GBKDans une déclaration parvenue à notre rédaction ce dimanche, le 1er Vice President de l'Union des forces Démocratiques de Guinee (UFDG), a réagi à l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon à Kidal, deux journalistes de Radio France Internationale, en le qualifiant de "crimes odieux" que rien ne peut justifier. Lisez!
{jcomments on}C'est avec une grande consternation et une profonde tristesse que j'ai appris l'assassinat des journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon à Kidal au Mali. Ces crimes odieux n'ont aucune justification que la volonté d'éteindre la lueur d'espoir pour une résolution pacifique et durable de la crise malienne. L'assassinat des deux journalistes est une atteinte à la liberté et à la démocratie. Les assassins ne pourront pas enfermer impunément le Nord-Mali dans un univers carcéral où règnent l'obscurantisme, la désolation et la négation des traditions séculaires faites d'hospitalité et d'ouverture des populations du Sahel.
Ghislaine Dupont nous a accompagné au cours de ces trois décennies dans notre combat en faveur des droits de l'homme et pour l'émergence d'une conscience citoyenne démocratique en Guinée. Sa voix a permis de briser des silences autour des souffrances de personnes embastillées, torturées, humiliées dont le crime est d'avoir mis avant leur désir de vivre, libre et digne.
Les morts inacceptables de Ghislaine et de Claude sont une insulte à la cause de la liberté et de l'émancipation des populations africaines contre toutes les oppressions qu'elles soient d'origine étatiques, terroristes ou crapuleuses.
Nous sommes solidaires de RFI et des familles des deux victimes et partageons leurs douleurs. Les démocrates et les militants des droits de l'homme africains sont également en deuil aujourd'hui.
BAH Oury
1er Vice-Président de l'UFDG