Les nombreux projets initiés par les régimes qui se sont succédés à la tête du pays n’ont pas été à la hauteur des attentes des populations. A Conakry, la crise a été accentuée ces derniers temps par les délestages électriques. De nombreux foyers qui ont des forages n’arrivent à pomper l’eau pour remplir les cuves.
Pour de nombreuses femmes, la quête de l’eau constitue leur corvée quotidienne. Remplir des bidons d’eau potable est l’activité principale, une priorité pour de nombreuses familles. Cette triste réalité se constate d’abord, à Kaloum, au centre-ville de Conakry. Dans cette commune par exemple, à chaque point d’eau l’on aperçoit des dizaines de bidons et de sceaux éparpillées autour de la fontaine d’eau.
Ceux qui viennent puiser sont obligées de patienter des heures durant avant que leur rôle n’arrive. Un calvaire renforcé par le délestage du courant électrique. La crise d’eau, frappe beaucoup plus les femmes. Comme le témoigne ce reportage.
Pour satisfaire sa clientèle, la société des eaux de Guinée (SEG) a instaurée depuis des années un système de rotation dans la desserte de denrée vitale. Il est baptisée « tour-à-tour ». Cette technique consiste à distribuer l’eau du robinet trois jours différents dans la semaine pour les quartiers qui ont les installations de la SEG.
Cette triste réalité touche même certains jeunes entrepreneurs. C’est notamment chez les PME dont la matière principale de prestation est l’eau. Pour le comprendre, nous nous sommes rendus au quartier Wanindara dans un lavage auto. Cet endroit est parfaitement débordé par la clientèle. Le responsable de l’entreprise explique dans ce reportage son calvaire.
À cause de sa rareté, l’eau potable est devenue une denrée lucrative pour de nombreux citoyens tant dans la capitale qu’à l’intérieur du pays. L’unique société de gestion de l’eau est la société des eaux de Guinée. Selon ses responsables, elle a besoin de plus de 2,4 milliards de dollars d’investissements pour résoudre le problème de desserte d’eau potable dans les ménages.
Avec Africaguinee.com
BAMCE,
oui c’est bien cela, je comprends que les critiques ne s’adressent pas à la Guinée, aux citoyens mais plutôt aux dirigeants .C’est insupportable la façon dont on vit dans ce pays, c’est désespérant de se dire qu’hier c’était mieux qu’aujourd’hui .
Les bidons jaunes de vingt litres pour obtenir de l’eau potable sont partout, aujourd’hui, il y a vingt fois plus de bidons ou sinon plus que de personnes en Guinée .C’est vraiment pathétique .
@Youssouf Bangoura
Nous critiquons la Guinée (les dirigeants) parce que ce pays est depuis longtemps dans la dérive, le pays ne marche qu’à pas de reculons. Chez certains compatriotes allergiques aux critiques dès que tu critiques les dirigeants du pays, on te traite d’appatride, traitres, ethnos… Tous et dans toutes les communautés, on aime la Guinée et on souhaite que le pays avance. Mais le système qui est là depuis 58 à plongé le pays dans les ténèbres. Trop de misère et galére en Guinée.
NOUS NE CRITIQUONS PAS LA GUINEE !
NOUS CRITIQUONS LES DIRIGEANTS GUINEENS , DE 1958 A MAINTENANT .
QUI QU’ILS SOIENT !
NUANCE !
NOUS AVONS A FAIRE A DES REQUINS :
( GROS POISSONS MANGENT PETITS POISSONS )
J’aurais vraiment aimé que tous ceux critiquent la Guinée aient tort mais malheureusement, la situation du pays leur donne pleinement raison .On peut difficilement défendre un pays qui est indépendant depuis 65 longues années et qui n’a eau potable, ni électricité et ni routes .
Kaou Labé, vous avez oublier ceux de la haute Guinée : le Niger,le sankarani, le le tinkisso, le Milo, le Dion….. rires
Réellement, nous devons pas payer l’eau dans pays là, comme dixit JMDoré, on peut considérer le guinéen comme un poisson,( château d’eau). Or on peut pas demander une facture d’eau à un poisson.. bon ramadan mon Koto
@Oumar Mâci Bah
Mr Bah, en paraphrasant THIERNO MONÉNEMBO « La Guinée est une usine de fabrication de dictateurs » trop de culte de personnalité, larbinisme,…le Guinéen ne réfléchi jamais pour le long terme, il aclame son dictateur dans l’espoir de trouver des miettes se nourrir et tampis…
Les 2 articles qui se suivent là , sont édifiants .
Nous sommes INCAPABLES D’ ATTEINDRE LE MINIMUM- VITAL :
– DÉLESTAGES à CKY.
– CRISE D’ EAU à CKY .
Nous préférons LA PAUVRETE dans la LIBERTE à LA RICHESSE dans L’ESCLAVAGE
( 28 Septembre 1958 )
La Pauvreté nous l’avons .
La Liberté, nous ne l’ avons pas .
PAUVRES et PAS LIBRES , NOUS SOMMES .
66 ANS APRES !!
EH WOTAN !
La Guinée le temps change, les régimes passent mais la souffrance du guinéen reste la même et même s’empire.
En plein mois de ramadan, le guinéen n’a pas d’eau, qu’avons nous fait au BON DIEU. Oh mon DIEU accorde nous ta miséricorde.
Dire qu’avec une telle souffrance certains sont fiers de s’afficher dans un luxe insolent pour se dire présidents, ministres et directeurs. Le BON DIEU vous punira tôt ou tard.
Pourtant, si le dictateur sort de sa tanière et déambule dans les rues de Kaloum, des gens sortiront pour l’acclamer par « prési, prési ».
» Crise d’eau à Cky : Le calvaire de certaines femmes à Kaloum … » .
Rien que ça !
Nous avons :
Fleuve Senegal
Fleuve Gambie
Fleuve Konkoure … Pongo , Nunez …j’en passe , sans nommer ceux de la région forestière .
Et nous avons UNE CRISE D’EAU !
Porototo !
Comme disait Mr Gandhi, DOUMBOUYA n’a qu’à augmenter de pressé le citron peut-être qu’après ils vont se lever et chasser le dictateur. Le Guinéen s’accommode avec n’importe quel misère et galére.