Dans un entretien qu’il a accordé à notre confrère Africaguinée, le President de l’URDG, BAH Oury a soulignés quelques manquements notables dans la déclaration de politique générale du Premier Ministre lue et debatue hier mercredi 7 avril davant un parlement archicomble. Selon BAH Oury, cette déclaration n’a pas pris en compte, la situation extrêmement difficile dans laquelle le pays se trouve actuellement…
» Cette déclaration de politique générale de l’année 2021, n’a pas pris en compte, la situation extrêmement difficile dans laquelle le pays se trouve actuellement. Et ça, ce n’est pas une nouveauté.
Vous savez que depuis très longtemps la Guinée ne vit que sur un endettement soit externe ou interne. Durant l’année 2020, entre novembre 2019 et décembre 2020, la dette du trésor vis-à-vis de la banque centrale est accrue grosso modo de 5 000 mille milliards. Cela veut dire que l’année 2020, la Guinée a vécu en utilisant des allocations et la garantie de la Banque Centrale pour émettre de la monnaie et pour financer ces différentes actions. C’est dans ce cadre que les élections ont été fiancées et l’Etat régalien tant bien que mal a fonctionné.
Mais ça un coût extrêmement énorme en terme de charges d’intérêt, d’équilibre des finances publiques. C’est cela que nous sommes en train de payer aujourd’hui. Cet aspect des choses devrait être dit aux guinéens pour qu’ils se rendent compte que la monté du prix du carburant qui est annoncée, la montée du prix des factures d’électricité et d’eau qui est annoncée, la nécessité de mettre en place par le président de la République, des contrats de performance aux impôts, à la douane, aux ministères du budget répondent à un souci à engranger des nouvelles ressources pour les finances publiques. Ceci est possible si l’activité aurait pu reprendre, la stabilité aurait pu être assurée, si la destination Guinée en vue d’investissement aurait pu être compétitive. Vous voyez donc, les conditionnalités pour que nous puissions redresser le pays dans un contexte politique assez tendu est très difficile et voire même illusoire. Ceci aurait pu être dit pour que les gens comprennent dans quoi nous sommes.
Les déguerpissements qui ont été effectués, tout cela ont accru les difficultés des gens avec un accroissement de la pauvreté. Les autorités devraient réagir plutôt pour régler les problèmes qui doivent remettre les pendules à l’heure afin de permettre à la population de reprendre son activité et pour pouvoir survivre en reprenant le travail au niveau de la paysannerie, chez les transporteur etc…. »
Parlant de ces casses devant les députés, le premier ministre a déclaré que « ni le président de la République ni lui » n’étaient informés. Comment comprenez-vous cette réaction ?
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