’armée de terre. Selon plusieurs sources, des tirs ont néanmoins été entendus en milieu de journée près du palais et à proximité des locaux de la commission électorale.
Les résultats de l’élection présidentielle auraient dû être rendus publics ce jeudi. Ces dernières heures, le camp du sortant, tout comme celui de son principal adversaire, l’outsider Fernando Dias da Costa, revendiquaient tous deux la victoire.
Dimanche, le vote s’était déroulé dans le calme, mais en l’absence du principal opposant, Domingos Simões Pereira, empêché de se présenter. Son parti, le puissant Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), avait néanmoins apporté son soutien à Fernando Dias.
Avec Jeune Afrique

Qui a réellement gagné les élections en Guinée depuis 58 ?
Shams Deen,
C’est possible que EMBALO n’a pas gagné les élections (les rumeurs disent qu’il n’a gagné que deux régions dans les 9 régions que comptent le pays), en tout cas, c’est un peu flou cette histoire de coup d’état… D’autant plus que dans ce pays les coups d’État sont sanglant, ils ont toujours tués les présidents et leurs entourages, EMBALO lui a réussi à même sortir facilement
Il avait dit qu’il ne laissera pas ses opposants gouvernés (sommes-nous dans ce cas de figure ?) beaucoup de zones d’ombres.
BAMCE
Reprends tes esprits pour bien analyser cette sortie magistrale de SAID RAIS .
Cest différent du cas de Conakry qui a vu un faible d’esprit se faire traîner dans la boue.
Très probablement Embalo ayant perdu dans les urnes avait auparavant préparé la dernière carte qu’il a jouer avec une certaine maestria.
C’est un pas encore en arrière pour les ouest-Africains une des raisons de plus pour moi de détester les felons maliens.
@Shams Deen
Et pourtant, il n’est pas très différent du coup d’état de LAYE MADY DOUMBOUYA.
Quels étaient les postes et rôles de DOUMBOUYA, BALLA SAMOURA, BOUBACAR SIDIKI CAMARA ALIAS IDIAMINE,.. ???
On ne voit que ce qui est posé sur le crâne rasé de l’autre et non le sien.
@Gbassikolo ! Arrêtez de censuré les gens. On souhaite un coup d’état contre DOUMBOUYA et qu’il finit de la pire manière voilà
Ce coup doit faire l’objet d’une THÈSE DOCTORALE .
Lorsque le putschiste est le chef de la maison militaire et le PM l’ex directeur de campagne du candidat renversé et qui annonce son renversement lui même on doit se poser des questions.
SAID RAIS est un AS .
Afrique de l’ouest :
Méthode la plus sûre pour une Alternance :
COUP D’ETAT !
L’Afrique de l’ouest ne semble prête Démocratiquement .
Dommage pour les » WestAf » !
(…) Malheureusement, en Guinée il n’y a pas d’armée mais une milice communautaire (ils sont en majorité de la même communauté)