Des râleurs dénigrent l’absolutisme de Goby à Paris ! (par Benn Pepito)

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Afakoudou, il fallait ça ! Il fallait absolument que les diaspourris, diasripoux, et tous les diaspos façons calfeutrés en Europe sortent de chez eux et viennent se tremper sous une fine pluie à Paris pendant le rassemblement des protestataires guinéens contre les violations de la constitution, la mauvaise gouvernance, la gabegie, l’insécurité et l’impunité qui bourgeonnent en Guinée. Presque tous les aigris du régime absolutiste de Goby Condé, tous les râleurs estampillés comme tels, dans ce collectif des partis politiques de l’opposition et dans ces organisations guinéennes de la société civile, qui se font des cheveux blancs en France font du foin cet après-midi, à la Porte Dauphine dans Paris. {jcomments on}
 
Il crachine en France depuis quelques jours. Le temps est pluvieux. Mais pas aussi mauvais pour descendre dans la rue et crier sa rage contre le pouvoir totalitaire de Goby Condé.  
 
Wallahi ! Pendant l’hiver quand on voit certains diaspos qui battent le pavé emmaillotés dans leurs vareuses gonflées par tout un tas d’habits pour lutter contre le froid, ils donnent l’impression de danser le « Moriba Yassa » avec le vœu de jeter tous leurs défroques au bord de la Seine aussitôt que poindra l’été. Ah ! Ah ! Ah ! Le ciel promet le soleil avec un 20° pour émoustiller les manifestants. Il est 14h et le ciel est presque un tout peu dégagé. « Doncou » pas besoin de s’emmitoufler de toute sa valise. La plupart paraissent décontractés dans leurs habits d’été-humide. Le cou bien dégagé, ils  s’égosillent contre les violences policières en Guinée, dénigrent l’absolutisme de Goby dans le bled. Ah, oui ! Ils ont de la poigne. Ils manifestent pour exprimer toute leur indignation face à ce nouveau régime tyrannique dans leur pays.  Ils tendent une grande banderole sur laquelle Touristes et riverains curieux marquent un arrêt pour lire ça : « Un Front Républicain contre la clan fasciste d’Alpha Condé. » Et la banderole d’énumérer la marque de distinction de « L’Administration d’Alpha Condé : assassinats, arrestations arbitraires, corruptions, destruction des biens des civils, division, exclusion, haine, incompétence, milice tribale, tortures, viols. » Sur une pancarte ils lisent : « Agissons maintenant pour une Guinée respectant les valeurs républicaines. Le vrai changement, c’est maintenant : changeons le vieux changement. » Génial !
 
Extrapolons en attendant que les manifestants s’ébranlent.
 
Hé ! L’on sait bien que « Tout ce qui est un jour cesse d’être un autre jour » comme l’écrit cet écrivain. On sait ça. Mais la tragédie de ce propos fataliste est que cet « autre jour » a duré 26 ans, plus d’un quart de siècle, pour marquer la fin du régime tyrannique de Amadou Boucher Sékou Touré qui avait fini d’exterminer pratiquement tous les intellos de son temps. Et ce même « autre jour » a encore duré Vingt quatre ans (24 ans) avec le dictateur Lansana Conté. Qu’est-ce qu’il en sera avec l’absolutiste Goby Condé qui a resquillé pour trôner pendant ces cinq ans ? Goby ne lâchera jamais de jamais le trône. Son appétence pour le kibaniyi est sans commune mesure. Sa boulimie du pouvoir est insatiable. Il est décidé à expirer au sommet du pouvoir comme ses deux prédécesseurs. Et ça, on n’en a vraiment plein le cul d’attendre chaque fois que le dictateur au pouvoir expire de sa belle mort dans son lit pour espérer enfin la démocratie, la justice, la liberté, le développement, l’enseignement de qualité pour les élèves et étudiants dans la contrée. Si les Guinéens croisent les bras « En attendant Godot ! », Goby comptabilisera, lui aussi, ses vingt (20) ans de règne.
 
Regardez-le bien ! Il pète la forme. Il a la santé. D’ailleurs ses visites médicales aux Etats-Unis et à Paris le mois passé semblent lui donner l’assurance d’un long règne au pouvoir. Gobykhamé est déterminé à garder le pouvoir pour en jouir de tout ce que ça procure comme avantage et plaisir personnel. Et pour cela, rien ne l’embarrasse. Rien ne le rebute pour prouver que lui « seul peut et doit tenir les rênes du pouvoir » en Guinée comme ce confrère de la télé bidon nationale le lui fait croire.
 
Goby soudoie des journalistes, commandite des articles dans leurs journaux pour soigner son image fortement écornée dans la tête des Guinéens.
 
Est-ce que vous avez parcouru ce reportage tendancieux de l’envoyé spécial du journal Le Monde, Joan Tilouine, sur la Guinée : « Avec les gangs de « l’axe », mercenaires politiques de Conakry » ?
 
Il faut le relire en ayant surtout en tête ces dires de Musset : « Ceux qui mettent les mots sur leur enclume et qui les tordent avec un marteau et une lime, ne réfléchissent pas toujours que ces mots représentent des pensées, et ces pensées des actions. »
Grosso modo, ce reportage de Joan Tilouine est un blanc seing pour les forces répressives du régime de Goby à élaguer ces prétendus gangs considérés comme de mauvaises branches sur l’arbre surplombant les quartiers Hamedalaye, Bambeto et Cosa. Le régime tyrannique de Goby couperait ainsi définitivement l’herbe sous les pieds de son adversaire politique qui puise le plus gros nombre de ses manifestants dans ces viviers.   Ces « gangs » sont sûrement pour le pouvoir des empêcheurs de tourner en rond. C’est vrai que Joan Tilouine est un journaliste qui a des yeux et des oreilles pour bien fonctionner dans l’équilibrisme de l’information. Mais en donnant une coloration éthique à la violence à Cona-crimes pour en faire une part entière des peuls venus du Fouta Djallon depuis la gouvernance de Lansana Conté jusqu’à maintenant, Joan Tilouine a surtout manqué de nez dans son reportage pour ne sentir que Cellou Dalein Diallo trônant dans sa « case peul du jardin ou dans son bureau » où il « reçoit du matin au soir ».
 
Joan tartine que « L’Axe, du nom de cette zone déshéritée de la commune de Ratoma traversée par la route « Le Prince », concentre des quartiers peuls, contestataires, et pauvres du nord de Conakry. L’ancien président Lansana Conté l’avait surnommée « l’Axe du mal ». Ensuite il caricature : « Le leader peul de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, est surnommé le président de l’Axe. » Mais pour relater la réaction du pouvoir face aux manifestants de l’opposition guinéenne, Joan Tilouine étale carrément sa partialité : « Dans son bureau du ministère de la jeunesse, Moustapha Naïté suit de près l’évolution de la situation, en lien permanent avec les responsables sécuritaires. Ce jeune ministre prépare, avec sérénité, sa réponse à la mobilisation du lendemain. » Notez bien que les deux mots « avec sérénité » sont mis en valeur par les virgules.
 
Pourquoi dans sa réduction de placer ce combat de tous ces « Gavroches » de Ratoma sous un angle ethnique, Joan Tilouine n’a pas poussé sa logique en décrivant Moustapha Naïté et son bureau avec cette même connotation ethnique ? Pourquoi il chante ce dernier en ces termes : « Ce jeune ministre prépare, avec sérénité, sa réponse à la mobilisation du lendemain » ?  Et vous ne voulez pas qu’on ait le pressentiment que Joan Tilouine a manqué aussi de « sérénité » et aurait de son goût empoché des dessous de table en devises, s’il vous plaît !
 
On n’a pas vu Joan Tilouine à cette manifestation des Guinéens de l’Europe à Paris contre les dérives totalitaires du pouvoir de Gobykhamé. Ça n’intéresse pas tant les médias français dont certains d’entre eux sont surtout friands de bavures policières, de carnages et de catastrophes en Afrique.
 
En vérité tous ces expatriés guinéens protestent, font du bruit, animent les rues et les sortent de leur morosité pour montrer au moins leur solidarité à leurs compatriotes en Guinée qui combattent à leurs risques et périls le totalitarisme du pouvoir de  Goby Condé. Celui-ci va le lire sur internet. Mais pas une ligne ne paraîtra dans la presse écrite française pour en informer l’opinion nationale du génocide peul que préparent Goby et son régime. Les autorités françaises la bouclent comme elles l’ont bouclé pendant le génocide Rwandais ainsi que le démontre Patrick de Saint-Exupéry dans son livre : « Complices de l’Inavouable. La France au Rwanda. » Et à la page 200 de ce livre, on lit ce propos irresponsable et irréfléchi de l’ancien président de la France, François Mitterrand : « Dans ces pays-là, un génocide c’est pas trop important. » Patrick de Saint-Exupéry démontre dans son livre que c’était avec l’appui militaire et politique de Paris que le monde avait assisté dans un silence complice à l’extermination de millions de Tutsi au Rwanda.
 
Aujourd’hui le génocide des peuls risque fort d’arriver si on se tait, si on ne manifeste pas, si on ne fait pas assez de tapage pour ameuter l’opinion internationale sur ce qui se trame au bled contre les peuls. 
 
L’on se rappelle qu’aux lendemains du premier tour de la présidentielle de 2010, le candidat Goby Condé s’était montré un dangereux boutefeu excitant ses nervis, ses gones, ses féaux, ses vandales et ses énergumènes à chasser les peuls en Haute Guinée et à détruire tous leurs biens. Et Paris n’avait pas pour autant condamné cette chasse au faciès.
 
Pour les mois à venir, le tyrannosaure guinéen n’arrête pas de fossiliser le bled, de monter les ethnies les unes contre les autres. Par conséquent on ne va pas tictaquer à dénoncer ce régime consanguin et dictatorial de Goby, à alerter l’opinion publique internationale sur la situation socio-économique dégradante du fait de la mauvaise gouvernance, des détournements de deniers publics par Goby Condé et son rejeton Mohamed Condé et leurs proches, de l’insécurité, de l’assassinat de citoyens guinéens ciblés et de l’impunité qui ont fini de transformer la Guinée en un indescriptible capharnaüm.
 
Sidya Touré de l’UFR vient de déclarer justement dans les colonnes de L’Inter,  quotidien ivoirien, que « Depuis l'avènement  du régime d'Apha Condé en Guinée, il y bientôt  5 ans, ce pays est en recul dans tous les domaines. (…). Le constat est que  après cinq ans de régime d’Alpha Condé, il n’y a pas d’électricité dans les ménages, il n’y a pas d’infrastructures de base, il n’y a  même pas d’assainissement, même pas le ramassage des ordures.  L’emploi a reculé de manière drastique et toutes les sociétés installées au début de ce mandat  ont plié bagages. »
 
Maintenant ! C’est de bonne guerre si les supporters de Gobykhamé l’adulent et font son éloge en mentant effrontément à ceux qui ignorent la situation qui prévaut actuellement en Guinée que leur champion a honoré toutes ses promesses pompeuses proférées pendant la campagne présidentielle dernière. Ils mentent à toute occasion pour défendre leur gourou.
 
Mieux, le maharadjah  du palais Gokhi Fokhès dans Cona-crimes forge sa propre défense pour expliquer l’échec cuisante de sa gouvernance : « J’ai le malheur de ne pas connaître les cadres guinéens. C’est mon frère qui connaissait les cadres guinéens parce qu’il était là et vivait avec eux. Mon malheur est qu’il est mort quatre jours avant mon investiture. Sinon la moitié des membres du premier gouvernement ne serait pas là parce que lui les connaissait, il savait qui était qui. » Putain ! Quelle ineptie ! Il l’a dite déjà à l’occasion de sa dernière virée aux Etats-Unis. Et il la répète maintenant avec véhémence cette fois-ci devant les syndicalistes guinéens pendant la fête du 1er mai à Cona-cris. Qui aura le culot d’expliquer clairement à Goby qu’il a resquillé pour trôner. Les Guinéens lambda ne connaissent pas qui était Malick Condé. Ce n’était pas ce dernier que le magouilleur général malien Siaka Toumani Sangaré avait déclaré gagnant de cette fameuse présidentielle de 2010. C’est un certain Gobykhamé, alors gourou du RPG, que les gens ont vu jurer, sa main satanique sur le crâne de Jacob Zuma, le drôle de zigoto de l’Afrique du Sud, de traiter tous les Guinéens au même pied d’égalité, de ne pas mentir, de ne pas voler, de ne pas siphonner frauduleusement les deniers publics de la Banque Centrale de la République de Guinée vers d’autres banques à l’étranger, de faire pousser des emplois comme des champignons sur tout le territoire national, de ne pas faire assassiner les Guinéens et de lutter contre l’impunité des crimes dans le bled, de garantir l’indépendance de la justice.
 
Ah, non Goby ! C’est plutôt ton usurpation du kibaniyi qui constitue un extrême malheur pour les Guinéens et pour le pays.  Effectivement tu étais tout le temps absent du patelin et tu ne vivais pratiquement pas en Guinée. Tu n’étais pas avec les Guinéens. Tu ne vivais pas avec eux. Mais tu as grenouillé jusqu’à s’emparer du trône. Et maintenant tu feins mal de supporter ne pas connaître qui est qui dans ta cour. C’est extrêmement grave ! C’est bizarre que dans ton entourage personne n’ose t’empêcher de commettre des fredaines. Tu rappelles dangereusement le personnage de ce décrié commandant de bord du paquebot de croisière dont les manœuvres n’avaient pu empêcher le naufrage du Costa Concordia qui avait échoué contre les rochers italiennes entraînant morts et désolations en janvier 2012.
 
Peut-être que tu as raison : la plupart de tes ministres sont à jeter à la poubelle. Tu n’en es pas quitte pour autant. Parce que toi-même tu fais montre de médiocrité, de nullité, d’incapacité intellectuelle, d’incompétence à assumer la tâche de chef d’Etat.
En vérité la situation actuelle de la Guinée est à l’image du « Bonga », notre poisson national, qui pourrit de la tête et de la queue en même temps.
 
Quand on dit que le pouvoir de Sékou Touré était clanique et que certaines décisions gouvernementales se prenaient en famille à Faranah, les passéistes trouvent à redire. C’est la fratrie qui gouvernait à l’époque. Et Goby est nostalgique de cette façon de gouverner en Guinée. Si Malick Condé vivait, c’est lui qui allait nommer et dégommer les membres du gouvernement et de l’Etat.
Pourtant Goby savait très bien que Malick Condé « connaissait » Ibrahima Kassory Fofana qui est l’un des grands prédateurs des finances du pays. Pourquoi l’avoir alors nommé ministre ?
 
On ne le dira jamais assez : Goby est un démagogue, un manipulateur, un menteur, une crapule. Dites-lui d’arrêter une fois pour toute d’évoquer la mort de son frère pour cacher son incompétence, sa médiocrité. Et puis son frère est mort de mort naturelle. Tandis que des milliers de Guinéens pleurent la mort de leurs frères massacrés par les forces répressives du pouvoir de Goby. Il n’a aucun état d’âme à invoquer le nom de son défunt frère dans les querelles politiques guinéennes. Ah, bon Dieu ! C’est incroyable : rien n’arrête Goby Condé pour manipuler les petits esprits. Dites-lui d’arrêter de souiller comme ça la mémoire de son propre frère juste pour garder le pouvoir.   
 
Revenons à nos moutons.
 
Bah Oury, le premier vice-président de l’UFDG se pointe à 14h 43mn, à Porte Dauphine. Aussitôt, une foule de jeunes guinéens l’assaillent pour la séance de photos.
 
A 15h 37mn, la foule de manifestants se met en branle en scandant des strophes à l’adresse de Goby Condé et de Bernard Kouchner. « Alpha Condé assassin ! Bernard Kouchner complice ! Alpha Condé dégage ! Bernard Kouchner dégage ! Alpha Condé criminel ! Bernard Kouchner escroc ! » Les manifestants ébranlent toute la rue des « Belles feuilles », aidés d’une bruyante sonorisation. Des fenêtres s’ouvrent pour voir, pour regarder. Ils passent devant l’ambassade de la République du Tchad. A une dizaine de mètres de là, ils entonnent d’une seule voix, à 16h 10mn, l’hymne nationale de la Guinée.
 
A 16h 35mn, les manifestants arrivent Place du Trocadéro, terminus de la marche. Le soleil darde ses rayons obligeant du coup certains d’entre eux à enlever leurs manteaux, leurs costards. Une certaine Mme Bâ de la société civile, Lancei du mouvement Tout Sauf Alpha Condé en 2015, Boubacar Baldé de l’UFR, le représentant du PEDN et Ghandi que vous connaissez bien sur internet prennent tour à tour la parole après la minute de silence observée à la mémoire de toutes les victimes du régime dictatorial de Goby. Ils fustigent le régime autoritaire guinéen et saluent cette mobilisation des expatriés Guinéens en Europe à Paris. Il y en a qui sont venus d’Angleterre et de la Belgique.
 
Ousmane Gaoual Diallo, le député de l’UFDG, regrette dans ses papotages une erreur que l’on commet souvent dans la qualification du régime de Gobykhamé. « Ce n’est pas le gouvernement des malinkés. C’est le clan d’Alpha Condé et aussi des multinationales. Il n’y aura pas d’élection libre avec Alpha Condé. Il n’ y aura pas de justice avec Alpha condé. Il n’ y aura pas d’unité nationale avec Alpha Condé. »
 
Le clou de la manifestation arrive avec la prise de la parole par Bah Oury. D’une langue acérée, il décortique ce discours insensé de Goby Condé du 1er mai dernier. Il déplore que Goby évoque le souvenir de Malick Condé, son défunt frère, comme « un bouc émissaire » pour excuser la déroute de sa gouvernance. « C’est une insulte encore de dire que les Guinéens sont des paresseux. C’est une insulte collective. Les syndicats guinéens doivent répondre à Alpha Condé. » Il excite la rage de ses compatriotes qui l’applaudissent et l’encouragent à dire ce qu’ils veulent entendre. « La seule réponse valable, la seule solution valable est le départ de Alpha Condé. Une mauvaise élection pourrait précipiter le pays dans une guerre civile. Il faut démanteler le système mis par Alpha Condé. Ce n’est pas possible par les élections. C’est par son départ. Si on ne fait pas ça on va dans le mur. Alpha Condé doit partir et nous avons les moyens de le faire partir. » Il rend hommage aux jeunes et les invite à  se mobiliser davantage pour « dégager » Gobykhamé. Ils l’ovationnent quand il martèle : « Alpha Condé doit partir. Il faut l’unité nationale. L’unité de l’opposition est essentielle pour qu’on puisse aller de l’avant. » Bah Oury, le Guérémasoye entendez agitateur, rend le micro en les invitant à suivre de près la descente dans la rue des Guinéens prévue pour le lundi 4 mai. On attend aussi du côté des Etats-Unis les échos de la manifestation des expatriés guinéens contre l’autoritarisme du régime de Goby Condé.
 
Quel reportage bateau ! Foutez-nous la paix ! L’on n’est pas dans une contrainte rédactionnelle…
 
 
Benn Pepito
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